Bonjour Cyrielle,
Plus de peur que de mal (merci de t'inquiéter !), mais si on a évité la catastrophe, c'est uniquemnet parce que l'épisode très violent n'a duré que quelques minutes. Réfugiée dans l'écurie avec des proprios, sans pouvoir en sortir, j'ai eu une peur bleue. La poussière et le sable tourbillonaient à plusieurs mètres de hauteur, faisant un écran opaque et étouffant qui agressait la peau et les yeux. Plusieurs arbres du parc du chateau sont d'ailleurs tombés sur le chemin d'accès à la ferme. Je te recopie ici ce que j'ai mis dans les plus de 40 :
Grosse frayeur pour moi hier après midi. J'allais sortir à cheval, mais le temps semblait un peu menaçant. Juste avant de partir, voyant les cieux noircir, je dis aux proprios qui étaient là : "L'orage menace, on va rentrer les chevaux avant que je parte, je le sens pas là...". Tout le monde s'y met, et tandis qu'on s'active, le vent devient violent et tournoyant. En un quart d'heure/20 mn, le temps de rentrer tous les chevaux des prés - sauf la stabu et une jument, le souffle du vent devient infernal, le ciel est noir, les arbres tournoient et se couchent, l'air siffle avec une intensité infernale, la poussière vole, on croierait une tempête de sable au sahara. Les cavaliers rentrent précipitamment, les chevaux se cabrent, un cheval attaché casse son lien, hennit et tourne sur lui même dans la cour, affolé, n'ayant même plus l'instinct de rentrer. Un plastique se détache, s'envole et vient se plaquer sur une cavalière qui rentrait vite fait son cheval en main : elle est aveuglée et son cheval s'affole. Les sceaux volent et disparaissent on ne sait ou. La violence du vent devient telle que nous devons renoncer à rentrer les chevaux de la stabu, on ne peut plus marcher, on ne s'entend pas à 3 m, l'air tourbillone façon tornade, je me dis qu'on va se payer un nouvel ouragan, on ne peut même plus traverser la cour, on est tous obligé de se réfugier dans l'écurie ou l'on se planque en croisant les doigts, le bruit devient assourdissant... Heureusement, "l'ouragan" ne durera vraiment que deux minutes, faisant plus de peur que de mal. Un gros "Ouf" !
Et après, on a pu constaté qu'on avait tous le visage collé par la poussière et le sable !