c'est moi (pas trop loin de Charleroi, Belgique), on a bcp de dadous en prairies mais peu de "bons" manèges questions de mes exigences donc Sap est maintenant en pension dans un élevage de QH après 2 ans de recherche et encore, sur un coup de bol.
Je résume les 4 pensions qu'on a fait depuis que je l'ai :
1) Ecuries privées (ancien manège "de ville") : 165 euros mois pour box, foin à volonté, eau, sortie quotidienne (pas assez de prairies pour pension pré car manège en ville), grande carrière, rond de longe, sellerie. Très familial mais en ville à 40 minutes en bus de chez moi...
2) L'écurie est rachetée par un margoulin qui affame les chevaux et nous prend pour ses cochons à traire : on s'évade tous (3 dadous) en pension dans une ferme. Patrick nous demande le même tarif, été comme hiver même si les dadous sont au prés plus de la moitié de l'année. Il investit dans la construction d'une superbe carrière et de nouveaux box car le bouche à oreille question soins et nourriture fonctionne. Sap était un coq en pâte avec une ration hivernale adaptée à ses problème de poids, une surveillance de tous instant, des balades de rêve et un grand sourire à chaque venue. Mais bon, à 3/4 h bus et pied de chez moi et un bus toutes les lunes...
3) Nimue achète maison, recherche de pension pour rapprocher dada : pas évident via juste le botin. J'en visite plusieurs quand même. Curieusement, en pleine campagne, aucun de proposent de prairie... les chevaux sont lâchés en carrière pour se défouler point barre :blink: Et l'un de ces centres (à 5 minutes de chez moi, malheureusement et accès direct aux bois mais box pouraves et chevaux pas très joyeux) demande 250 euros. Se font pas ch*** !
Je trouve un manège, le Chène au Féau, pour 180 euros/mois. Inclus box, nourriture 2x/jour, foin en journée, carotte 1x/jour, paddock qq heure/jour en été et tous les vendredis et dimanche (sinon : box, box, box et aucune sortie sauf en carrière pour l'hiver car repos des parcelles).
* Installation : un vrai manège. Carrière extérieure immense. Piste d'obstacles en prime, manège couvert, 3 sellerie, douche, club house, stages, balades, concours... bref, ça semblait le paradis sauf que je ne me suis jamais intégrée (trop grande structure et pas vraiment ouvert aux nouveaux même les adultes, trop de mômes, pas assez de prairie car Sap s'est remis à tiquer comme un perdu, trop de chevaux donc plus d'herbe à brouter dès avril dans les paddock...) Bref, rien à redire en théorie mais un Sap pas heureux. Toujours aussi, à 40 minutes à pied (même plus de bus) dans des routes de campagne sans trottoir ou accotement fréquentées par des malades du volants ! Oui, j'avoue, je n'ai pas le permis de conduire à mon âge...
4) Dernière, ouf ! Elevage de QH, à 1/4h à pied de chez moi (où 5 minutes en bus parce qu'il y passe aussi

). Là je paye 165 euros/mois toute l'année mais :
* prairie en troupeau 24h/24, eau courante (source), nombreux bosquets
* box en libre accès depuis les prairies (si toutes les parcelles sont ouvertes on a 4 hectares pour 5 chevaux)
* palissade en bois solides et sécurisante
* très grands box de poulinières
* surveillance stricte 24h/24h
* grande carrière
* douche
* sellerie privée
* nombreuses balades champs et accès aux bois
* plaisir de voir pousser des poulinous

dans un cadre champêtre de toute beauté avec même un étang et des transat pour avoir vue surélevée sur les chevaux... (c'est aussi chambres d'hôtes et gîte équestre).
* pour l'hiver : paddock de sortie quotidienne, ration adaptée et foin à gogo (à voir car c'est ce que j'ai demandé pour Sap car 1er année là, s'il pouvait rester dehors en stabulation avec les jujus là où il est, ce serait le pied, avec juste une ration d'entretient)
Si la qualité de l'environnement, la vie offerte à Sap et un minimum d'installations est présent, je ne râle pas trop sur la pension (dans les limlites du raisonnable aussi : 200 euros, je n'aurais jamais su payer).
Au fait, il m'aura fallut 1 an 1/2 pour déplacer Sap dans cet élevage à "côté" de chez moi car... ça me semblait trop luxe pour rester raisonnable. Quand un semi bouge demandait 250 euros, je me disais que je ne m'en sortirais pas pour moins de 300 euros et je bavais devant tout car on passait devant en voiture presque tous les jours. Pourquoi dada il est pas lààààààà... Ben j'avais tord ! en plus les proprios sont super sympas et quand je les vois, c'est café et papottage d'office. Aussi, je ne suis pas la seule pensionnaire mais je n'ai pas encore vu les autres...