Equitation - Cheval > LE BON, LA BRUTE ET LE TRUAND
Où Avez-vous Appris à Monter à Cheval ?
kelhorse:
--- Citation de: "Arizona girl" --- C'est tout à ton honneur de reconnaître ce que font tes parents pour toi....moi aussi, quand j'ai commencé à monter, ils ont fait des sacrifices pour moi...mais je ne l'ai reconnu qu'à...25 ans :blush:
Tu es précoce Kelhorse ! :basket:
--- Fin de citation ---
Merci beaucoup Arizona car apart mes parents personne ne pense pareil que toi. Je n'ai jamais ete pouri gatée et je pense que c'est quend je suis devenue plus grande et que j'ai vu mes parents en difficulté, que j'ai compris ce que je devais faire. Tu es de quel coin en lorraine moi a Nancy pres du centre!! :coeur:
diesel:
moi j'étais à fond sur les chevaux depuis toute petite. Il parait meme que le soir quand j'allais prendre mon bain, la baignoire était remplie de "petits poneys", je n'était pas trop poupée ect... par contre j'avais le cheval de Barbie ^^
A 9 ans, j'ai commencé à monter en club, pour suivre une amie à moi. Mes parents aussi ont du se sacrifier financierement, je ne l'ai su que plus tard... Vers mes 12 ans, j'ai fait une chute assez spectaculaire qui m'a valu plusieurs mois de kiné entre autre, et une peur maladive des chevaux (qui n'est d'ailleurs pas totalement guérie...).
Mon pere en avait marre de me payer " des cours de manege" et aurait préféré me faire monter des chevaux plus calme pour faire de l'exterieur... ce fut chose faite quelques mois plus tard... Je suis allée monter dans une ferme equestre (pendant 4 ans) où les chevaux étaient (et sont toujours) au top niveau, on faisait balade et rando, j'ai suivi durant 3 hivers de suite les stages d'équitation que suivaient les éleves de la fac mdr, et je n'avais qu'une quinzaine d'années... Puis lors d'un séjour chez mon frere, il m'a offert mon petit Echo, j'avais alors 15 ans, et lui 1 an. C'est devenu le petit chouchou de la maison (d'ou son caractere actuel sans doute...) et il a du attendre que j'ai suffisamment d'argent pour lui payer un bon débourrage (car mes parents étaient un peu pendus financierement :) ) soit pour ses 5 ans...
Je connaissais de nom le fameux Mr D du top hill ranch, mais mes parents étaient un peu septiques car pensaient que j'allais dépenser tout mon argent "alors que d'autres débourrent leurs chevaux seuls..." ( mes parents n'y connaissent absolument rien en équitation, je précise...)
C'était sans compter ma perséverence :) un apres midi, j'ai vaguenaudé vers le thr et me suis extasiée devant ce "monument"... Le soir meme, j'y emmenais mon pere, qui fan des western de John Wayne, fut immédiatement conquit...
Apres un débourrage quelque peu chaotique et une entorse à l'anterieur droit, Echo a fini par etre opérationnel, et moi j'ai pu apprendre quelques bases de l'équitation western pour me débrouiller avec ce cheval...
Voilà, c'est a peu pres tout...
cyrene11111:
parcours plutot classique que le mien
j'ai toujours adoré les chevaux, ma mere dit toujours que mon premier mot prononcé a eté cheval
toutefois mes parents n'ont jamais compris cette attirance
et ne voulait pas m'inscrire au poney
j'ai eu la chance de croiser à 13 ans un prof de sport au college qui adorait l'équitation et qui par le biais du collége proposait des cours d'equitation au centre equestre du secteur , cours payés par moitié par l'association sportive du college
mes parents m'ont offert mes 10 premieres leçon ainsi qu'à mon frere, le deal etait le suivant "on paie les 10 premieres , ensuite si tu veux continuer tu te débrouilles"
voila comment à 14 ans j'ai mis toutes mes écononomies dans mes cours en club, je me souviens que j'y allais à vélo (club situé à 10 km de la maison ) quelque soit le temps
à 16 ans et mon etrier d'argent en poche , je me suis occupée de deux chevaux de proprio, je dirai que c'est grace à cela que j'ai compris la véritable approche du cheval, car comme il avait les chevaux chez lui il fallait tout faire, nourriture, boxes...
puis j'ai trouvé d'autres chevaux de proprio à monter en meme temps ... les uns le mercredi et les autres le samedi , de fait j'ai quitté le club juste avant le passage de mon eperon d'argent (ne me demandez pas à quel niveau cela correspond auj....)
ensuite j'ai rencontré zom qui avait Belle à l'époque, jeune jument de deux ans, à laquelle j'ai tout appris
de fait zom et belle etaient mon centre d interet , et j'ai arreté de monter les chevaux de proprio ....
auj 25 ans plus tard nous avons toujours Belle, et trois autres chevaux en plus....
Filly_ball:
J'ai découvert l'équitation adolescente avec le collège et j'en ai fais 2 ans 1/2 la peur au ventre (avec un moniteur qui hurlait et des chevaux complètement imprévisibles), ce qui fait que j'ai arrêté car j'étais omplètement traumatisée par mes chutes innombrabres :wacko: J'ai passé mon étrier de bronze (équivalent galop 2) et j'ai arrêté le jour du parcours d'entraînement de saut précédant le passage de mon éperon de bronze (équivalent G4), j'ai fait 3 chutes consécutives ce jour-là ... :wacko:
Il y a environ 10 ans, j'ai retenté l'expérience dans un club très bien mais trop branché CSO, j'ai "tenu" 8 mois mais j'ai arrêté car on ne faisait jamais de ballades et tous les cours étaient les mêmes et se finissaient inlassablement par du saut en reprise. En prime, comme j'avais une assiette pas terrible (c'est mon point faible car je suis quelqu'un de naturellement contractée) et une forme physique assez médiocre, j'avais du mal à tenir une heure car on galopais quasiment la moitié du cours. J'ai de nouveau arrêté (pour d'autres raisons, aussi :ange: ).
Je me retrouvais donc à 25 ans, triste d'être une "mauvaise" cavalière, mais convaincue que c'était ainsi et que ce serait le regret de ma vie ...
C'était sans compter sur une rencontre ... Ludovic ... pianiste de ma chorale et cavalier depuis quelques années (et accessoirement complètement non-voyant).
Nous fîmes connaissance :ange: et Ludo n'arrêtant pas de m'encourager à venir le voir monter (pour que j'aille dans son club :chris: ), j'ai fini par me laisser convaincre de refaire un dernier essai. Lui était confiant car il me disait que la monitrice était très à l'écoute des cavaliers et que les chevaux (principalement des doubles poneys) étaient hyper bien dressés.
ET C'ETAIT VRAI :clapclap: !
Voilà, tout ça c'était il y a plus de 3 ans maintenant, j'ai passé mon galop 5 de dressage à noël dernier et je vais passer mon G4 d'obstacle sous peu (et oui, l'obstacle à l'âge adulte, c'est plus dur :huh: !).
Ma monitrice a quelques défauts (elle ne prend pas assez de temps pour expliquer) mais elle a d'énormes qualités : elle sait parfaitement adapter la monture au cavalier, et jamais je ne me suis faite vraiment peur avec elle, pourtant j'avais la phobie du saut.
Autre points forts de ce club : la cavalerie ! Les 2 moniteurs sont dresseurs et aussi naisseurs, et nous commençons à voir la 2ème génération de poneys. Le respect des chevaux et le souci n°1 des moniteurs et mêmes les débutants peuvent monter des chevaux ayant fait les Championnats de France AM4, c'est ça qui est hors du commun ...
Bref, je m'éclate comme une gamine ... a 36 ans :lol:
iberikfreak:
Pour ma part, j'ai toujours voulu monter à cheval. A 11 ans, nous habitions à la campagne et mes parents m'ont inscrit au poney club. J'étais si heureuse!!! Mais un an plus tard, nous avons quitté l'est de la france pour nous installer à Lyon, et la, terminé, c'était trop loin, trop cher...
Chaque été, mes parents m'offraient le stage d'équitation organisé par la mairie. Rien que d'y penser, j'en ai les larmes aux yeux, car j'attendais toute l'année cette semaine dorée, et je n'en manquais pas une miette...Mais bon, ils ne voulaient toujours pas que je prenne des cours, par ailleurs, ils étaient totalement paniqués par les chevaux et les accidents equestres (ils sont médecins).
Puis à 16 ans, j'ai fait une grave dépression. Plus personne ne parvenait à me sortir de ma torpeur, de mon malêtre ni... de ma chambre!
Un jour mes parents m'ont trainée de force sans me dire ou nous allions. Ils m'avaient inscrite à un centre équestre (ça y est, je commence à pleurer.... trop de souvenirs) et je me rappelle encore de ma premiere reprise la bas, avec un magnique SF noir, Norman... J'ai retrouvé gout à la vie grâce à cela. IL n'y avait que ça dans ma vie, rien d'autre ne m'a interessée pendant un long moment. Je trouvais mon bonheur autour des chevaux, à les regarder, à les brosser. L'été, je travaillais au centre équestre comme parlfrenier / aide pour les centre aérés contre des heures de monte. J'ai beaucoup appris pendant cette période. Puis, en terminale, une des mes meilleures amies avait des chevaux, et elle m'emmenait régulierement en extérieur avec un trotteur réformé complement givré, et avec un vieil entier SF de 24 ans, qui aété ma premeire DP. J'avais mon galop 4 à l'éopque.
Puis j'ai changé de club et je suis retournée sur une équitation à poney. J'ai attaqué en poney games (petit, tout petit niveau, pour s'amuser) et un peu en horseball. Je n'ai jamais aimé sauter.
Je rêvais toujours d'avoir mon cheval! Puis à 24 ans, j'ai pris ma premiere vraie DP sur un cheval de club, je payais moi même la pension, et ça a été une révélation. J'ai ensuite monté mon premier ibérique, un cruzado formidalbe... puis je me suis inscrite sur le sab... et j'ai acheté mon premier cheval, Vega, en décembre 2006 (vous connaissez la suite!). Pendant toutes mes années de club, ce sont mes rencontres avec les proprios qui m'ont toujours fait vibrer. Au dela de l'équitation, c'était vraiment la relation qui me faisait vibrer. Certaines personnes ont révolutionné ma vision de l'équitation et des chevaux, et je ne les remercierai jamais assez... sans le sab, je pense que je serai encore bien étroite d'esprit. Merci particulierement à Magali qui a su m'ouvrir les yeux, me raisonner, me conseiller et me supporter... et qui ne m'a jamais laissée seule face à mon desespoir, quelle que soit la situation, alors qu'elle me connaissait à peine , et qui m'a toujours soutenue, surtout face à mes peurs.
Merci aussi à Mystic2, Ikounet, Galguera et Daenerys entre autre qui m'apportent elles aussi régulierement une aide précieuse ( et qui me supportent des heures au téléphone)
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