la suite
En effet la région du garrot et celle du soutien de toute la machine cheval sportif.
En amont et en aval du garrot, entre les épaules jusqu'aux arcs se trouve tout un amalgame de muscles tous congénères. Pas la peine de tous les énumérer, juste peut être les plus importants : les dentelés thoracique et cervicaux, les angulaires de l'épaule et les pectoraux ascendant. Ceux sont les muscles qui empêchent l'affaissement du garrot entre les épaules à la seule condition qu'ils soient sollicités. Or le cheval libre, si son garrot est au plus bas à cause d'un tonus peu élevé de cette musculature, peu lui importe. Mais lorsque le cheval est monté le poids du cavalier vient pour les deux tiers s'appuyer sur cette musculature, ce qui surcharge les épaules. Le cheval évidemment ne va pas s'imposer un effort suplémentaire pour repousser vers le haut cette surcharge. Il va se laisser aller à l'affaissement comme il le fait libre. Cette musculature s'appelle anti gravitaire a condition qu'elle soit sollicitée par le cavalier. Elle repousse vers le haut le cavalier en sortant son garrot. Attention il ne faut pas confondre ce phénomène avec celui qui met le garrot en éventail en faisant appel à l'image, lorsque l'encolure va vers le bas, le garrot dans ce cas semble monter.
Pour nous cavalier il aurait été super que la nature fournisse au cheval une paire de clavicules, comme les notres.
Contrairement à l'humain la colonne vertébrale peut donc s'affaisser entre les épaules. L'affaissement du garrot est bien visible lorsque le cheval a l'encolure renversée. Mais il l'est beaucoup moins et cela a son importance en reining, lorsque l'encolure est applatie vers le bas parce que la descente d'encolure n'est une attitude d'effort mais de repos. Cette musculature de soutien n'est donc pas efficace car trés peu sollicité sur une encolure tendue vers le bas. Toujours en vertu du moindre effort cette musculature se lâche lorsque la nuque est plus basse que le garrot. En laissant le cheval dans cette attitude la base musculaire de l'encolure petit à petit se décolle du tronc au niveau du garrot, il peut alors se former une dépression tant dans le plan sagital que latéral.
Les bons chevaux bien nais ne présentent pas cette dépression, la musculature de soutien enrobe complètement le garrot tant en amont qu'en aval comme entre les épaules car il ne faut pas oublier qu'ils sont tous congénères donc synergiques. Les autres qui présentent cette dépression doivent être travaillés dans le but prioritaire de la développer. Pourquoi, parceque si cette musculature anti gravitaire est déficiente toute la machine du cheval destiné au sport sera grippée. En effet il se produit une synergie musculaire entre cette musculature et tous les fléchisseurs de l'arrière main et cette synergie ne se fait qu'à la condition que cette musculature soit sollicitée, de plus elle ne se fait que du devant vers l'arrière mais pas l'inverse. Cela veut dire qu'un cheval peut fléchir la coxo fémorale lors du stop tout en restant affaissé du devant. C'est ce que nous voyons sur le cheval qui stope avec affaissement de l'encolure au lieu de l'extension d'encolure. Dans cette dernière position le garrot est soutenu fortement pour pallier au poids du cavalier en y ajoutant la force d'inertie, avec par synergie l'ensemble des articulations de l'arrière flexionnées. A ne pas confondre donc descente d'encolure avec affaissement ,cest un subterfuge, et extension d'encolure avec soutien.