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Parlons Technique

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Black Hills:
 
--- Citer ---Par contre quand vous dites que la conformation du cheval a peu d'importance, permettez moi de n'être pas d'accord sur ce point.
--- Fin de citation ---

Je n'ai pas dit qu'elle n'était pas importante, au contraire elle est prépondérante vis à vis de l'analyse du travail à faire, de l'excellence des résultats et de la facilité à les obtenir. Mais ce que je veux dire c'est que le travail classique apporte tout autant de bénéfice à un cheval fait en descendant qu'en montant, à un Quarter, un PS ou un ibérique, parce que pour tous ces chevaux il permet d'assurer la fonction de portage sans prendre sur l'impulsion et les allures. C'est simplement plus long et demande plus de tact pour des chevaux moins naturellement faits, alors que les autres il ne suffit que d'orienter pour que cela se mette d'emblée en place. Maintenant, c'est une question de choix technique, en effet mes amis qui se sont orientés vers un système d'équitation d'inspiration plus Bauchériste suivent une voie intéressante aussi, en redressant l'encolure, main haute et cheval derrière le mors ils ont obtenu très vite une mobilité du devant, mais j'attends encore de voir les allures se développer et de les voir travailler sans une longue badine. Mais c'est leur choix, leur cheval, et tant que l'animal n'est pas maltraité tant qu'ils y trouvent du plaisir j'en suis ravi pour eux. Et tant qu'ils ne traitent pas les cavaliers qui suivent une voie plus classique de bouchers c'est encore mieux !

Pour ce qui est de la prédominance des releveurs chez les ibériques que je retrouve chez mes Nokotas, j'ai une théorie toute personnelle là dessus sur la préservation de cette caractéristique chez ces chevaux. Les Nokotas sont élevés en élevage extensifs sur des centaines d'hectares de prairie, et vivaient auparavant en liberté dans les Badlands du Parc Theodore Roosevelt. Mes amis qui les élèvent n'ont jamais constaté de chevaux aux membres fracturés parmi les centaines de chevaux de leur ranch, alors que le terrain est très dangereux et parsemés de terriers de blaireaux, de véritables pièges à chevaux, constitués de trous de 30 cms de diamètre, cachés par les herbes et plongeant verticalement et profondément dans le sol. Hors ils galopent la tête en l'air en groupe dans ces prairies sans le moindre accident. En fait, ayant galopé avec l'un de ces chevaux dans la prairie, j'ai senti mon cheval envoyer soudainement un gros de cul pour reprendre ensuite son galop normalement. Un ami qui me suivait m'a alors montré le trou sur lequel je venais de galoper, et comment mon cheval sentant l'un de ses postérieurs s'enfoncer dans le trou s'est sauvé en poussant fortement de l'autre postérieur (d'où le coup de cul) et en relevant prestement le postérieur qui s'enfonçait. Cela n'est possible qu'avec des chevaux qui sont en mesure de relever extrêmement prestement leurs membres, et cette caractéristique se remarque dans leurs allures, on a parfois l'impression qu'ils posent les pieds sur un sol brûlant tellement ils relèvent vite les membres. Cela explique aussi l'avant main légère de ces chevaux, puisqu'il leur faut aussi assurer la capacité de relever tout aussi prestement un antérieur. :-)  

noibeu:
 Bh

Bien sur je suis d'accord avec vous sur le bénéfice qu'apporte le classique des anciens qu'on peut résumer ainsi: on prend on pousse et on invite le cheval à la pratique de toute la panoplie des exercices que comporte la basse école avec une prédominance sur l'épaule en dedans. Moi même je me suis usé mes fonds de culotte durant des années à cette pratique tant sur les chevaux de construction ibérique, fait en montant, et sur tout autres chevaux construit en descendant notamment les pur-sang et les selles farnçais. Evidemment sur les ibériques, de part l'orientation de la petite encolure plus portée à la flexion de ses ressorts et avec une grande encolure relativement soudée au tronc, c'était beaucoup plus facile de pouvoir prendre alors que sur les autres chevaux dont les encolures présentaient une orientation plus basse, une base éloignée du tronc, une petite encolure peu flexionnée dans le bon sens et un garrot décharné, sur ces chevaux là c'était la croix et la banière de prendre en espérant réorienté le segment cérébral et remplir les dépressions au niveau du garrot tout en les mettant en avant. Cette difficulté majeure j'ai pu la contourner en m'attaquant séparement à chaque coubures que comporte l'encolure et en mettant la priorité sur la courbure de la nuque. Sur ces chevaux là je me suis installé dans la première manière de Baucher et avec un certain succés je suis arrivé assez rapidement à mettre les chevaux en avant avec une encolure bien orientée la nuque légèrement audessus du garrot, toute la basse école y passé. Mais bien vite je m'aperçus de la difficullté de cette attitude surtout lorsque j'essayé d'obtenir le même degrès de rassembler que j'obtenais facilement sur les ibériques lors de l'épaule en dedans, dans l'autograndissement le cheval se mettait derrière la main en rouant son encolure vers le bas. J'étais pratiquement désarmé devant cette compensation si je ne mettais pas énormément de jambes, je m'épuisais et risquais la cabrade dès que la nuque remontait. J'étais loin d'être satisfait mais j'obtenais une basse école acceptable, le cheval était savant. j'obtenais un piaffer certes précipité, un piaffer de jambes uniquement, le cheval se diagonalisait, je m'en contentais. Jusqu'au jour ou j'ai croisé le QH, c'était en 1977.

La suite un peu plus tard.

   










 

chérif:
 
--- Citation de: "noibeu" ---Bh

Bien sur je suis d'accord avec vous sur le bénéfice qu'apporte le classique des anciens qu'on peut résumer ainsi: on prend on pousse et on invite le cheval à la pratique de toute la panoplie des exercices que comporte la basse école avec une prédominance sur l'épaule en dedans. Moi même je me suis usé mes fonds de culotte durant des années à cette pratique tant sur les chevaux de construction ibérique, fait en montant, et sur tout autres chevaux construit en descendant notamment les pur-sang et les selles farnçais. Evidemment sur les ibériques, de part l'orientation de la petite encolure plus portée à la flexion de ses ressorts et avec une grande encolure relativement soudée au tronc, c'était beaucoup plus facile de pouvoir prendre alors que sur les autres chevaux dont les encolures présentaient une orientation plus basse, une base éloignée du tronc, une petite encolure peu flexionnée dans le bon sens et un garrot décharné, sur ces chevaux là c'était la croix et la banière de prendre en espérant réorienté le segment cérébral et remplir les dépressions au niveau du garrot tout en les mettant en avant. Cette difficulté majeure j'ai pu la contourner en m'attaquant séparement à chaque coubures que comporte l'encolure et en mettant la priorité sur la courbure de la nuque. Sur ces chevaux là je me suis installé dans la première manière de Baucher et avec un certain succés je suis arrivé assez rapidement à mettre les chevaux en avant avec une encolure bien orientée la nuque légèrement audessus du garrot, toute la basse école y passé. Mais bien vite je m'aperçus de la difficullté de cette attitude surtout lorsque j'essayé d'obtenir le même degrès de rassembler que j'obtenais facilement sur les ibériques lors de l'épaule en dedans, dans l'autograndissement le cheval se mettait derrière la main en rouant son encolure vers le bas. J'étais pratiquement désarmé devant cette compensation si je ne mettais pas énormément de jambes, je m'épuisais et risquais la cabrade dès que la nuque remontait. J'étais loin d'être satisfait mais j'obtenais une basse école acceptable, le cheval était savant. j'obtenais un piaffer certes précipité, un piaffer de jambes uniquement, le cheval se diagonalisait, je m'en contentais. Jusqu'au jour ou j'ai croisé le QH, c'était en 1977.

La suite un peu plus tard.
--- Fin de citation ---
J'attend la suite !!

mhb:
 

 :D  

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