Equitation - Cheval > LA CHEVAUCHEE FANTASTIQUE
Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiieuh!
graouw:
--- Citation de: "Elfik" --- a dada, le truc, c'est que plus on progresse, plus on prend conscience que la marge de progrès est énorme et que le travail est bourré de nombreuses petites imperfections qu'on pourrait éviter avec plus de rigueur, ou plus de boulot.
Quand on commence à affiner ses sensations, on prend de plus en plus conscience des détails qui clochent, comme un problème sur une foulée que tu auras provoqué en n'étant pas à ta place, comme un postérieur qui marque un peu et qui indique une gêne ou une douleur du cheval... Et plus on affine ses sensations, plus on se dit qu'on a du boulot avant d'arriver au centaure!
Mais justement, c'est ce genre de séances où tu es globalement contente de toi qui permettent de pas désespérer :D
Nuno Oliveira disait un truc comme : il faut descendre de son cheval à la fin de la séance en étant satisfait de sa monture, et insatisfait vis à vis de soi-même, en ayant conscience des progrès et des points qui restent à améliorer.
Nienna : :-D
--- Fin de citation ---
Moi aussi je me sens toute petite, mais je suis bien d'accord avec toi! :oky: (et Nuno!)
En tous cas, régale nous de tes récits, je ne m'en lasse pas!
a dada!:
--- Citer ---Moi aussi je me sens toute petite, mais je suis bien d'accord avec toi! (et Nuno!)
En tous cas, régale nous de tes récits, je ne m'en lasse pas!
--- Citer ---
:oky:
--- Fin de citation ---
--- Fin de citation ---
douchka du Bonnetis:
J'adore ce passage de nuno oliveira, il est sur mon blog et j'y pense souvent.
Exactement c'est ça :
"Je m’incline devant le cavalier qui indifférent a ce qui se passe autour de lui, travaille le cheval pour lui, essaie d’atteindre un idéal et met pied-à-terre, la leçon terminée, satisfait et en même temps insatisfait. Satisfait parce que son travail a bien marché, insatisfait parce qu’il se sent très loin de l’idéal."
a dada!:
c'est trés touchant effectivement, tellment juste aussi
Elfik:
Merci Douchka :lol: il avait vraiment l'art de la formule ce chez Nuno... Il manque bien au paysage équestre, vivement le siècle prochain et l'éclosion d'un nouveau Maître comme lui!
Bon, sans transition, c'est mercredi soir, et mercredi soir c'est le jour de l'histoire.
Aujourd'hui, j'ai remonté Perle, celle du premier cours.
Elle est toujours aussi mal fichue la pauvre... Je crois que j'ai jamais aussi mal réussi à trouver ma place sur un cheval (et sur une selle, la selle qu'elle a aide pas...).
De fait, je peux plus utiliser ma selle, faut absolument que je refasse faire le siège, il se pourrait qu'une des sangles de l'arçon soit cassée. Chez Forestier, d'où elle vient, on me propose un devis à 300€ :wacko: Je voulais m'offrir une paire de bottes demi-mesure, je crois que ça attendra un moment...
Revenons à notre chameau, en fait, j'ai compris ce que je n'aimais pas : les chevaux sans avant-main. Elle, non seulement elle est montée en toboggan (à tel point qu'on doit lui mettre une croupière), mais en plus elle est freluquette du devant, avec une tendance à passer très rapidement derrière la main. Il faut énormément de jambes et peu de main, et elle est à côté de ça très difficile à "compacter" ; le relèvement du devant et report de poids sur l'arrière c'est coton. Surtout qu'elle recule pas. Y a un sacré chantier à entreprendre, mais là ça sera sans moi, j'ai autant de feeling avec elle qu'avec un paquet de mouchoirs.
Trêve de cassage de sucre sur le dos d'une pauvre jument qui n'a rien demandé à personne... Ce soir, on a sauté. Avant de sauté, on a détendu, évidemment, but du jeu : faire toutes les transitions descendantes en position d'équilibre. Ca casse pas trois pattes à un canard, mais c'est pas si simple pour mes cuissots, faudrait que je fasse un coup de step que ça serait pas du luxe. Après ça, donc, on a sauté.
Une croix, d'abord, abord au trot, on saute, on continue au galop, et on doit faire une transition à un point précis. Facile en soi, mais j'ai toujours pas de feeling avec Perle, je trouve vraiment pas ma place, je pense qu'on m'aurait prise en photo j'aurais nié que c'était moi dessus tellement ma position devait être affreuse.
Ensuite, même travail sur un vertical avec abord au galop. Elle est difficile à tenir au galop, la chamelle, mais elle a un équilibre meilleur, de façon assez paradoxale. Elle porte mieux et je trouve plus facilement ma place.
Et pour finir, la mono a mis une ligne de 2 verticaux à 70cm à enchaîner au galop, 4 longues ou 5 courtes, à nous de jouer sur l'équilibre pour faire un maximum de foulées avec des chevaux en équilibre. J'ai tendance à trop me rasseoir entre les barres pour équilibrer, Prof souhaiterait que je reste plus en équilibre, mais bon c'est pas elle qui porte le poids de mon derrière :D et puis je m'assieds pas je me mets en "équilibre 3 points" d'ailleurs, na. Plus j'enchaîne les passages, mieux je m'en tire, je réussis même à caser "presque" 6 foulées, mais bon je relâche trop au dernier moment et la dernière foulée se transforme en "petit pied" cafouilleur.
Les conclusions du jour :
1. ça faisait longtemps que j'avais pas sauté, je recommence à y prendre plaisir. J'ai beaucoup perdu en technique, quand même. A travailler.
2. n'importe quel cavalier peut monter n'importe quel cheval. On peut tirer des choses à peu près correctes de n'importe quel cheval (à condition d'en trouver les boutons, certes). On peut, en théorie, tirer la même chose de tous les chevaux. Mais le feeling, ça fait quand même beaucoup. On peut être un super bon cavalier, on peut avoir un cheval génial, si entre les deux y a pas le feeling, ça fera jamais d'étincelle... Même si la technique fait beaucoup, quand on n'a pas de feeling, on ne sortira jamais du lot.
Après cette philosophie de pilier de forum :mouselbier: je m'en vais retrouver mon copain Morphée. Salut!
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