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Tino Et Naba...

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Trougnette:
 Nous nous répartissons dans la carrière, Tino et moi pas trop loin de Naba bien sûr.
1er exercice : faire respecter son espace, sa bulle, en faisant reculer par une pression du licol, une main sur le mousqueton. Tino joue le mur de pierres puis petit à petit, devient plus léger. C’est très agréable.
Puis nous attaquons un des exercices- clé de la « méthode » : désengager les hanches.
Christophe nous montre avec un cheval d’école.
Même si nous l’avions travaillé avec Galguera, il faut dire que nous avions laissé péricliter la chose et nous faisions de l’approximatif. Point important : obtenir les 2 yeux du cheval. Et ça, je ne le faisais pas, laissant Tino regarder à droite ou à gauche, ou même ne pas me regarder du tout.
J’attaque l’exercice un peu trop violemment et la longe qui reposait dans le sable se soulève brusquement. Et comme avec moi, tout va généralement de travers, le vent s’y met et je me prends une ENORME volée de sable dans la g*****, notamment dans l’œil gauche. Je passerais la journée à pleurer (et je ne me débarrasserais du dernier grain de sable que le mardi matin). Ca commence bien.
Mais aveugle ou pas, pas question de lâcher le morceau.
Je dois y aller un peu fort pour me faire respecter, en tournant le bout de ma longe. Et là, Christophe me fait constater que je le tourne dans le mauvais sens.
Moi>  :?:
Ben oui, là si tu le touche, tu frappes son ventre par-dessous et pas la croupe par-dessus. Je ne vous raconte pas comment j’ai du faire fonctionner la boîte à neurones avant de faire tourner la longe le reste du stage. :rire:

Trougnette:
 Arf, j’ai oublié la petite anecdote du matin. En revenant aux écuries, nous croisons Andy. Nous lui demandons si il va mieux : Oui, mais j’ai mis une heure à m’habiller !

Trougnette:
 Ca y est, Tino désengage bien et j’obtiens une réponse avec un petit mouvement de la main, voire même en insistant avec mon regard (par intention).
3ème exercice : baisser la tête par pression du licol. Retour du mur de pierres. Là, j’ai la mauvaise idée de m’agenouiller, histoire d’avoir plus de force. Mauvaise réponse ! Arf… :wacko:
Il faut s’arc- bouter, tenir la longe ouverte sur le genou opposé au cheval et effectuer une pression vers le bas. Et si ça ne vient pas, balancer la tête du cheval, droite/ gauche et relâcher dès que le cheval à l’idée de baisser la tête. C’est le timing et là, j’ai des progrès à faire. :-(
Une fois l’exercice compris par la bête (le cheval, pas moi), même chose avec pression sur la nuque, en aidant le cheval avec une pression sur le licol. Pour ceux qui comme moi ont des problèmes psychomot’, ça fait fumer la cervelle. Mais Tino est bon élève. :blush:
4ème exercice et celui que je redoute le plus : la désensibilisation.
Même à la main, Tino se crispe et se met à faire des grimaces, avec le blanc des yeux et tout et tout. Il envoie même le postérieur quand je lui touche les flancs et le ventre… Il faut que j’arrête dès qu’il arrête, c'est-à-dire quand je touche une zone qui ne le fait pas réagir, mais il n’y en a pas. Grosse remise en question : Tino craint la main de l’homme, et pis encore, la mienne. Il réagit encore plus fort quand c’est Christophe qui le fait : il a carrément un mouvement de recul et cela confirme bien les échos que j’ai eus sur le passé de Tino…
Il faut que je me contente alors de son immobilité.Puis toujours avec la main, faire de grands mouvements avec le bras autour du cheval, puis caresser gentiment. Donc pour le 2 pattes, passer de mouvements vifs à doux… Encore du souci pour moi. :ermm:
Puis en courant autour du cheval, en jouant le type bourré…
Avec la longe : ça va à peu près, sauf lorsque par maladresse, je touche là où je ne visais pas du tout. Pauvre Tino, sa 2 pattes n’est vraiment pas douée. Christophe nous encourage à manipuler notre matériel à la maison, mais sur une barrière. :D
Les chevaux de la Cense s’endorment, même quand Christophe passe à la désensibilisation au stick et à la cordelette. Ca claque. Autant Batman qui est «visé » manque de s’affaler dans le sable tellement qu’il pionce, Tino qui est à 10m de là sort le blanc des yeux, se raidit, ronfle et manque de céder à la panique. Alors quand je commence à jouer du stick, c’est au secours on va tous mourir même si je joue le plus possible à ce qu’appelle Galguera : Ne bouge pas mon petit poney. C'est-à-dire que je limite au maximum mes mouvements pour éviter que Tino ne bouge.
Il passera de longues minutes avant que Tino n’arrête de bouger, même s’il est contracté comme une statue de bronze. Et aller le caresser à la main ensuite, on sent que c’est une torture pour lui, mais il encaisse.
Nous terminerons la matinée à les faire reculer en faisant onduler la longe et en passant par les 4 phases. Tino réagit dès la phase 2, puis 1. Malheureusement, je pense que le coup du stick juste avant m’aide beaucoup.
Sur le chemin du retour, je fais constater à Christophe que Tino me place systématiquement derrière son épaule. Ca tombe bien, le mener est au programme de l’après- midi… et ça dépassera de loin, toutes mes espérances. :D

Waxie:
 VITE VITE LA SUITE !!!!  :clapclap:  

cyrene11111:
 suis une fois de plus suspendue à ton récit...
mieux qu'un film, je m'y vois, ou plutot je vous y vois ...

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