Repas au restaurant, nous les 6 stagiaires et Christophe. Chacun y va de son anecdote personnelle. Andy mange à la table d'à côté, mais ça va, j’arrive à manger (oui, pour me couper l’appétit, faut vraiment y aller). :essen:
L’après- midi, nous attaquons des exercices qui me posent problème à la maison : bouger les hanches et les épaules –surtout les épaules ! En général Tino avance. :wacko: La réponse est simple : je ne me place pas là où il faut et ne fait pas les pressions là où il faut. :lunette:
Pour les hanches : placer la main à l’endroit où agit la jambe isolée et si le cheval avance, on amène la tête vers soi avec la longe. Et… ça marche ! Et des 2 côtés en plus. En fait, avant j’appuyais sur la croupe et je devais pousser comme une malade et en plus, il avançait… :lunette:
Pour les épaules, ce que je faisais n’allait pas du tout et forcément Tino fuyait en avant : j’appuyais comme une forcenée sur l’épaule. :biggl:
Alors qu’il faut se positionner à la hauteur de la tête, la pousser et quand le cheval va pour être déséquilibré, exercer une pression derrière le coude : et ça croise des antérieurs ! Waaaa !!! :w00t: Bon ça marche, mais que c’est difficile de changer sa manière de procéder, même si celle- ci ne fonctionnait pas ! Et en plus, faut avoir le bras long. Heureusement que Tino est court dans son avant- main ! :lol:
Ensuite, flexions d’encolure par pression du licol ou de la main sur le chanfrein. Je ne savais pas quoi faire lorsque Tino se mettait à tourner sur lui- même… ben il faut le laisser tourner et quand il s’arrête, tout relâcher ! CQFD.
Exercice que Tino maîtrisait pas trop mal, mais que du coup, j’obtiens avec plus de légèreté (le licol estampillé La Cense y est certainement pour quelque chose). Tout le monde rigole, car à chaque flexion, on entend toutes les vertèbres de Tino craquer jusqu’à l’autre bout de la carrière ! :-D
Le mener. Déjà, je tenais mon stick comme un cochon d’inde qui tient un balai. :chat2: Ah bon, ça se tient pas comme une baguette de pain ? Le stick se tient dans le prolongement du bras (mais ça fait mal au poignet !?), prêt à être frappé au sol devant le cheval pour faire respecter les distances ou reculer et prêt à pivoter vers l’arrière main pour donner du mouvement en avant. Et en position neutre quand tout va bien.
Nous parlons Hempfling et des positions de dominance et ce, par rapport à Tino qui me met systématiquement derrière son épaule et du fait qu’il faille que je me « batte » pour qu’il marche plus doucement. Là, Christophe nous indique que nous devons nous tenir les épaules (celles des 2 pattes) au niveau de l’encolure et en jouant plus ou moins sur l’éloignement avec la longe. La main côté cheval lui indique la direction. Tino se montre très attentif et réagit à mon moindre changement de rythme ou de direction. Je suis ravie (mais pas pour longtemps).