Nous nous répartissons dans la carrière, Tino et moi pas trop loin de Naba bien sûr.
1er exercice : faire respecter son espace, sa bulle, en faisant reculer par une pression du licol, une main sur le mousqueton. Tino joue le mur de pierres puis petit à petit, devient plus léger. C’est très agréable.
Puis nous attaquons un des exercices- clé de la « méthode » : désengager les hanches.
Christophe nous montre avec un cheval d’école.
Même si nous l’avions travaillé avec Galguera, il faut dire que nous avions laissé péricliter la chose et nous faisions de l’approximatif. Point important : obtenir les 2 yeux du cheval. Et ça, je ne le faisais pas, laissant Tino regarder à droite ou à gauche, ou même ne pas me regarder du tout.
J’attaque l’exercice un peu trop violemment et la longe qui reposait dans le sable se soulève brusquement. Et comme avec moi, tout va généralement de travers, le vent s’y met et je me prends une ENORME volée de sable dans la g*****, notamment dans l’œil gauche. Je passerais la journée à pleurer (et je ne me débarrasserais du dernier grain de sable que le mardi matin). Ca commence bien.
Mais aveugle ou pas, pas question de lâcher le morceau.
Je dois y aller un peu fort pour me faire respecter, en tournant le bout de ma longe. Et là, Christophe me fait constater que je le tourne dans le mauvais sens.
Moi> :?:
Ben oui, là si tu le touche, tu frappes son ventre par-dessous et pas la croupe par-dessus. Je ne vous raconte pas comment j’ai du faire fonctionner la boîte à neurones avant de faire tourner la longe le reste du stage. :rire: