C'est vrai que c'est énervant de ferrer quand le cheval ne l'a jamais été et qu'il a de beaux pieds pas sensibles.
Je me poserais (et je me la suis d'ailleurs posée) peut-être la question si mon cheval vivait et travaillait au quotidien sur terrains durs. C'est un peu le cheminement qu'a fait Galg, je crois, et qui fait que ça va bien même sur terrains durs. Mais elle chausse quand même pour les courses et elle a bien raison.
Car ce qui va très bien pour une rando de 40 km, ce n'est pas nécessairement viable pour une endurance de 40 km.
Pour l'endurance, se rajoute encore le facteur vitesse : non seulement tu fais de la distance en TT, mais en plus, c'est pas au rythme prom prom. Là, ça commence à faire beaucoup ...
Ici, je pense que tu auras toujours le souci de terrain de vie qui ne prépare pas du tout le pied à faire de la distance sur terrains durs. Donc tu seras amenée à le chausser d'une façon ou d'une autre. Si tu voulais vraiment tester la viabilité du pied nu à long terme pour l'endurance, il faudrait que ton cheval vive et travaille sur terrains durs au quotidien. Ca ne sera pas possible là où tes chevaux sont.
Pareil pour BH qui a les terrains de Chantilly pour terrain de jeu. Si BH n'est pas non plus convaincu, après avoir expérimenté, c'est sans doute qu'il a rencontré les limites du pied nu dans cette discipline, probablement.
Le cheval court les distances, mais à l'arrivée, les cavaliers ont souvent des soucis d'élimination pour irrégularité ou boiterie qui, même sans gravité, ne passent pas au contrôle véto.