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[Black Hills]

 Il faut savoir distinguer entre jeu de l'amitié (et là c'est bien si le cheval le gagne) et le jeu du porc-épic que le cheval ne doit pas gagner.

En clair savoir distinguer le cheval qui vient gentiment poser sa tête contre nous (ça c'est super) et celui qui commence comme ça et ensuite va POUSSER. Là on n'est pas obligé de se fâcher ou de le repousser, mais il est important de devenir "dur" et de ne pas céder d'un millimètre. Plus on sera "solide" et moins le cheval poussera. Si l'on est mou est que le cheval gagne 10 cms, alors le prochain coup il poussera plus fort.

[Black Hills]

 Et si bien entendu il a pris l'habitude de pousser, et que l'on n'a pas la force physique de résister à des grands coups de tête, alors on ne manipule le cheval pendant un temps qu'avec un licol de corde et on est attentif, et on essaie de mettre un petit coup sec au moment précis du coup de tête, comme si c'était le cheval qui se cognait. Pas avant (c'est injuste) et pas après (c'est trop tard).

[mhb]

 donc en fait si je comprend bien, à partir du moment où il commence à pousser, c'est le début d'un test d'autorité / dominance un peu comme le fait de se faire marcher sur le pied ?

[Gaeto]

 Ah super. Je suivrais tes conseils, BH, ça répond entièrement à ma question.

Et ça correspond bien à la personnalité de mon poulain. Super gentil et agréable mais qui tâte encore le terrain vis-à-vis de nous, humain. Donc c'est une période charnière, j'essaierai de ne plus louper une occasion de tenir bon face à ses énormes câlins !!!

[zigara]

 Moi aussi, je serais donc plus vigilente face à ce comportement  :blush:  

[Black Hills]

 donc en fait si je comprend bien, à partir du moment où il commence à pousser, c'est le début d'un test d'autorité / dominance un peu comme le fait de se faire marcher sur le pied ?

Je suis très circonspect vis à vis des termes "autorité/dominance", ça met souvent de la confusion dans la tête des gens.

Pour dire les choses simplement, j'essaye de rechercher une confiance réciproque (le cheval n'a pas peur de moi et je n'ai pas peur de lui) qui peut permettre une proximité, de la sécurité et permet si nécessaire de soigner (le cheval peut être touché partout).

Cette relation de confiance est un socle sur lequel j'essaye ensuite d'obtenir la mobilité du cheval, mais là je ne souhaite pas que ce soit réciproque (je veux qu'il bouge à ma demande, mais je ne veux pas que lui me fasse bouger).