Une fois n'est pas coutume, c'est à T. que je donne la parole pour commencer... Il m'engueule parce que je suis jamais contente de moi.
bon alors, espèce de grosse nouille, dans un premier temps remontée de bretelles.
Petit 1: puisses-tu penser belle enfant que je ne sache le pourquoi du comment des choses que je te demande? Je sais qu'avec toi pour avoir ce que je veux il faut inévitablement que je demande plus, pour te faire outrepasser tes limites. C'est ce que j'ai fait. Ta séance consistait à te faire partir au galop correctement, le reste c'était de la pisse d'âne, je savais que tu allais échouer. (commentaire de moi : tu parles Charles, oui j'm'ai plantée!)
Petit 2 : je voudrais bien que tu ne me fasse pas du brossage de tête injustifié, ça risque de te miner le moral et tu n'en a point besoin jeune Jedi, je me fais un plaisir de le faire moi-même, il serait dommage que tu m'ôtes ce plaisir.
Plus sérieusement, la séance était très bonne je ne connais pas beaucoup de cavaliers qui sont capables de m'enquiller des cessions au galop correctement au départ d'une contre-épaule pour la première fois. Plusieurs choses t'ont déstabilisée, le cheval tu ne le connaissais pas ; le mors c'était ta première utilisation ; et tes automatismes ne sont pas encore acquis. Tu penses encore trop, tu mets encore trop de tout et pas assez de rien. En bref, je suis content car sur la fin les aides de départ sont plus discrètes .Merci c'est du bon travail et je sais que cette séance t'a été pénible a cause de la chaleur et du travail demandé, tu en as chié, je le sais pertinemment. Merci beau travailEt là vous savez pas l'humilité qu'il me faut pour vous montrer la vidéo, mauvaise comme je me sens. Mais je dois mettre ma fierté dans ma poche, pour progresser. Ca passe aussi par là.
http://dai.ly/aX20iB' target='_blank'>
http://dai.ly/aX20iBBon. A mon tour.
Honnêtement c'est moins pire que ce que je pensais. D'un point de vue position, et surtout du dos, les jambes c'est une cata ou presque, je m'accroche avec les genoux au lieu de laisser ma jambe descendre ; mais je pensais être complètement voûtée et épouvantail, et bon, c'est moins pire que ce à quoi je m'attendais.
J'ai quand même vécu ... comment dire... un moment difficile hier. Entre le nouveau cheval (Jahir, barbe-arabe obèse aux allures - confortables certes - de trottinette) avec son mors que j'osais pas toucher (genre à branches et gourmette), le nouvel exercice, les difficultés causées par les 2 préalables et surtout la chaleur écrasante, je vais pas dire que j'ai pris mon pied comme une dingue.
Les exercices étaient pas hyper compliqués en soi : départ au galop, puis demi-volte en contre-épaule, rejoindre la piste en cession à la jambe. Mais bon le galop a foutu le bazar dans mes fragiles acquis, il a fallu que je me forge une proto-assiette vitesse grand V (surtout que là ça doit fonctionner deux fois plus vite qu'avec le grand Toon qui déculasse MAIS décompose), il fallait que je pense fesse intérieure rêne extérieure poids à droite puis à gauche et AAAAAAAAAAH! mes neurones mis à mal sous la bombe n'ont pas résisté, ou si peu.
J'avoue avoir perdu mon sang-froid ou du moins avoir tout fait pour ne pas le perdre, et quand il a fallu mettre pied à terre ça a été plus un soulagement qu'autre chose, bien qu'il m'a fallu du temps pour redescendre en pression.
T. m'avait promis un cours violent... j'ai pas été déçue. Pis le soir au resto je m'endormais dans ma salade, je vous raconte pas la gueule de mon mec, le pauvre!
Mais encore une fois, à la fois leçon d'humilité et preuve par 3 que je peux le faire, que je suis pas une cause de cierge à Ste Rita, patronne des cas désespérés. Et ça me donne la gniaque pour m'accrocher, citius altius fortius diraient certains.