De profundis clamavi, dirait ce bon vieux camé de Baudelaire.
Du fond de mon canapé de douleur (et pourtant je me suis étirée en mettant pied à terre), je médite sur ma chronique du jour.
Je réfléchis à ce qui s'est passé tout à l'heure avec ce bon vieux noiraud (hé oui désolée, pas de cheval plus porteur en rayon - et pourtant, aujourd'hui, c'était bien mieux!) et je me dis que finalement, je devrais pouvoir peut-être un jour ressembler à autre chose qu'un touriste en goguette, VOIRE être présentable sur un rectangle.
L'histoire ne dit pas par contre si j'arriverai à faire des pions à Ubis, mais si tu veux mon avis c'est mal barr'

Pas grave, je m'entraînerais à la natte d'étalon (et celui qui suggère la coupe en brosse, je lui ferai une coupe en brosse maison, on verra s'il la suggère toujours après ça :twistt: )
Trêve de digression.
Aujourd'hui, j'ai eu droit à une camera-woman de choc, ma chère, très chère Marlène, qui était venue il y a 15 jours. Elle s'apprête à troquer sa bonne vieille Continental pour un désabricottage© en règle avec un tape-cul anglais, ses tiags contre ses Sergio Grasso, son Wrangler contre un collant de Superman, etc etc etc. Vivement la Pentecôte, pour une fois c'est moi qui vais rigoler.
Re-trêve de digression.
C'est donc une vidéo de bonne qualité que je serai à même de vous présenter aujourd'hui. Mais avant l'image, les sous-titres.
Leçon du jour : la place des jambes, le trot enlevé sans pédales, de l'usage latéral du bassin. Ah, et on a tenté de me faire piaffer, mais juste moi, sans cheval. Tellement morte de rire que j'ai pas pu, j'essaierai plus sérieusement la prochaine fois. Ah, et apprendre à monter sans étrier (mais avec une aide). Grosse marrade.
Bref. T. détend le kéké, un peu trop kéké (ha ces trotteurs...) Après m'être hissée péniblement là-haut, avoir pris mes marques, on commence
par du trot enlevé sans étriers. Révélation : le trot enlevé, c'est du trot assis. Ne pas chercher à s'enlever de la selle, surtout pas. C'est le jeu d'amortissement de la colonne, conjugué au serrage des cannes un temps sur deux, qui provoque le trot enlevé. "avec ta colonne, naturellement en forme de S, tu fais un C", dit T.
Je m'applique à garder mes jambes en place, à maintenir mes omoplates fermés et mes coudes au corps. Les sensations commencent à venir, petit à petit. Si bien que j'ai voulu en faire trop, c'était le risque ; je me suis risquée à trop de trot, et j'ai persisté après avoir commencé à être déséquilibrée. Stupide que je suis! Evidemment, si y a une foulée qui merde, les suivantes peuvent pas être bien. J'ai transgressé la règle d'or, "bien, peu, mais souvent".
Première vidéo :
http://www.dailymotion.com/video/xdaki9_sanstitre-0001_animals' target='_blank'>
http://www.dailymotion.com/video/xdaki9_sa...re-0001_animalsOn voit clairement sur mon trot enlevé que je cherche trop à lever mon gros pétard... Je force trop, j'en fais trop.
Ah, j'espère que vous appréciez la séance de torture avec mise en place des pattounes... Ca fait mal. Très.
Et vous avez entendu? J'en suis à ma 2e vraie séance, il m'en reste 12 pour être au top dans ma position selon Baucher... Mais nooooon j'ai pas la pression!
Deuxième partie de séance... les vidéos chargent.