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Auteur Sujet: "racontez- Nous Votre Première Rencontre"  (Lu 12060 fois)

Chèvre-Blue85

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"racontez- Nous Votre Première Rencontre"
« le: août 23, 2010, 02:32:02 pm »

         

         Après avoir répondu à une annonce, dans votre club ou autre, vous tombez sur le cheval de vos rêve, ou vous vous dite " jamais de ça chez moi!!!" et finalement, si :blink: . Quelques soit vos histoires ALLEZ, ALLEZ!!! racontez!  :cheval:  
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iberikfreak

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"racontez- Nous Votre Première Rencontre"
« Réponse #1 le: août 23, 2010, 03:27:16 pm »

 Pour ma part, tout a commencé quand j'ai mis en vente mon premier cheval, Vega.
Après l'accident, je ne voulais plus de cheval à moi, en tout cas, pas pendant deux ou trois ans. J'étais terrifiée, épuisée après un an à le soigner et à essuyer les platres (cheval difficile, très dominant), et je n'avais plus un sous.
Je désespérais de lui trouver une maison, car j'avais peur qu'il blesse quelqu'un, ou que les personnes ne s'en sortent pas et l'envoient au couteau.
J'ai fini, avec l'aide de Magali, par lui trouver un propriétaire fou d'ibériques qui aimait ce genre de caractère (cheval dominant mais très expressif et charismatique).
Seulement voila... il avait déja 2 chevaux, et pour me prendre le mien, je devais prendre l'un des deux siens.
J'avais le choix entre un lusitanien PP de 11 ans mis en haute école (et totalement fou) et un hongre cruzado isabelle de 14 ans plutot tranquille.
Je ne voulais pas du lusitanien. Et je ne voyais pas non plus l'intérêt d'acheter un cheval de 14 ans, qui plus est, je ne voulais plus d'ibérique...
Le monsieur m'a dit "j'ai le cheval parfait pour toi", et moi, je me suis dit "hum, oui oui, mais biensur!!!", je n'y croyais pas du tout.
Mais je voulais tellement que mon cheval aille dans cette famille que je suis quand même allée voir, à reculons, El Dorado.
Et pour finir, des les premiers instants où je l'ai vu, son regard doux, ses mouvements lents, sa force tranquille, je me suis sentie en confiance. Je l'ai monté (première remise en selle après mon accident), et j'ai tout de suite su que je voulais bien tenter ma chance avec lui.
Il est arrivé deux semaines plus tard pour un mois d'essai, et n'est jamais reparti.
C'est le Cheval de ma Vie, le monsieur avait bien raison. Voila maintenant bientot 3 ans que notre relation se tisse, et j'en découvre toujours autant avec lui! voila  :coeur:
 
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Chèvre-Blue85

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"racontez- Nous Votre Première Rencontre"
« Réponse #2 le: août 23, 2010, 03:36:20 pm »

 En voilà une belle rencontre :coeur:  :coeur:  :coeur:  .
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annef

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"racontez- Nous Votre Première Rencontre"
« Réponse #3 le: août 23, 2010, 03:38:26 pm »

 c'est tout émotionnant de repenser à ces moments là ibé...  :crying:  :love2:  
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Lilybulle

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"racontez- Nous Votre Première Rencontre"
« Réponse #4 le: août 23, 2010, 04:10:22 pm »

 Bah pour moi ce serait Oura'  :-)

Ça ne fait qu'un mois que je l'ai et c'est ma première demi-pension. D'ailleurs, c'est pour cela que ce petit jeune de 155 cm prend autant de place dans ma tête.

Allez, on reprend au début :

Fin juillet, je me lance... ça y est je me sens prête à m'occuper d'un cheval. Mais les finances c'est pas encore ça... alors on va encore attendre pour devenir proprio. Je me tourne donc vers la demi-pension. J'écume les annonces sur différents sites "spécialisés", mais rien dans ma région ou dans mes prix. Je tente un site d'annonces plus général, on ne sait jamais. Et là, BINGO, un petit appalosa de 3 ans me tend les bras...

http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=8681179267053439.jpg' target='_blank'>

Bon ok, c'est un peu loin de chez moi. J'habite à Nancy et lui est dans un pré à Charmes dans le Vosges à 40 min. Mais regardez sa bouille ! Je fonds...  
Je prend contact avec sa propriétaire, le jour même.

Quelques heures plus tard, rendez-vous est pris pour le lendemain soir. Ouhhh ça va vite, ça me fait un peu peur. Est -ce que je suis prête, est-ce que je peux assumer financièrement (je suis seule, n'ai qu'un salaire), en plus le loulou est tout jeune, est-ce que j'ai le niveau ???  :?: Le doute m'assaille.

Le lendemain, entre appréhension et excitation, je me rend en compagnie d'une amie à Charmes. Je stresse dans la voiture, mon amie qui n'y connait rien en chevaux (elle en a peur) me submerge de questions auxquelles je n'arrive à répondre... j'ai la tête ailleurs. On passe prendre la proprio : surprise, elle à 17 ans... waa je m'y attendais pas. Le courant passe super bien, elle me parle du Loulou, me dit qu'il a été débourré en avril (et hop re-appréhension... :ermm:), qu'il est adorable, une vrai crème.

Elle cherche quelqu'un pour lui depuis 3 mois... car ses parents déménagent et elle ne pourra plus le monter... Hein, quoi ??? alors c'est une pension complète là... j'hallucine (surtout vu le prix qu'elle me demande) et ça m'angoisse d'autant plus, je vais devoir m'en occuper toute seule... grosse responsabilité...  :huh: Je lui reparle tout de suite de mon niveau, que c'est ma première dp, que je n'ai jamais eu à m'occuper d'un cheval. Je suis honnête, j'ai pas du tout envie de lui "casser" son cheval. Mais ça n'a pas l'air de l'affoler, bon... ok.

On arrive devant le pré. Loulou est là, un petit hongre appalosa grisonnant. Je l'approche sans problème. Il se laisse caresser, passer le licol, longer... rien à dire, c'est une crème. On le prépare, pas un soucis, il donne les pieds sans mal(bon il a du mal à se porter, donc c'est parfois acrobatique mais rien de plus), on sangle sans problème, bride et mors ne l'affectent même pas... euhh t'es sûre qu'il n'a que 3 ans ???  :blink:

Allez, c'est l'heure de monter... je met mon gilet de protec... après tout il n'a que 3 ans, je ne le connais pas... on ne sait jamais. J'enfourche le monstre. Ah au fait t'es la première à le monter à part moi... ET PAF, coup de stress de nouveau...  :wacko: Mais non, nickel... vraiment nickel. Oui il ne connait rien, il sait marcher, trotter et galoper. point. mais alors, pas vicieux pour 2 sous. Un amourrrrrr  :clapclap:

Bon bah, allez c'est ok. Cassi, sa proprio est heureuse car elle trouve qu'on s'entend bien et que je monte bien (OUF soulagement) et moi bah je suis pas encore très rassurée, mais je sais que ça viendra. Donc on signe les papiers, on se met d'accord et voilà, je monterai Loulou quand bon me semble, pour de la ballade, du dressage (un peu les bases) et pourquoi l'initier au saut plus tard. Waaa tout ça ??? Je vais y arriver ? Bon heureusement, je continue à monter en club à côté, faut qu'on me corrige, que je m'améliore et que je ne reproduise pas mes erreurs sur Loulou.

Ca fera un mois cette semaine que je monte Loulou, on a déjà fait pas mal de sorties (en moyenne 3 fois par semaine). Il est encore LOIN d'être un bon cheval, mais il a un caractère en or et est volontaire dans son apprentissage. Jamais je n'avais encore vu un jeune cheval si proche de l'homme, attentif et à l'écoute de son cavalier. A croire, même, qu'il s'en remet totalement à lui. Un amour.

Je pense que sa propriétaire est un peu "folle" de me l'avoir confié, je lui ai dit et d'ailleurs, son entourage lui a dit aussi. Je ne suis pas une grande cavalière et j'ai moi aussi tout à apprendre dans cette aventure. En tout cas, elle me fait totalement confiance et je vais tout faire pour ne pas la décevoir.

Voilà mon histoire, qui d'ailleurs, ne fait que commencer  :lol:  
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iberikfreak

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"racontez- Nous Votre Première Rencontre"
« Réponse #5 le: août 23, 2010, 04:28:06 pm »

 Longue vie à ta nouvelle histoire alors!!!  :coeur:  

allez, pour les nostalgiques, mon histoire avec El Do telle que je l'ai écrite à l'époque (attention, roman!) :

El Dorado est arrivé dans ma vie un dimanche d’octobre 2007.
 
Je venais de subir un échec cuisant avec mon premier cheval Vega, un Pure Race Espagnol de 6 ans  . Je décidais donc, le cœur en peine et l’âme déchirée de me séparer de Vega… ce cheval que j’avais tant aimé, pour lequel j’avais tout donné.
A cette époque, mi octobre donc, écorchée vive par cette terrible épreuve, déchirée entre mon amour inconditionnel pour les chevaux et une terreur viscérale de remonter, je ne voulais plus avoir de cheval à moi. Je ne me sentais plus capable de leur faire à nouveau confiance.
J’étais habitée par la peur de mourir, ou pire encore, de vivre paralysée ou dans un état ne me permettant plus d’approcher les chevaux.
A pied, tout se passait bien, je prenais beaucoup de plaisir au travail, mais sur leur dos, ils devenaient pour moi un danger mortel, des machines à tuer.
Quelle douleur de vivre une telle terreur et de ne pas pouvoir s’en débarrasser. J’aurai donné n’importe quoi pour redevenir mon ancien moi, et pour faire disparaitre cette peur qui empêchait tout plaisir, et qui me rendait si malheureuse…
 
Je ne voulais pas arrêter de monter pour autant. Mais je ne voulais plus monter seule. Et plus gérer un seul cheval.
 
Dans la continuité de mon travail à pied et de mon idée de l’éducation et de l’équitation, j’avais comme projet, dès la vente de Vega, de prendre des cours d’équitation western. Attirée depuis longtemps par ces méthodes, et aussi, il faut bien l’avouer, par les chevaux américains (quarter horses surtout…), je me disais que je pourrai ainsi me remettre en confiance dans le calme et la sécurité, et que d’ici quelques années, quand mes plaies seraient guéries, je passerai à nouveau à l’acte et redeviendrai propriétaire.
 
Je crois au destin.

Et rien ne s’est passé comme prévu…

Je n’arrivais plus à m’occuper de Vega. Je continuais de venir régulièrement, mais c’était un véritable supplice de croiser son regard, de caresser son pelage. Je ne pouvais plus, comme avant, enfouir ma tête dans sa crinière, et rester ainsi à pleurer pour me soulager.
Il fallait qu’il parte, vite, le plus vite possible.
Mais je ne pouvais me résigner à le laisser n’importe où, je voulais à tout prix une bonne maison pour lui. Pas facile avec les blessures qu’il avait subi, et dont il était remis…
Mes amis m’ont secouru. Elodie et Olivier. Je les remercie du fond du cœur.
Et encore une fois… c’est Magali qui a été mon salut. Elle m’a présenté un monsieur qui cherchait précisément un jeune ibérique pour prendre la relève.
Possédant lui-même deux ibériques, dont un mis en haute école, il voulait à tout prix reprendre le flambeau avec un jeune cheval énergique et charismatique. Sa première visite à Vega a été une révélation. Un vrai coup de foudre entre eux, une connexion immédiate. C’était limpide : ils étaient faits pour se rencontrer.
 
J’étais pleine d’espoirs que Vega parte dans cette maison. Mais Mr P. me fit brutalement tomber de mon petit nuage.
Il était d’accord pour prendre Vega… mais uniquement si je lui échangeais contre un de ses deux chevaux. Il ne voulait pas ajouter d’argent, et ne pouvait pas accueillir trois chevaux chez lui. Quel coup dur !!! Je voyais tout s’écrouler à nouveau.
 
Il me dit alors qu’il possédait LE cheval qu’il me fallait vu mon état. Une montagne de gentillesse, un cheval doux et patient qui me pardonnerait mes erreurs, et ne tenterait jamais rien contre moi. Je me suis tout de suite dit qu’il cherchait à m’amadouer. La mort dans l’âme, j’acceptais quand même étudier la question, sans trop y croire. …
 
J’en parlais alors à mon homme. Peu convaincue. Il était d’accord pour venir voir le cheval avec moi. Je rappellai donc Mr P. pour prendre rendez vous pour le dimanche suivant. Je ne savais rien de ce cheval, si ce n’est son nom : El Dorado, son âge, 14 ans, et sa robe : Isabelle

Dimanche matin. On se lève assez tot avec mon homme. Je traine un peu la patte, mais une petite lumière s’est allumée dans mon esprit. La curiosité.
J’enfile ma tenue, prends l’appareil photo dans ma poche, et en route. On passe à l’écurie chercher ma selle pour l’essayer sur le loulou… c’est un peu la pantoufle de vair, je ne peux pas me permettre de racheter du matériel. De toute manière, j’y vais sans y croire.
Nous avons de la chance car il fait beau ce matin la. Comme le jour de l’essai de Vega, un grand soleil illumine le ciel. Nous roulons un moment, Tarare est à environ une heure de chez nous.
Je commence à angoisser un peu. Suis-je vraiment prête pour reprendre un cheval ? Je n’en ai pas envie. Comment vais-je faire pour m’investir avec lui ? La place qu’occupe Vega dans mon cœur n’est pas libre !!! 14 ans, ce n’est pas tout jeune ! J’espérais plus un cheval d’une dizaine d’années maximum ! Un ibérique, mis classique en plus, et mes rêves de western ?
Je me dis que cette histoire n’est qu’une sombre fumisterie. Mais en même temps, je ne peux m’empêcher d’espérer, de me dire que mon futur cheval est peut être au bout de la route.
 
Après nous être trompés de route, nous rappelons Mr P. qui nous donne de nouvelles indications, un tantinet agacé.
Nous grimpons sur les hauteurs, le paysage est à couper le souffle. Puis, au loin, dans cette campagne sauvage et vierge, sur l’autre versant de la colline, j’aperçois un cheval qui tourne en longe. Les battements de mon cœur s’accélèrent, il vient frapper fort dans ma poitrine. La joie émerge en moi, une joie extatique, un émerveillement. J’ai envie de sauter de la voiture et de courir vers ce cheval. Pourtant, ce n’est qu’un tout petit cheval au loin. Mais son attitude est paisible, ses allures sont aériennes et tranquilles. Je ne tiens plus en place.
Nous nous garons enfin, et je saute littéralement de voiture…
 
Et je croise son regard pour la première fois…

Son regard est un écrin de velours, de paix et de gentillesse. Un océan de bonté qui respire le calme et la tendresse. Mon homme est sous le charme aussi.
Je m’approche pour le caresser.
Puis je le regarde tourner. Il est plein de belles rondeur, une encolure massive, un dos solide, des crins tout emmélés et une magnifique robe pommelée et dorée. Il se déplace avec légereté, malgré sa solide carrure.
Mr P. se met en selle. Et il enchaine les appuyés, pas espagnol, trot espagnol et autres. Je n’en perds pas une miette. Le cheval est concentré, attentif, calme et volontaire. Il n’aime pas la bride, et n’a visiblement pas l’habitude d’être placé.
Je m’en fiche royalement, je ne monte pas en bride, et mon premier objectif est de reprendre confiance, par de faire de le sortir sur des carrés.
Puis, c’est enfin mon tour.
J’insiste pour débrider et déseller moi-même le cheval, et lui faire son pansage. Il ne bouge pas à l’attache, et se laisse toucher partout. Il est très calin.
Le cœur battant, je lui mets ma selle et je demande à le monter en mors de filet simple.
Je suis si émue que je n’arrive même pas à brider correctement.
 
Puis je mets le pied à l’étrier. Je n’ai pas remonté depuis mon accident. Mais je me sens bien avec ce gros cheval jaune. Il ne bouge pas au montoir. Il tient parfaitement l’immobilité. Premier passage réussi !
Je le mets au pas sur la piste. Il est un peu raide, mais extrèmement confortable. Je tente un arrêt, et la réponse ne se fait pas attendre. Il obtempère immédiatement. Deuxième passage réussi !!!
Je m’autorise alors un petit trot assis. Je ressemble à un pantin, car je suis très émue. Je monte comme une débutante, rennes trop longues, dos pas tenu, mais qu’est ce que me sens bien dans ses petites allures calmes et confortables !
Puis, l’inattendu, je demande le départ au galop. Et la, le bonheur total, un petit galop cadencé et rassemblé, je suis aux anges. Transitions descendantes immédiates et propres.
Je descends.
 
Si ce cheval n’est pas capable de me remettre en confiance, aucun autre ne le pourra. Je suis conquise par sa générosité et par son regard. J’accepte l’échange.
 
Jusqu’au jour de la livraison, je n’ose même pas regarder les photos tellement j’ai peur qu’à la dernière minute, quelque chose m’échappe. Mon homme est très heureux aussi.
 
Mr P. et moi nous mettons d’accord pour prendre les chevaux à l’essai pendant un mois. Rendez vous est pris pour le 2 novembre, il me livrera El Dorado et repartira avec Vega…

Le samedi 2 novembre... je me suis réveillée, en même temps impatiente et terrifiée ce matin la. J'ai évité de penser. Je suis allée ramener Marie et Ennes à la gare. Et, pendant le trajet, j'ai reçu l'appel. Mr P. me prévenait qu'il arrivait à 15h avec El Dorado et ses papiers, et qu'il fallait que mon cheval soit prêt à embarquer. Mon coeur s'est serré très fort, ma gorge s'est asséchée, mes jambes ont commencé à trembler. J'ai enfin réalisé qu'il allait partir. J'ai enfin réalisé quel vide il allait laisser dans ma vie. Un vent glacial m'a traversé et a laissé place à une immense tristesse. Mes yeux se sont brouillés de larmes, je n'avais plus aucune force. Mon homme est venu me rejoindre et m'a invité au restaurant pour penser à autre chose. Ca m'a énormément touchée. Je sais que je suis pénible avec mes chevaux, qu'ils prennent une telle place dans ma vie... parfois, j'ai peur de trop tirer sur la corde. Et dans ces moments difficiles, le sentir prêt à m'épauler, c'est le plus grand réconfort, la plus douce chaleur qui soit... A 14h30 nous sommes donc allés à l'écurie. J'ai décidé de faire un bon pansage à Vega avant son départ. On est descendus à son paddock avec un seau de carottes. En haut du chemin qui mène aux paddocks, j'ai fait un pas, et, submergée, j'ai fondu en larmes. De gros sanglots. Quelle souffrance, c'était affreux, j'avais l'impression de le trahir. Dans le paddock, j'avais du mal à le brosser, à le caresser. Mais il FALLAIT que je lui dise au revoir. Ils sont arrivés à 15h pile. A peine eu le temps de lui faire mes adieux. El Dorado est descendu calmement du van, nous l'avons tout de suite laché dans un paddock. Puis nous sommes allés faire les papiers. Un moment atroce que je préfère ne pas raconter. Pendant ce temps, mon homme avait disparu. Enfin, nous sommes allés chercher Vega dans son pré. Ils l'ont embarqué, j'ai croisé son regard une dernière fois, je lui ai donné une carotte... c'est bête... mais je voulais le faire. Le van a fait demi tour, j'ai tout laché, et je me suis effondrée dans les bras de mon homme, inconsolable. El Dorado était dans son paddock, les yeux ronds. Il n'a pas compris qu'on le laisse là. J'ai repris un peu mes esprits, mais je ne parvenais pas à le regarder, à le toucher. Il volait la place de Vega. Puis je me suis dit que le pauvre, il devait être bien perdu au milieu de nulle part avec tous ces inconnus, sans son copain de pré qu'il avait depuis 10 ans. Lui aussi était malheureux, et il n'avait pas demandé à être là. Nous l'avons donc pris en main avec mon homme, et lui avons fait faire le tour du propriétaire. Il était complètement stressé le pauvre. J'étais si émue et fragile que c'est finalement mon homme qui l'a géré ce jour la. Nous avons mis des carottes dans son boxe, et sommes partis... il allait falloir faire mon deuil... et apprendre à apprivoiser et à me laisser apprivoiser par mon nouveau compagnon Dans la voiture, mon homme m'a donné ce qu'il était allé recueillir pendant la signature... une mèche de crins de Vega...

Dimanche 3 novembre. Le soleil est toujours la. Le dimanche, les chevaux sont sortis par leur propriétaire si ceux-ci le désirent.
Je suis soucieuse de l’état d’El Dorado qui n’a jamais mis les pieds dans un boxe auparavant.
Lorsque j’arrive à l’écurie, mon nouveau compagnon est en sueur, sur l’œil, et assez nerveux. La porte du boxe à peine entre ouverte, il essaie de forcer le passage.
Je suis fatiguée. Et c’est dur pour moi, psychologiquement surtout. Je fais appel à une autre propriétaire pour m’aider. Nous lui passons le licol alors que la porte du boxe est encore fermée, et dès qu’on l’ouvre, il se jette dehors. Aucun respect, mais pas de méchanceté non plus, il est toujours perdu et en plein stress.
Je décide de ne pas l’attacher tout de suite, et le lache au paddock. Il part au petit trot et va brouter. Je le laisse tranquille un moment.
 
Au bout d’une petite heure, je retourne le voir. Il vient vers moi, première victoire !
Je commence à le caresser un peu partout. Il ne bronche pas. Puis je tente de le caresser à droite, et la, il me barre le passage, et tourne pour m’empêcher d’approcher . Visiblement, il n’a pas l’habitude d’être abordé par la droite. Je mets 5 bonnes minutes à pouvoir passer sans qu’il ne tourne. Il est tendu. Je caresse partout, il reste sans bouger. Je le laisse la dessus.
 
En fin de journée, je reviens le chercher pour lui faire un bon pansage. Pas de soucis particulier. Je lui ai également préparé un bon seau de pommes carottes que j’ai laissé dans le boxe, afin qu’il trouve un peu de plaisir à rentrer dans sa nouvelle maison.
 
Je n’arrive pas à me dire que c’est mon cheval. Comme si on me l’avait confié…

Et voila!!!  :-o
 
 
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Lilybulle

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"racontez- Nous Votre Première Rencontre"
« Réponse #6 le: août 23, 2010, 04:31:04 pm »

 Quelle belle histoire. Une vraie rencontre.  :lol:
 
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annef

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"racontez- Nous Votre Première Rencontre"
« Réponse #7 le: août 23, 2010, 04:58:25 pm »

 ah j'avais oublié l'histoire de la meche, ca y est j'ai la larme à l'oeil
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Lilonete

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"racontez- Nous Votre Première Rencontre"
« Réponse #8 le: août 23, 2010, 05:54:17 pm »

 je me rappelais plus de ce texte non plus Ibé, c'est vrai que c'est touchant, je crois que t'as réussi a me deprimer  :wacko:
Enfin ce qui compte c'est que Vega s'entende tres bien avec son nouveau propriétaire et que maintenant, Eldo et toi formez un super couple et tu as retrouvé une grande partie de ta confiance  :flowers:

Ben moi aussi j'ai trouvé ma jument grâce a Magali!! ( :clapclap: )
En Septembre 2008, un soir ou je suis au restaurant avec mes parents, j'ai eu coup de déprime, je reve d'avoir mon cheval depuis mes 8ans, il est sur toutes mes listes de Noel et d'anniversaire  :ange: mais mes parents ne veulent pas s'engager, et meme en travaillant pendant les vacances et a certaines périodes le week-end, je n'ai pas le budget pour l'acheter, payer la pension et mettre de coté en cas de souci... Il me reste 2ans d'études pour etre ostéopathe, et tout le monde dit que les débuts sont difficiles, au moins 3ans pour en vivre, alors pour faire vivre un cheval en place, je me dis que ca sera pas faisable avant 10ans... Et que peut etre dans 10ans je ne serai plus toute seule et aurai d'etre priorités (une maison, des enfants...) Et oui je sais, je réfléchis trop!!  :rire:
Mais ce soir la, a force de me voir penser a mon cheval tout le temps, mon pere m'annonce qu'il m'offrira mon cheval quand j'aurai mon diplome...
Je réalise que c'est dans 2 petites années  :w00t:
Il a pris cette décision sur un coup de tete, ce qui lui a valu une grande discussion avec ma mere, mais bon, c'était dit, pas possible de revenir sur une promesse pareille  :ange:
Le soir meme je commence a éplucher toutes les annonces, je n'ai pas du tout de matériel, qu'est ce que je veux comme pension?? Je monte en western, ou est-ce que je pourrais trouver des chevaux déja bien mis et surtout zens parce que je ne suis pas une grande courageuse??
Je passe déja sur ce forum de temps en temps et je trouve les interventions de Magali tres intéressantes, et Sun tres bien éduqué...
Puis je découvre Pivoine et son Kaat, et surtout son débourrage...
Je trouve le travail que fait MD vraiment super, en tout cas sur internet, avec les photos qu'on veut bien nous montrer`, j'adore  :w00t:
Mais bon, j'aimerais bien le voir travailler en "vrai", pas envie de me fier juste a des photos...
Entre temps j'ai un peu fait connaissance avec Magali par mails, on décide donc que je passerai quelques jours chez elle en Février 2009 pour voir ND travailler.
Ca a été une super expérience et j'en suis sure maintenant, je veux que mon cheval passe par chez lui!!  :clapclap:
Magali me conseille de prendre un jeune cheval débourré par ND plutot qu'un déja bien mis qui risque d'etre compliqué si trop bien dressé ou d'avoir de mauvaises habitudes si pas assez bien dressé.
J'hésite, avec mon niveau un cheval juste debourré, ca me parait un peu risqué, enfin je vais y reflechir.
C'est au moment ou je pars pour les 450km qui me séparent de chez moi qu'elle pense a sa voisine... Elle a 2pouliches, de 1 et 2ans, tout a fait le genre de cheval que je cherche (super mental et tachues en prime  :w00t: )
Pas le temps de passer voir les juments, elle m'enverra des photos de Tanka, celle de 2ans, c'est celle qu'elle trouve la plus jolie et en plus elle a déja fait un "stage" chez ND petite pour apprendre les bases a pieds...
J'attends avec impatience, et quelques jours apres je recois par mail des photos d'une tite puce de quelques mois, trop choue, impossible de ne pas craquer devant cette bouille!!
Magali n'a que des photos du passage de la pouliche chez ND quand elle était petite, il me faudra attendre pour voir le résultat!!

Je recois plus tard des photos de Tanka a 2ans mais Magali les a prises avec son portable, ca ne rend pas grand chose...

Pendant ce temps je continue d'éplucher les annonces, mais je pense tout le temps a cette petite bouille...

Je finis par pouvoir retourner chez Magali en Septembre 2009, apres plusieurs empechements. On passe voir Tanka chez sa propriétaire, mais ca n'était pas prévu, la pouliche est au box parce qu'elle grossit trop a l'herbe... Sa propriétaire la sort, elle est un peu nerveuse mais tellement belle... La c'est une évidence, quelque chose dqns son regard, dans son calme malgré les enfants qui courent autour d'elle en jouant au ballon, alors qu'elle a passé la nuit enfermée au box, elle qui vit tout le temps au pré...
Mais je ne peux pas acheter de cheval avant 1an et je voudrais pouvoir l'essayer donc qu'il soit deja débourré...
Alors je ne dis pas a sa propriétaire que Tanka est celle que je veux acheter dans 9mois si le débourrage se passe bien...

Je n'ai pu appeler sa propriétaire qu'en Janvier 2010, de toutes facons, elle avait dit a Magali qu'elle vendrait Tanka débourrée par ND, donc rien ne presse, et je veux juste me renseigner, savoir quand est-ce qu'elle compte la débourrer??
Et la elle me répond que comme je n'étais pas interessée en Septembre, elle a mis des annonces sur internet... Elle a eu quelques appels, la plupart des gens voulant la débourrer eux-memes... et surtout elle a eu un couple qui semblait tres interessé et devait venir la voir  :crying:
La j'ai bien regretté de ne rien lui avoir dit en Septembre...
Mais... les gens n'ont pas donné de nouvelles depuis 1mois donc elle estime qu'ils ne la prendront pas...  :sorciere:
On discute pas mal et elle accepte de la faire débourrer par ND avant de la vendre, de toutes facons elle ne doute absolument pas, le débourrage se passera tres bien, donc elle n'aura pas de mal a la vendre... Et puis elle l'a fait naitre alors ca lui plait bien de pouvoir la garder encore quelques mois!!
Donc voila tout est arrangé, le débourrage commencera début Mars, je dois essayer la jument apres 1mois - 1mois 1/2 pour lui donner ma réponse...

Puis début Fevrier elle me rappelle, elle a oublié d'enlever l'annonce et a encore eu plein d'appels de gens qui voulaient lui prendre tout de suite. Donc elle la garde pour moi parce que c'était ce qui était convenu et qu'elle n'a qu'une parole, mais elle espere qu'elle ne le regrettera pas...
Je réfléchis au moins... 1h  :lol: , mais j'ai trop peur que finalement elle craque, encore plus de 2mois avant que je puisse essayer la jument et donner ma réponse... Et puis elle a pris le risque pour moi d'attendre alors que beaucoup auraient vendu au premier acheteur qui la prenait non debourrée, pour etre sur de ne pas perdre d'argent pour la revendre apres si je ne la prenais pas... Alors je me suis mouillée aussi  :lol: , je l'ai rappelée pour lui dire que je la prenais, qu'elle la gardait et la fáisait débourrer pour fin Juin, mais que quoi qu'il se passe je l'achetais...

et voila, le débourrage c'est tres bien passé, il a fini fin Mai mais ND a repris la jument fin Juin quand j'ai fini mes examens pour bien me montrer les boutons, vu que je n'ai pu descendre que 2 fois pendant le débourrage...

Elle est arrivée a sa nouvelle pension le 4 juillet et pour le moment ca se passe super bien, elle est vraiment géniale, je l'adore!!  :coeur:

Enfin je pense que c'est un peu le destin qui l'a mise sur mon chemin...
Je ne l'aurais jamais rencontrée sans Magali, je n'aurais jamais pris de poulain sans avoir vu les super débourrages de ND, elle a failli partir dans une autre maison et les gens n'ont pas donné de nouvelles, et enfin je me suis decidée a prendre le risque de l'acheter non débourrée parce que c'était trop évident pour moi, je ne voulais pas prendre le risque de passer a coté... et je ne regrette absolument pas  :flowers:  
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"racontez- Nous Votre Première Rencontre"
« Réponse #9 le: août 27, 2010, 07:32:53 pm »

 C'est vraiment chouette ce poste et très intéressant.



Pour ma part, il s'agit de Cacahuette et voilà son histoire:
En 2000, ma monitrice d'équitation, Corine Delaune, du centre équestre Le Grand Verger de Roumazières Loubert fut appelée pour savoir si elle voulait récupérer un équidé qui venait d'un troupeau abandonné pour son club.

Elle alla donc voir le troupeau et décida de prendre une petite ponette baie qui était suitée (vous l'aurais surement deviné, il s'agit bien de « notre Cacahuette » de maintenant).
Elle prit son poulain au lasso et le monta dans le van, la maman le suivi rapidement et les 2 équidés furent emmenés au centre équestre et mis au près.
A cette époque elle n'avait que 2ans et son poulain 1an.

Le vétérinaire est venu pour les vacciner pour la première fois le 1er juin 2001.
Son signalement fut relevé au Haras Nationaux le 05 novembre 2002 et fut validé le 10 mars 2003.
Pendant ce temps Corine apprivoisa Cacahuette, ce qui ne fut pas si facile (il fallait l'attraper au lasso) et la dressa.

Sont poulain, quant à lui, n'as pas été gardé au club. Une gentille famille s'occupe de lui pas très loin du club.

Cacahuette devint donc une gentille ponette de club bien que très peureuse quand même et elle était montée par les débutant vu sa petite taille et sa gentilesse.



Et puis enfin notre histoire:
En 2003 je commence l'équitation dans le centre équestre Le Grand Verger. A cette époque j'avais 9-10 ans alors je n'ai jamais montée les shetlands. J'ai commencée avec Galopine, qui porte très bien son nom, c'est une toute petite ponette qui est très nerveuse, la chouchoute de tous les petits cavaliers du club à l'époque, et moi-même je l'adorais.

Ensuite, au fur et à mesure, j'ai montée tous les poneys du club dont Cacahuette.
Au départ ce n'était pas ma préférée, puis, petit à petit, je ne pourrais expliquer pourquoi, je l'ai adorée. Ce que physiquement j'adorais et que j'adore encore chez elle, ce sont ses fesses ^^ elle a de belles fesses bien rondes et très confortables lorsque l'on s'en sert de coussin.

Lorsque l'on montait Cacahuette, elle faisait des écarts pour tous et n'importe quoi : un oiseau qui s'envole, le reflet du soleil sur les voitures, les autres poneys qui pètent un câble (même si c'était ceux du près), quelqu'un qui marchait dehors le long du manège côté couvert (on aperçoit ce qui se passe dehors car il y a plein de petits trous pour laisser entrée l'air et la lumière sans se prendre la pluie) ...
Elle ne refusait jamais rien du moment que c'était bien formulé. Si elle dérobée un obstacle (ce qu'elle faisait dès qu'elle le pouvait), c'était que son cavalier lui avait involontairement laissé le choix, soit en ne la contrôlant plus à l'abord, ou à cause d'une mauvaise position du cavalier.
Elle ne sortait plus en balade, les 2 seules fois qu'elle est sortis c'était à peine à 500mètres du club car elle faisait demi-tour et rentrée à bride abattue au près.

Lorsque les poneys et chevaux sont mis à la retraite, Corine les donnes. Ma mère l'a donc prévenue en lui disant que quand elle partirait à la retraite il fallait qu'elle nous prévienne car on la prendrait sûrement. En même temps nous avons aussi réservé Belle car ma mère l'adore et par la suite Iris (jument pie bai adepte de dressage, qui a remportée beaucoup de prix).

Fin 2006, lors d'un de mes cours, Corine avait parlée à ma mère pour lui demandée si on pouvait prendre Cacahuette, sinon elle la vendait à son marchand de chevaux car elle n'aimait plus la vie du club, elle avait à maintes reprises fait tomber ses cavaliers. Nous lui avons donc dit que nous la prendront. Comme elle n'avait que 9ans et que normalement si tous c'était bien passé elle serait restée jusqu'à 15ans, il fallait la payer le prix que Corine achèterais l'autre poney pour la remplacer, c'est à dire 700€. Mais cela ne nous décourageât pas et ma mère pris sur sa paye du mois pour pouvoir la payer.

Cacahuette resta jusque début 2008 au club, le temps de former l'autre poney et que nous préparions son pré car nous venions de déménager.

Lorsque je prenais des cours, Corine me faisait toujours monter Cacahuette et me disait que si j'avais envie je pouvais la sortir du près quand je voulais pour la panser ou lui faire brouter l'herbe des abords pour me faire prendre conscience que même si elle était encor au club elle était quand même à moi.

Et puis vînt le jour du grand départ ...
 Cacahuette est donc partie du club en février 2008, en pleine semaine, je n'ai donc pas pue voir son arrivée. :o

Elle ne mit pas longtemps à monter dans le van, bien que ce fût seulement la 2ème fois et la voila donc en route pour sa nouvelle maison.

Elle est arrivée en après-midi et à peine descendue elle a été lâchée dans son nouveau pré avec abri et abreuvoir. Elle a fait le tour plusieurs fois et a hennie.

Elle s'est rapidement adaptée à sa nouvelle vie qui signifie : brouter, dormir, brouter, dormir... avec quand même entre-temps quelques galopades.

Au départ c'était plutôt difficile de l'approcher, elle préférait qu'on la laisse tranquille. Puis petit à petit elle prenait plaisir à se faire câliner.

Comme elle était toute seule dans son pré, nous pensions mettre une chèvre avec elle pour qu'elle ne s'ennuie pas trop car pour un cheval, une vie solitaire c'est vraiment ce qu'il peut lui arriver de pire.
Et, heureusement pour elle, Corine avait un autre pensionnaire à nous donner.

Cet autre pensionnaire c'est Noisette, vieu poney type Shet' en retraite chez nous. Il s'est en quelque sorte incrusté chez nous  :lol:  mais je l'adore le vieu noinoi. Qu'est-ce qu'il peut être con parfois, mais bon, c'est son caractère  :grin:

Donc voilà, ma Cahuette c'est ma ponette d'amour, je l'aime ma grosse pétasse qui a explosée mon record de chute en 5 minutes  :lol:
Et aujourd'hui, elle est pleine et j'espère qu'elle me donneras un beau poulinou.



Il y a Volème aussi. Lui, je l'ai vue en vente sur le site de l'élevage et un jour ma mère m'as enfin dit ok pour m'acheter 1 ou 2 juments pour mon futur élevage (c'était déjà prévus depuis 2ans). Donc je vais directe sur le site de l'éleveuse pour réserve 2 pouliches de l'année mais je n'arrive pas à me résigner et je décide d'acheter Volème. Il a quelque chose qui m'a attiré en lui et il a vraiment un beau modèle et un bon mental. Pitit Volème c'est mon pitit étalon-chien  :lol:

Mon pitit Volème je l'adore  :love2:  
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SBZH

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"racontez- Nous Votre Première Rencontre"
« Réponse #10 le: août 27, 2010, 10:30:01 pm »

 Désolée, j'ai pas lu les romans de tout le monde...
Voici le mien, que j'espère faire plus court !



En décembre 2006, je décroche mon premier emploi dans un poney-club, en tant qu'animatrce poney, j'étais fraichement diplomée.

Le poney-club gérait aussi un élevage de connemara.
Lors de mes premiers jours de boulot, campagne générale de vermifugation : un jeune entier nous avait donné du fil à retordre pour l'attraper (presque 1h à 5 personnes). Mais c'était habituel car il avait une sérieuse réputation d'inattrapable.

Le lendemain, mon patron me charge de débourrer (seule) ledit jeunot inattrapable.
Bon c'est parti pour 1h de galère pour le choper ?
Dans le pré, ils sont 3 jeunes entiers, tous gris. Lequel est-ce ?

L'un d'eux viens me voir. Il me semble pourtant bien que c'est celui-là, mais s'il est inattrapable, j'ai du confondre.
Je lui mets quand même le licol et vais voir mon patron avec pour demander confirmation : il n'y pas eu d'erreur, c'est bien Pitchoun.
Aller hop, à débourrer !

Je ne m'étais donc pas trompée de poney. Mais ce que j'ai retenu surtout, c'est que c'est bien Pitchoun qui ne s'est pas trompé : après tout, c'est lui qui m'a choisie, non ?
Le débourrage nous a permis de faire connaissance mutuellement. C'était la première fois que je montais un entier : il m'a séduite.

A la fin de mon CDD, je suis repartie avec.
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Pitchoun Mélody

Chèvre-Blue85

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"racontez- Nous Votre Première Rencontre"
« Réponse #11 le: août 30, 2010, 02:38:11 pm »

  :lol:  :lol:  :lol:  Gènial votre rencontre SBZH comme quoi , c'est un choix mutuel, la relation homme/cheval est plutôt singuière  :-o .
 
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cricri

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"racontez- Nous Votre Première Rencontre"
« Réponse #12 le: août 30, 2010, 03:38:17 pm »

 tous les chevaux que j'ai eu je ne les ai pas choisis..........

l'un des premier Jeremy d'Elevange SF de 16 ans etait cheval de club et partait à la casse......je l'ai racheté pour 3x rien.......je l'ai gardé 8 mois il est mort d'une crise cardiaque au pré la veille de ses 17 ans,  le deuxieme, mon mari me l'a offert pour que j'oublie Jeremy, il est arrivé quelques jours avant Noel  Tantum Ergo TF ilaa vait 6 ans et sortait des courses, c'est un amour de cheval il partage ma vie depuis 1992 aujourd'hui a presque 26 ans il vit au pré l'ete et au boxe l'hiver il coule une retraite tranquille avec Candie 20 ans jument OI qui est la jument de mon zhom......et puis j'ai Kallisto 1 PRE, lui je l'ai acheté pour prendre la relève de Tantum, je ne l'ai pas choisis non plus, une amie eleveuse de PRE etait enceinte et ne pouvait plus le travailler  elle me l'a proposé je l'ai essayé et il est avec moi depuis 5 ans.....
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Kallisto   Toutoune

KAT

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"racontez- Nous Votre Première Rencontre"
« Réponse #13 le: août 30, 2010, 04:15:47 pm »

 Très belles histoires  :love:


Pour ma part, la 1ere rencontre a lieu en aout 1999, lorsque je visite le club où ma mère a décidé de m'inscrire pour l'année.
Il est dans l'écurie parmi les autres, mais je ne me souviens pas de lui ce jour là. La 1ere année je ne monte qu'à poney et je ne connais pas les chevaux.
Rentrée 2000, je passe à cheval, et un jour on me dit "tu montes Désir aujourd'hui"
Et là, quel coup de cœur, il me met en confiance et je le trouve extra. Je déclare dans mon journal de bord de l'époque (j'avais 11 ans hein :D) qu'il "est le cheval parfait, celui dont tout le monde rêve"

Puis je le remonte plus ou moins selon les années, je passe de mon G4 à mon G7 dressage avec lui, et je gagne mon 1er concours complet. Bref, je l'adore toujours autant.
Je rêve régulièrement de pouvoir l'acheter pour sa retraite, il tiendrait ainsi compagnie à un autre cheval que je monterai, mais pour ça il faut qu'il "tienne" jusqu'à la fin de mes études, ce qui fera juste étant donné son âge, il risque d'être en retraite avant.

Mais en 2008 j'apprends que le club est en vente, et lui avec les murs. Comme il a 17 ans, j'appréhende, je doute que les futurs gérants du CE le gardent... Personne ne le réclame, que vont-ils en faire?

J'en parle avec ma mère, qui comprend que c'est LUI, même si ce n'est pas très raisonnable dans l'immédiat compte tenu que j'avais promis attendre la fin de mes études pour avoir un cheval. De toute façon c'est clair, je le veux, et je me débrouillerai complètement pour l'assumer seule.

Je vais donc voir son proprio et lui propose de l'acheter donc qu'il le sorte du lot des chevaux vendus avec les murs, ce qui l'enchante complètement, préférant placer ses vieux chevaux à des particuliers bien sûr. Il me le réserve, et fin octobre 2008 un samedi matin où j'arrive il me dit "Tu peux embarquer Désir la semaine prochaine"
Je peine à réaliser, et enfin le 1er novembre 2008 il est officiellement à moi :)

C'est une "1ère rencontre" qui a duré 8 ans :rire:
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Lilybulle

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"racontez- Nous Votre Première Rencontre"
« Réponse #14 le: août 31, 2010, 04:23:02 pm »

 Jolie histoire  :coeur:
Il cool une jolie retraite maintenant ou tu le sors encore en balade ?
 
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