Equitation - Cheval > FORUM EQUITATION WESTERN

Polémique Vidéo échauffement Compétition

<< < (74/119) > >>

Colomba:
 Asmara : ça n'a rien à voir avec le sujet initial, mais il y a dans ta phrase un truc qui me hérisse de plus en plus le poil (pas contre toi, hein, mais parce que c'est une tendance générale), c'est ça : "des gens (...) qui considerent leur cheval comme un partenaire et non comme une simple monture". Parce que si l'idée est louable, elle entraine des dérives :
- le cheval n'est pas ton ami, il ne fonctionne pas comme ça. On met en place des codes, et au bout de nombreuses années, on peut avoir une complicité. La tendance actuelle fait croire aux gens que le cheval est un partenaire, dans le sens un ami. C'est un non sens. Ce partenariat là, c'est l'homme qui l'instaure, le cheval il s'en fout totalement, il n'a pas besoin de toi. C'est de l'anthropomorphisme pour moi, et c'est oublier que dans sa vraie vie, le cheval est un animal complètement soumis aux codes de la hierarchie. Plus le temps passe et plus je me rends compte que c'est d'ailleurs un besoin vital pour le cheval : la hierarchie. Je crois que l'éthologie a amené une confusion dans l'esprit des gens, entre le fait d'apprendre à se faire comprendre par l'animal, et le fait d'être son copain...

- ensuite il faut faire la différence entre le cheval "animal de compagnie" et le cheval de compet ou de travail. Le but nest pas le même et il faut respecter chacun.

- enfin, personnellement je n'en peux plus des proprios qui prenennt leur cheval pour un toutou (et d'ailleurs, je vais arreter). Ou pire, pour le gosse qu'ils n'ont pas eu. Il y a encore quelques années, quand mon propre cheval tirait en main pour arracher une touffe d'herbe, je ne disais pas grand chose. Aujourd'hui il se prend le retour de longe et une gueulante, et pareil pour tous les pensionnaires. Parce qu'au bout de la longe, y a mon bras, et que j'en ai que deux.  :D Mais bon, ça faut plus avoir 20 ans pour le comprendre....

Au quotidien, je ne leur passe rien, ils savent qu'il ne faut pas me marcher sur les pieds. Mais à part ça, une majorité me répond et vient au galop quand je les appelle. Ok, y a l'appel de la gammelle, mais y a aussi la confiance. Un cheval, comme un chien, est sécurisé par un leader. Dans ce sens, sauf cas spécial, un cheval n'a aucun intéret à apprendre en 6 mois ce qu'il peut apprendre en quelques jours. Le délai supplémentaire n'est du qu'a notre propre incompétence.



 

reiner:
 G.s.  Est dans les meilleurs horseman

iberikfreak:
 Je rejoins Colomba dans ses propos. Pourtant, je bosse en Parelli, mais pour moi, partenaire ne veut pas dire "enfant", "humain" ou quoi que ce soit qui s'en rapproche.
Et je pense profondément (et c'est développé en Parelli) que le cheval a effectivement besoin de rapport hierarchiques clairs, et que la confiance vient de la.
Ensuite, la différence, c'est la manière de construire cette confiance et ce respect. Comme PP dit, il faut la phase 4 qu'il faut. Et ça peut partir fort. Fort, mais juste, sans colère.
Moi aussi, certains des proprios me hérissent. Pourtant, je me considère comme une horse lover, pas honte de le dire, mais il y a des limites.  Pour certains, on a dépassé les limites du ridicule... d'autres me font peur et feraient bien d'aller voir un psy tellement le transfert est évident...  :ange:

fin de la digression

Black Hills:
 « C'est un fait étrange qu'un cheval sauvage, au premier abord, ne réagisse pas à la gentillesse. Il doit d'abord être traité avec une certaine autorité, mais sans brutalité. Puis une fois que l'on est parvenu à l'approcher et à le toucher, il n'y a que l'extrême gentillesse qui peut gagner sa confiance. »
 
Chef Enfant-Bison-Longue-Lance

Colomba:
 L'extreme gentillesse des indiens avec des chevaux sauvages n'a surement pas grand chose a voir avec celle des proprios de chevaux de compagnie.
Comme quio les mêmes mots ne recouvrent pas forcément les mêmes choses...
Les indiens avaient une vie rude, et si je me fie a ce que j'ai appris dans certaines lectures, certaines tribus coupaient les mains des bébés de tribus ennemies, et dans "Un homme nommé cheval", il est dit que les mères agées qui perdent leurs fils guerriers se coupaient les doigts pour mourrir plus vite, parce qu'elles n'avaient plus aucun soutien...  

Navigation

[0] Index des messages

[#] Page suivante

[*] Page précédente

Utiliser la version classique