Elicendi, quand on monte régulièrement (même si c'est qu'une fois par mois), la séance passe à 60€, donc 120€ pour 2 séances mensuelles. Je suis RSAiste et je sais que 120€ par mois, je ne pourrai pas. Mais 60€, pourquoi pas, si la motivation est là. Et quand on a goûté à son enseignement, on est vite très motivé !
Les séances ne durent pas forcément 1h, ça peut facilement déborder à 1h30 si c'est nécessaire...tout comme une séance peut ne durer que 50minutes si elle sent que c'est le moment de finir "là dessus" (comme les séances d'1h30 sont assez fréquentes, les élèves ne râlent jamais quand si un jour ça finit plus tôt).
Guylène, aujourd'hui, un moniteur peut n'être qu'un simple titulaire du BPJEPS, comme moi (je suis "monitrice"...mais avec un BPJEPS).
Le BEES 1 n'existe plus en équitation (je crois qu'ils existent encore dans certaines autres activités), ils ont été supprimés il y a 10 ans (bien sur ceux qui en étaient titulaires le conservent !).
Les titulaires du BEES 2 ne sont pas des moniteurs, mais des instructeurs : le seul centre de formation est à l'ENE (Saumur). Mais j'ai entendu parler que ce diplôme sera aussi remplacé par un autre, et que n'importe quel centre de formation pourra le dispenser (ça laisse augurer de sacrés décalages !)
Le BP se passe en un an (il fallait effectivement 2 ans pour passer le BEES 1) : le niveau à l'entrée est rabaissée pour accueillir plus de monde. Mais le niveau à la sortie n'a rien de commun avec celui que pouvait avoir avec un BEES 1 (meilleur à l'entrée et formé 2 fois plus longtemps).
Les animateurs "poneys" peuvent enseigner, mais normalement que sur les petits niveaux (là où on pose les bases...qui sont donc inexistantes), maxi G4. Leur formation dure de 3 mois à 1 an selon le diplôme et le centre de formation (là aussi, il y a des décalages impressionnants d'un centre à l'autre) : niveau G4 à l'entrée et G6 en fin de formation...mais en pratique, les juges sont assez généreux ! Là aussi, il faut du monde pour remplir les centres équestres, puisque les mono ne sont pas assez nombreux !
Je précise que je ne suis jamais restée plus de 3 mois en recherche d'emploi depuis que je travaille dans les centres équestres : j'ai même souvent eu le luxe de choisir mon poste car j'avais plusieurs offres fermes ! Je pense que c'est rare, dans bien des professions !!!
Annef, si ça t'intéresse, je te Mpète le site de cette femme...ou les coordonnées les plus proches de chez toi si tu en as repéré un dans ma petite liste (non exhaustive, j'ai appris ce soir qu'il y a aussi qq'un du coté d'Angers).
Les enfants aussi remarquent et apprécient la qualité de cet enseignement. Bien sur, il y en a un, de temps en temps, qui préfèrent retourner dans un club classique parce qu'il veut trotter-galoper-sauter et faire des jeux...avec un moniteur BPJEPS plus ou moins incompétent, mais avec qui on rigole bien. Ces enfants restent quand même vraiment rares : bcp préfèrent monter ici.
Pour les adultes, il y a de tout :
- des cavaliers "lambda" qui viennent parce qu'ils habitent pas loin,
- des propriétaires, mais en Haute Savoie, il n'est pas possible d'accueillir des chevaux en plus. L'enseignante se déplace éventuellement (elle fait des stages de temps en temps du coté de Rambouillet), mais le plus souvent, les propriétaires viennent travailler sur ses chevaux et reproduisent ensuite chez eux ce qu'ils y ont appris.
- des cavaliers de club qui ont arrêté le cheval il y a longtemps suite à un accident mais qui voudrait reprendre différemment,
- des personnes qui voudraient s'initier à l'équitation sans passer par la case "centre équestre" (dont ils sentent instinctivement qu'elle ne leur conviendra pas du tout),
- il y a aussi des personnes qui ne sont pas vraiment intéressées par le cheval mais plutôt par l'apprentissage de la Relation et qui s'en servent dans leur métier (instituteurs/professeurs, infirmières, etc...). En fait, cette catégorie n'existe pas vraiment : ce sont quand même des personnes intéressées par le cheval...mais qui se sont rendues compte que quand on peut travailler sur le respect, avec un animal vif, plus fort que soi, émotif et imprévisible...une classe d'adolescents devient moins terrifiante. Et certains tentent d'amener leurs collègues (non intéressés par les chevaux)...
C'est vraiment qqchose de différent. Et cet enseignement est à ce prix là...