Equitation - Cheval > RACES DE CHEVAUX
Criollos
MUSTANGMAX:
--- Citation de: "Ava" --- Le premier post
Pour revenir sur l'éducation donnée aux chevaux en Argentine, ceux qu'on a monté pour notre ballade étaient très bien éduqués. Vous commencez à nous connaître Ibé et moi pour savoir que "bien" signifie dans le calme et sans mauvais traitement. Le gaucho qui nous guidait montait son jeune cheval donc on a eu droit à des heures et des heures d'éducation et le seul truc qui m'ait vraiment choquée c'est l'enrennement.... parce que je suis contre.
Par contre j'ai été traumatisée par ce que j'ai vécu plus au sud : un rodéo qui m'a mise hors de moi et la découverte d'un cheval en colique que j'ai du abandonner à son triste sort...
Parce que contrairement à ce que j'ai lu, le criollo est certe la fierté des Argentins, le gaucho est la fierté des Argentins mais moi on m'a dit "vous savez, ici on s'occupe des meilleurs chevaux, les autres..."
--- Fin de citation ---
Ouf!..Tu ramènes toute ta culture du cheval dans un autre monde..: ERREUR, mais grosse, trés grosse..
Les argentins ont une conception du cheval que tu n' as pas, et le cheval, est LE BON cheval, les autres n' éxistent pas a leur yeux..
Le monde des gauchos, est dur et impitoyable pour eux memes et pour leurs chevaux, c' est pareil..
On est loin d' un monde a la sécurité sociale maman-bobo, les 35-40 heures maxi sinon je pique ma crise, et a la retraite a 62 ans maxi, si ce n' est pas a 48 ans parce que je le vaut bien. :lol: :lol: :lol:
La bas on crève d' un cancer en suant la mort, si tu as un accident de travail, prie pour ne pas etre handicapé..on dépend de la solidarité quand on est perclu de douleurs aprés une dure vie de labeur a te casser les reins sur un bourrin, et le tout sans un rond...
Laisser crever un cheval moyen, vieux, ou pas bon, a leur yeux, n' est nullement un pécher, et c' est compréhensible a mes yeux..
Ava:
Le laisser crever à petit feu ?
Biensur que je ramène ma culture là bas, biensur que je me suis rendue compte qu'on n'avait pas la même. Là bas, le cheval est un outil de travail, ici c'est notre plaisir.
Mais ça n'empêche qu'on leur doit le respect et qu'on a encore ce pouvoir de leur épargner ça...
Moi c'est quelque chose qui me dépasse. Une vie ça se respecte, si tu peux aider tu le fais.
C'est mon avis perso, j'ai passé des heures à chercher un proprio sans succès. Me suis résolue (pire qu'à contre coeur) à le laisser, j'avais mon avion à prendre.
Ca se passe pas toujours comme ça là bas, je suis juste tombée sur un qui n'a pas eu de chance, comme il y en a beaucoup.
Mais en plus de cette expérience qu'on a eu toutes les 2 avec notre gaucho Tito, Ibé peut te raconter son histoire.
Le gaucho argentin elle le cotoie régulièrement, et elle en a rencontré un dont elle ne tarit pas d'éloges non plus.
Biensur qu'on peut tomber sur les gauchos à la dure, comme j'ai vu au rodéo, qui sont capables de flinguer un cheval pour 10 sec de plaisir.
Mais on peut aussi tomber sur celui qui prend soin de ses chevaux comme de ses enfants.
On peut pas faire une généralité de la façon d'éduquer les chevaux en Argentine ou au Chili ou alors ça reviendrait à dire qu'en France on n'utilise que la méthode classique comme celle qu'on voit dans la majorité des clubs...
Ou comme si tu disais que tous les cow boys utilisent la méthode du sacking out à la dure...
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