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Sujets - Elfik

Pages: [1]
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LA CHEVAUCHEE FANTASTIQUE / Saddle Fitting
« le: janvier 21, 2012, 11:19:03 am »
 Salut tout le monde,

Bon je suis pas trop présente ces derniers temps cause gros changements dans ma vie perso et pro, j'ai déménagé en Drôme, à Valence, changé de job et tout... Il a fallu une fois de plus déménager SuperPoney, qui grandit limite trop à mon goût (156cm au cul ces jours-ci, paie ton poney hors cote), faire la course à la pension parfaite, bref tout une organisation  :D

Bon maintenant que je suis posée depuis 15 jours j'ai eu le temps de souffler  :D  et j'ai repris ma vieille marotte de "la quête de la selle idéale". Or donc, je me donne 4 ans de recherches, de rencontres et de stages, puis je me lancerai dans le consulting / saddle fitting, pour offrir des prestations voire vendre plusieurs marques pour aider les gens à trouver selle à leur cheval, pour des budgets raisonnables ... ou pas si raisonnables  :-D

BREF! pour préparer tout ça j'ai commencer à faire un blog dédié qui compile tous les articles que j'ai pu lire, entendre, retranscrire, écrire, traduire... ça fait que 8 jours et déjà j'ai passé les mille visiteurs  :clapclap:

Le but du bloug c'est de sensibiliser les gens, de leur apprendre à ouvrir les yeux et à voir ce qui va ou pas. Mais aussi de faire état du marché actuel (assez catastrophique en France où la phrase qu'on entend le plus c'est "cette selle va sur tous les chevaux"), de pousser des gueulantes ou au contraire, de mettre en avant des initiatives chouettes (genre faire des reportages sur des selliers que je vais rencontrer, par exemple), le tout en étant encadrée par des pro connu(e)s et reconnu(e)s. Enfin bref, de devenir une référence en matière de sellerie dans un pays sinistré par l'absence de compétences en "fitting".

Le meilleur pour la fin : l'adresse : http://saddlefitting.canalblog.com/' target='_blank'>Saddle fitting, le blog (qui bientôt deviendra saddlefitting.fr)

ATTENTION : je ne suis pas (encore) pro, ce que je fais là c'est juste du partage de connaissances. Je peux émettre un avis si on me soumet un problème, mais si je n'ai pas la réponse, je vous redirigerai sur les personnes compétentes. A vot'bon coeur,


(billy et moi vous saluons bien)

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LA CHEVAUCHEE FANTASTIQUE / Saddle Fitting
« le: octobre 29, 2010, 10:59:41 pm »
 http://fifikschroniques.canalblog.com/archives/2010/10/29/19465736.html' target='_blank'>C'est cadeau!

En parallèle de mes cours de dressage, j'ai décidé de faire une nouvelle chronique sur mon blog : celle de mon obsession du saddle fitting. Pour ceux que ça branche, donc, les résultats de mes recherches, découvertes, et conclusions, des vidéos, des traductions d'articles anglophones... Bref ça va se mettre en place petit à petit. A vot'bon coeur, m'sieurs-dames!

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LA CHEVAUCHEE FANTASTIQUE / Fifik's Chroniques, Saison 2
« le: mai 10, 2010, 11:35:34 am »
 Ca vous intéresse?  :D  

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LA CHEVAUCHEE FANTASTIQUE / Fhoenix Saddles
« le: février 06, 2010, 10:46:04 am »
 Tout a commencé il y a environ un mois.

Dans ma recherche d'une selle de dressage, j'ai dérivé sur le sujet des selles sans arçon. Je me suis rendue compte que si en France on était à la ramasse, aux USA, en Angleterre, en Allemagne, les gars étaient vachement mieux avancés que nous.

J'adhère assez au principe de la selle sans arçon, bien que celles que l'on trouve en France sont vraiment bêtes et moches, et à moins de faire prom-prom sur un gros poney, ne servent pas à grand chose (exceptée la Star Trekk dressage, qui n'est pas bête, juste moche).

De fil en aiguille, dans mes recherches, je suis tombée sur les selles de marque Fhoenix, mises au point par Heather Moffet, une anglaise qui est cavalière classique dans la tradition oliveiriste, auteur du best seller "Enlightened Equitation" (dont le titre veut tout dire). Les selles sont esthétiquement potables, et visiblement très bien pensées.

En gros, l'arçon rigide est remplacé par une structure en cuir épais, qui joue le même rôle de distribution de poids que l'arçon classique, mais tout en étant souple. Le siège côté cavalier est à mémoire de forme, donc nickel pour le popotin. Côté cheval, mémoire de forme aussi, mais plus rigide, avec une vraie gouttière (contrairement à beaucoup d'autres selles sans arçon qui ne sont que des bardettes) et de la place pour le garrot. Les couteaux d'étrivières sont aussi bien reculés par rapport aux selles classiques, pour permettre une descente de jambes naturelle plutôt que contrainte par les gros taquets orthopédiques qui sont aujourd'hui à la mode. Et évidemment, une selle très légère, et qui s'adapte aux évolutions du dos du cheval puisque très souple MAIS NEANMOINS apportant un support plus rigide qui permet de répartir les pressions comme est sensé le faire l'arçon. Bref, une réponse "sur le papier" à mes considérations.

Pour les chevaux, l'avantage visiblement, d'après les 1200 forums que je me suis tapée ces derniers jours pour rechercher un max d'avis, c'est que le cheval fonctionne beaucoup mieux dans les épaules et peut monter son garrot et tenir son dos parce que pas coincé par un carcan. Ca règle aussi le problème des chevaux à dos large et/ou sans garrot.

J'ai eu un long échange de mails avec la fille qui s'occupe de ça, où elle me donne toutes les caractéristiques techniques de la selle, des détails de fabrication, etc. Très sympa, très intéressante, ne cherchant pas spécialement à vendre à tout prix (elle m'a conseillée d'attendre d'avoir le poney débourré pour essayer la selle, et m'a donné sans hésiter les retours négatifs qu'elle avait pu avoir sur ses selles) et vraiment répondant sans problème à toutes mes questions. Je vous donnerai les détails si ça vous intéresse.

Voilà la tronche de la selle qui m'intéresse :



Pas canon comme ça, c'est sûr que c'est pas du Antarès, mais c'est toujours potable.

Position en selle :



******

J'ai finalement craqué, j'ai trouvé une nana qui vend une Vogue dressage qui a 18 mois mais très peu servi, tout cuir, avec des jolies surpiqûres, pour 710£ + frais de port (elle est dans le Devon). Ca fait grosso modo 850€ la selle, c'est une bonne affaire (900€ de moins que le prix du neuf).

Et j'ai reçu ma selle ce matin!

La taille semble aller, c'est déjà ça...

Pour le reste, c'est un truc de fou, y a des accessoires de partout!

Il y a 2 jeux de panneaux interchangeables. On ouvre la selle sous la gouttière, il y a de gros scratchs, et on glisse les panneaux qu'on veut dedans. Il y en a des assez fins, pour les chevaux ronds j'imagine, et des plus "galbés", pour les chevaux au dos plus marqué.
Avec ça il y a un "suberpannel", un amortisseur (avec gouttière et parfaitement dégarrotté) que l'on peut attacher à la selle et qui est rempli de petites billes de liège pour s'adapter parfaitement au dos du cheval.

Pareil pour les taquets, il y a des taquets fins et des taquets plus épais, que l'on scratche à volonté à l'avant de la selle (pas de taquets arrières).

Le sanglage est bas et en Y, mais par contre c'est pas une monoquartier. La vendeuse trop sympa m'a envoyé une sangle Stubben doublée moumoute. Bon Poney aura sa Le Tixerant quand il sera grand, mais en attendant ça sera très bien.

Les couteaux d'étrivières sont très reculés, et prévus pour des étrivières simples (pas les normales, les dressage ou les Wintec, genre, avec une seule épaisseur de cuir et un réglage en bas).

La descente de jambe semble tout à fait naturelle, le siège pas trop creux est large et confortable. La mousse à mémoire de forme a l'air de se ramollir au fur et à mesure (c'était bien dur en sortant du carton). Le cuir est tout à fait correct, les coutures sont régulières et solides.

A vue de nez, c'est bourré de gadgets qui permettent de faire un "fitting" personnalisé, et on perd pas 15 ans à renvoyer la selle chez le sellier à chaque fois pour réajuster. Le concept semble bien.

Test en situation demain, si la carrière arrête de ressembler à une piscine!
 

5
LA CHEVAUCHEE FANTASTIQUE / Conte De Noel
« le: décembre 11, 2009, 02:10:52 pm »
 Les aminchtes,

Ca se pourrait bien que le Père Noël existe. Laissez-moi vous raconter une histoire vraie, qui vient tout juste d'arriver à ma petite soeur, qui est une fille de 20 ans légèrement barrée (je suis sage à côté, qu'on se le dise) mais vraiment trop géniale.

Il y a deux ans de cela, elle et moi avions pris chacune un cheval en pension pendant l'été, dans un pré à côté de chez nos parents. Moi, c'était ma jument trotteuse que je montais alors que j'étais étudiante à Caen, et elle s'était arrangé avec un propriétaire du club où on montait à l'époque pour qu'il lui laisse son trotteur au pré pour les vacances (pas de pension à payer, l'assurance qu'on s'occupait bien de lui, etc).

S'en était suivi un été génial où on avait fait l'expérience d'être propriétaire, avec les joies du maréchal, du véto, etc. Mais aussi des grands galops dans les paillés, des délires à cru dans le pré, etc encore une fois.

Fée, ma jument alezane, et Flash, le p'tit mec.





Clémence et son Flash.



Elle en était raide dingue. Au club, elle ne montait que lui. Quand elle a arrêté d'aller au club, après avoir déménagé pour ses études, elle a bien repris quelques cours en club, mais la ponette qu'elle montait a été vite vendue, et elle a arrêté de monter, un peu dégoûtée. Elle s'occupait de ma Fée parfois, mais sans grand enthousiasme, la jument ne voulait bien obéir qu'à moi et en faisait à sa tête avec les autres.

Et puis.

Ce soir, je reçois sur ma messagerie un coup de fil de mon ancienne prof de cheval, celle du club où était Flash. "Salut, le propriétaire de Flash ne peut plus monter, il voudrait donner le cheval à ta petite soeur, parce qu'il sait qu'elle l'aime et qu'elle s'en occupera bien". J'en suis tombée *pouf* sur le cul. Puis j'ai appelé Clémence, une fois, deux fois, quinze fois. Elle me rappelle, me dit "quoi, qu'est-ce qu'y a!" "ben écoute gamine, si on te dit qu'on t'offre Flash pour Noël, tu réponds quoi?"

Et là, j'ai entendu ma petite soeur fait le même *pouf*, et après, elle avait des larmes dans la voix, et était trop heureuse. Rien qu'à raconter ça moi-même, j'en ai la gorge serrée et le sourire aux lèvres.

Le fin mot de l'histoire, c'est que le propriétaire ayant un coccyx foutu, il ne peut plus monter, et ne veut plus laisser le cheval au club. Lui et Nathalie, la mono, ont tout de suite pensé à Clem, même si elle n'a pas été au club depuis super longtemps. Il lui offre le cheval et toutes ses affaires, selle, bride, etc.

Et hop, une gamine heureuse, c'est simple comme un trotteur bai et quelques gens drôlement gentils!



Le fin mot de l'histoire, c'est qu'en plus, il se pourrait bien que le Flash retrouve sa Fée à Caen, son amoureuse d'un été. Quand on les avait séparé pour les renvoyer chacun chez soi, ç'avait été déchirant. Comme ça, l'histoire fera le bonheur de tous!

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FORUM CHEVAL SANTE "Bon pied, Bon oeil" / Pour Ceux Qui Lisent L'anglais
« le: novembre 08, 2009, 12:53:01 pm »
 Je vous conseille de lire cet article

http://www.equinestudies.org/ranger_2008/ranger_piece_2008_pdf1.pdf' target='_blank'>Clique là

, qui est certes long mais absolument passionnant. Il traite non seulement de croissance et de morphologie, de conseils pour le débourrage et le travail avant la selle du jeune, mais explique aussi de nombreuses choses sur le systèmes des courses et des concours jeunes chevaux (ce qu'aux US on appelle Futurities), les dérives du système actuel des courses, et l'élevage des pur-sangs. Le tout écrit dans une langue vraiment cool, qui se lit bien.

J'ai déjà traduit les 4 premières pages :

J'ai mis les références des pages pour que vous puissiez vous référer aux photos et illustrations de l'article original. J'ai pas traduit les légendes des photos, par contre. Débrouillez-vous!

[page 1]

Etapes et rythme de la maturation du squelette chez les chevaux
Commentaires sur le débourrage des jeunes chevaux et états des lieux de l’industrie

©2008 par Deb Bennett, Ph.D.

Introduction

L’article le plus largement lu et demandé de notre site Internet est le texte qui va suivre et auquel nous nous référons couramment comme à « l’article de Ranger ». Jusqu’en 2008, avec notre permission, cet article a été réimprimé dans plus de 75 magazines et newsletters de centres équestres dans des pays aussi lointains que l’Afrique du Sud, l’Ecosse ou la Nouvelle-Zélande. SANS notre permission, il a aussi été posté sur de nombreux sites Web et forum et, j’en suis sûre, d’une façon ou d’une autre, lu par plusieurs milliers de gens.

Initialement publié le 14 décembre 2001 dans la section « analyse de la conformation »de notre site Web, il a été supprimé en janvier 2004 lors de la restructuration du site. Entre 2005 et mi 2008, il était dans la section « Connaissances de base » de notre nouveau site, et voici à présent une version revue et corrigée, en format PDF, qui inclut des tableaux de donnée et une bibliographie de références techniques. Nous l’avons publié sous ce format, pensant que vous apprécierez d’avoir une version téléchargeable, pour pouvoir la partager plus facilement avec des voisins ou des amis dont vous pensez qu’ils peuvent vouloir ou ont besoin de la lire.

Des conversations que j’ai récemment eues avec des éleveurs, des propriétaires, des officiels de plusieurs organisations, des journalistes, des vétérinaires, et de nombreux quidams qui se sont sentis concernés par la mort très médiatisées de chevaux de course comme Ruffian, Barbaro ou Eight Belles sont particulièrement pertinentes. Plusieurs ont mentionné les « piètres pratiques d’élevage » (l’inbreeding avec Native Dancer) comme cause des fractures catastrophiques qui ont mené ces chevaux à la mort et qui ont eu lieu pendant ou juste après des courses à enjeux capitaux. D’autres ont souligné l’abus endémique de produits sur les champs de course, comme le lasix, les cortico-stéroïdes et le phenylbutazone, et d’autres traitements comme les infiltrations.

Dr Gregory L.Ferrato, actuellement directeur du Centre de Santé Equine à l’Université de Californie à Davis, observe, dans un article de 1992 dans THE NORTH AMERICAN REVIEW :

En général, les traitements destinés à réparer les blessures d’un cheval et à soulager sa douleur sont désormais utilisés pour faire concourir l’animal – pour forcer l’animal, comme une sorte de cocktail explosif, à aller jusqu’au bout de ses forces. La médecine vétérinaire équine a été détournée de l’art de guérir pour devenir un soutien du « management par le portefeuille », et l’industrie des courses de chevaux est en train de tuer sa poule aux œufs d’or.

[page 2]

La réprimande cuisante de Ferraro sonne juste, mais il existe un autre facteur : il serait absolument stupide d’oublier le fait que les chevaux de course sont régulièrement entraînés et concourent longtemps avant qu’ils aient eu la moindre chance d’atteindre leur maturité physique.

Qu’un officiel d’une organisation de courses défende, dans une interview diffusée nationalement, le procédé de faire courir des chevaux de 2, 3 ou 4 ans ne me choque pas. Je n’ai pas été plus choquée quand j’ai reçu des emails rageurs de sponsors d’hippodromes ou de membres d’organisations de courses ; ces gens sentent leurs intérêts menacés par les faits présentés dans cet article. Ce qui me CHOQUE, c’est d’être rembarrée par un officiel de l’Association Américaine des Praticiens Equins, qui affirme, en harmonie avec les intérêts des courses, que les chevaux sont tout à fait mûrs à deux ans. Rien ne pourrait être plus faux. Cette personne - je peux à peine croire qu’elle a reçu un enseignement vétérinaire – était complètement inconsciente, comme beaucoup de gens, que les chevaux ont plus d’un cartilage de croissance, qu’il y a de nombreux foyers d’ossifications dans chaque os du corps hormis le crâne, et que le processus des cartilages de croissance (qui commence à la naissance et s’étend jusqu’à la sixième année, et qui est coordonnée au processus de pousse des dents) est bien connu des vétérinaires, paléontologues, zooarchéologues et spécialistes des mammifères depuis le début du 19e siècle.

Les intérêts des courses justifient parfois le fait de faire courir de très jeunes chevaux en disant que « la mise en condition pour les courses est bonne pour leurs os ». Cette affirmation est une mauvaise application d’une bonne recherche, qui a démontré qu’en effet les os des jambes des jeunes chevaux à l’entraînement se remodèle en réponse à n’importe quel stress auquel ils sont soumis.

[page 3]

Ainsi, il est sage pour les éleveurs et entraîneurs américains d’établir un programme pour les jeunes chevaux, parfois même les poulains, qui consiste à les faire courir en groupe ou en troupeau vers la gauche, sur une piste dure en gazon ou en terre, parce que ce sont les conditions qu’ils trouveront sur les champs de course américains. Quand des radios des os ou des études post mortem sont effectuées sur des jeunes chevaux qui ont bénéficié de ce « pré-entraînement », on se rend compte que la partie gauche du canon s’est épaissie en réponse au stress.

Ceci n’a cependant rien à voir avec le rythme auquel un os mûrit, et cela ne fait rien pour accélérer ou retarder le processus ou la fusion des cartilages de croissances. En outre, ce qui se produit durant ce pré-entraînement n’est pas équivalent au développement d’un « super os » - avec plus de substance osseuse qu’il n’y aurait eu sans le pré-entraînement ; ça n’est ni plus ni moins qu’un remodelage de l’os, ce qui signifie que la substance osseuse, qui aurait dû être distribuée de façon égale autour de la structure osseuse sans pré-entraînement, est déplacée d’une partie de l’os à l’autre. Le pré-entraînement est-il bon pour les jeunes chevaux ? Seulement en des termes relatifs, pour l’animal qui aurait atteint une substance osseuse de qualité égale ou supérieure, si seulement on lui avait laissé assez de temps pour grandir avant de le faire courir. Alors que la croissance en longueur de l’os du canon s’arrête avec la fusion des deux cartilages de croissance aux alentours de 18 mois, la croissance en épaisseur de l’os du canon ne s’achève pas avant 5 ans, et ceci s’applique à toute croissance en épaisseur de chaque os des membres, sachant que plus les os sont situés « haut » dans le corps, plus ils arrivent tard à maturité.

Le Derby du Kentucky, l’une des courses les plus anciennes et prestigieuse au monde, est un « Futurity » ouvert à tout cheval officiellement âgé de trois ans quand il franchit la porte de départ. Voilà ce qu’est un Futurity : une course pour des chevaux qui ne sont pas encore mûrs physiquement. Ce que cet article enseigne, c’est qu’aucun cheval, de n’importe quelle race, n’importe quel pays, à n’importe quelle époque de l’histoire, que ce soit aujourd’hui ou hier, n’a jamais été mûr physiquement avant ses 5 ans et demi : et encore, ça serait le cas pour de petites juments rustiques vivant dans un environnement difficile. Des chevaux mâles sains, élevés par l’homme – et la plupart des femelles – ne sont pas mûrs avant l’âge de six ans. Les grands chevaux, ceux avec de grandes encolures, peuvent mettre encore plus longtemps que ça.

L’objet de cet article, c’est le squelette – et il y a eu de nombreuses fractures et/ou ruptures qui ont tué non seulement les trois célèbres chevaux mentionnés plus hauts, mais aussi des centaines d’autres chevaux de courses, de complet ou de CSO. On devrait mentionner quelque part que TOUS les chevaux de course en activité ne sont pas immatures. Il y a de nombreux chevaux « à réclamer » ou vétérans sur les pistes américaines qui ont six ans ou plus, et encore plus en Europe, Australie, ou Nouvelle-Zélande, où les courses plus longues et les pistes en gazon sont plus courantes.

[page 4]

Malheureusement, les règles des courses dans presque tous les états américains stipulent que les pur-sangs doivent « break maiden » - gagner une course – avant leurs 4 ans. Ainsi, virtuellement, 100% des pur-sangs courant sur les pistes américaines sont entraînés et courent avant d’avoir achevé leur croissance. Ceux qui restent sur les pistes après leurs 4 ans sont simplement des survivants. La plupart du temps, de tels chevaux sont des hongres qui, bien qu’ils puissent être des vainqueurs, ne peuvent pas être mis à la reproduction. On doit aussi préciser que certains chevaux de courses déjà mûrs peuvent se fracturer des os des membres en courant, mais ça n’a rien à voir avec le nombre de chevaux immatures à qui ça arrive.

Précisons ici que la fracture du sésamoïde qui a tué Ruffian et les fractures du paturon qui ont tué Barbaro et Eight Belles ne sont pas directement lié à la fusion des cartilages de croissance. Chez un cheval de trois ans, tous les cartilages de croissance jusqu’en haut du radius sont déjà normalement fusionnés. Néanmoins, une autre leçon donnée par cet article, c’est que tous les cartilages de croissance situés au-dessus du radius ne sont pas fusionnés, et notamment ceux de la colonne vertébrale. C’est la colonne du cheval qui gouverne la coordination des jambes et le « style de course » de l’animal. C’est la colonne, et non les membres, que l’animal utilise avant tout pour compenser les trous, les endroits glissants ou les autres irrégularités de la piste. Plus rapide est la vitesse, plus grand est l’effort physique, plus il est important que l’animal ait TOUTES ses articulations mûres et en bon ordre de marche. Alors que les défaillances catastrophiques sont rares, des maladies des membres plus subtiles, des douleurs ou des dysfonctionnements chroniques chez les chevaux de course âgés de deux ou trois ans sont couramment diagnostiqués et sont des causes massives de « gaspillage » de jeunes pur-sangs.

Il y a trois siècles, les courses de pur-sangs ont commencé avec un concept et des règles complètement différentes de ce qu’on a maintenant. Les règles d’origine stipulaient que les chevaux devaient courir de nombreuses séries, toutes le même jour. Les courses avaient lieu sur gazon, sur un sol vallonné, la première série faisait 4 miles. Les deuxième et troisième séries faisaient aussi 4 miles ; et si aucun vainqueur distinct n’émergeait après ces trois séries, les chevaux couraient une quatrième course de 3 miles et demi. Assez souvent, un concurrent pur-sang courait donc près de 20 miles par jour.

Aujourd’hui, on entend des gens objecter aux plus longues courses américaines, qui demandent au cheval de courir plus de 2 miles ; de telles courses ont été qualifiées d’inhumaines. La plupart des courses pour les pur-sangs aux USA aujourd’hui font moins d’1.5 miles – ce sont des sprints. Les courses « en séries » disparurent aux USA au début du 19e siècle, « tuées » par la popularité des courses « Futurity ». Quand les premiers « Futurities » eurent lieu pour la première fois, la longueur de la course avait été intentionnellement raccourcie, parce que c’était bien connu que faire courir un 3 ans sur plus de 4 miles pouvait le tuer. Les courses plus courtes, destinées aux jeunes chevaux, produisaient des compétitions concentrées et tape-à-l’œil, plus excitantes pour le public et bénéfiques pour la gestion de l’hippodrome. Ainsi, les efforts d’élevage de chevaux de course aux USA de ce dernier siècle ont été tournés vers la production de chevaux potentiellement vainqueurs à des âges précoces et sur de courtes distances. Les pur-sangs des origines étaient valorisés pour leur santé et leur endurance ; les Futurities ont valorisé la seule pointe de vitesse. La recherche de la vitesse pure chez un animal dont le squelette n’est pas mûr est la recette du désastre.

La discussion au sujet de Ranger – qui est un Tennessee Walking Horse, pas un PS (mais rappelons-le, le même schéma de croissance osseuse s’applique à toutes les races) fut lancée lorsqu’un visiteur du site Web envoya une photo de son hongre de deux ans et demi pour entendre mes commentaires. Ainsi, cette discussion ne commença pas, et ce n’est pas son but, comme une polémique contre la course et les PS ou n’importe quelle autre forme de compétition hippique. Le but, c’est de faire part de faits biologiques solides, sous une forme qui sera aisément compréhensible par n’importe quel propriétaire, éleveur, entraîneur ou législateur. Laissons le lecteur, et la société, faire le meilleur usage possible de l’information que nous leur fournissons.

Je commençai à répondre au propriétaire de Ranger avec des commentaires sur sa morphologie, mais fus bientôt entraînée vers le principal problème qui est, au fond, « comment prendre la meilleure décision au sujet du meilleur moment pour débuter un jeune cheval sous la selle ».  

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LA CHEVAUCHEE FANTASTIQUE / Pétition Dressage
« le: juin 06, 2009, 01:42:51 pm »
 Si ça vous intéresse, y a Philippe Karl qui enfourche une fois de plus ses grands chevaux sur les questions des dérives du dressage moderne, à coup de pétition à signer :

http://www.philippe-karl.com/704' target='_blank'>http://www.philippe-karl.com/704


Je vous laisse lire et commenter...

8
 Texte datant de mercredi soir mais pas posté auparavant pour cause de forum ... vacant =)

Purée, je me souvenais pas que c'était si dur la mise en selle!

Reprenons.
Comme la propriétaire de Quinée m'a sans ménagement dégagée, je me suis dit qu'après tout c'était l'occaz de me remettre dans le droit chemin en prenant quelques cours. Là, j'ai dans l'idée de finir l'année scolaire, après, on verra.
J'ai farfouillé dans les différents centres hippiques autour de Lyon, j'en ai trouvé un qui semblait convenir, qui fait des reprises Galop 7-8 et de la compèt club (sont champions de France de CSO Club à Lamotte l'été dernier, toutes catégories confondues) (et pas peu fiers de le clamer, d'ailleurs )
Donc, je suis allée essayer ce soir, pour voir si ça me convenait.

Déjà, je suis arrivée 5 minutes avant le début du cours, ça la fout mal sal*peries de transport en commun!
Mon cheval, une jument en fait, qui s'appelait Perle de façon fort paradoxale (vous verrez bien), était déjà montée à l'heure d'avant, donc j'ai juste eu à sauter dessus. J'aime moyen, mais bon, c'est un club, quoi, faut se remettre dans l'ambiance... Le keval, donc, une tête de bon cheval de club sympa, bai, environ 1m70. La transe, pour monter là-haut Bouh que j'aime pas les grands tréteaux!
Passons.

Le but du cours, comme on était deux nouvelles, ça a été de voir comment on se cramponnait là-haut, le tout entrecoupé de quelques exercices évidemment. Donc après une détente au pas succinte, et quelques trottinements aux deux mains, on est rentré dans le gras du sujet : "mesdemoiselles (zut, pas de mec ), enlevez-moi vos pédales et zou, trot assis". Honnêtement ça faisait 3 ans que j'avais pas fait de mise en selle, j'ai maaaaaaaaal. Mais pas peu fière de m'être entendue dire que j'avais une bonne assiette. Mais j'ai maaaaaaaaal quand même.

Donc au trot assis, et au pas aussi d'ailleurs, on a d'abord travaillé sur la variation d'allure, rassembler/allonger pour parler grossièrement. La Perle est une jument plutôt confortable car les allures sont rasantes, mais elle est plutôt étroite et construite en toboggan, la selle a tendance à glisser vers l'avant. Elle répond plutôt correctement aux jambes et au poids du corps, en revanche, il faut de la main... J'ai pas cherché spécialement à la "mettre en place", mais plutôt à l'équilibrer correctement, ben pinaiz, c'était pas une grosse partie de plaiz'! Bon évidemment, on m'a reproché d'avoir les rênes flottantes, comme d'hab hein... C'est d'ailleurs un truc que j'ai moyen aimé chez la mono, ce "prends du contact!" permanent! Avec mon toboggan, je me suis marrée tiens.

Après on a bossé sur le doubler au trot, histoire de savoir bien entamer les reprises de dressage n'est-ce pas. Avec mon bateau (ohé ohé), ça a plutôt été, même quand on a introduit un arrêt dans le milieu du truc (elle s'arrêtait pas qu'il paraît, la Perle. Ben si, en fait ) "Fastoche", je me dis, quand la dame du milieu dit qu'on va faire la même au galop. Quelle présomption! Il s'est avéré que la jument a probablement des antécédents trotteurs dans son arbre généalogique, donc là on parlait plus de bateau mais de paquebot, clairement. Impossible de tenir l'allure, de tourner sur une courbe régulière et harmonieuse, alors de là à faire un doubler propre, avec des angles droits et tout le toutim... Rêve! En plus elle s'est faite attaquer par un autre grand machin tout noir, elle avait perdu ses oreilles de colère. Ce fut épique.

Conclusion : moi j'ai bossé, le cheval tant pis pour lui ou presque. Mais ça fait du bien de se bouger le derrière parfois! J'ai pu commencer à travailler à la correction de mes défauts les plus évidents (les mains...), bon, la position je verrai ça quand je monterai avec ma selle, parce que la savonnette de club merci. Mais j'y retourne la semaine prochaine, dans la joie et la bonne humeur!

(punaise, encore un roman... désolée...)
A vot'bon coeur m'sieurs-dames!  :oky:

9
LA CHEVAUCHEE FANTASTIQUE / Et Mon Sujet Alors?
« le: juillet 29, 2008, 08:54:51 pm »
 Désolée d'ouvrir un post pour ça, mais j'aurais aimé savoir pourquoi mon sujet est modéré? :blush:  

10
LA CHEVAUCHEE FANTASTIQUE / Ireland, Ireland
« le: décembre 15, 2007, 08:20:55 pm »
 Salut les z'enfants, je vous explique.

L'été prochain (en 2008, donc), j'veux partir dans un pays anglophone travailler dans le milieu hippique. :cheval: Bon, l'idéal serait l'Irlande :trefle: , j'ai des copains là-bas, j'adore le pays, leur accent, et leur ambrée :mouselbier:  (non la Guiness j'y arrive toujours pas). J'ai notamment contacté une superbe écurie http://rmec.ie/index.htm' target='_blank'>dont voici le lien, qui fait très très touristique et organise surtout des camps de vacances pour des gosses, conciliant apprentissage de l'anglais et pratique de l'équitation. En apparence, trop cool : de l'irlandais, des chevaux, des gosses à martyriser :-D , elle semble avoir bonne réputation en plus (et faut voir les installations, mamma mia, des champs tous verts à perte de vue, la Normandie on dirait le Var en août maintenant!) Mais j'y connais que pouic, je suis très peu renseignée en fait.

Donc voilà, je fais appel à vos expériences de baroudeurs, pour ceux qui ont déjà, par le passé, bossé dans les bourricots chez les Perfides et les Leprechauns (ou d'ailleurs, ne soyons pas racistes, je veux juste des témoignages :-o ) . Si vous avez des renseignements sur des endroits chouettes où on peut aller les yeux fermés, des renseignements sur d'éventuelles démarches administratives (bon j'imagine qu'avec l'espace Schengen et toutim c'est simplissime, mais sait-on jamais, j'attire les catastrophes de façon naturelle :crying: ), des renseignements aussi sur la pratique de l'équitation là-bas outre-Manche, ou même sur le cours du houblon pour le brassage de la bière et donc l'impact sur son prix, tout ça tout ça, je prends!   :essen:  

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LA CHEVAUCHEE FANTASTIQUE / Les 4 Grandes à Bercy
« le: novembre 25, 2007, 12:15:04 pm »
 Or donc hier soir, samedi 24 novembre, j'ai eu l'immense plaisir d'assister au fameux gala équestre à Bercy, rien que ça, les quatre académies équestres d'Europe réunies en un show exceeeeeptionnel mesdames-et-messieurs rien que pour vous! (retransmission sur Paris Première aussi).
Qui sont donc, ces académies, le Cadre Noir de Saumur en France, Die Spanische Hofreitschule de Vienne en Autriche, la Real Escuela de Jerez en Espagne, et l'Escola Portuguesa de Arte Equestre à Queluz au Portugal. Des vecteurs des traditions équestres du XVIIe siècle, codifiées notamment en France à Versailles par Antoine de Pluvinel et François Robichon de la Guérinière, et transmises et adaptées en ces différentes académies.

On s'accorde généralement à dire que la plus pure équitation académique est celle des écuyers de Vienne: pure dans sa pratique, avec les airs de haute et de basse école, pure aussi dans la beauté, la légèreté, l'harmonie du travail. Les Saumurois ont quant à eux allié à la rigueur des airs d'école la dimension sportive, qui s'est développée par le biais de l'équitation militaire au XXe siècle, délaissant peut-être un peu la discipline du dressage pur pour se tourner vers une certaine polyvalence encouragée par la création de l'Ecole Nationale d'Equitation. Les Espagnols, eux, allient à l'académisme leurs traditions d'équitation de travail, la doma vaquera, deux types de monte qui interagissent très fortement, et qui sont teintées de ce machisme flamboyant, tant de la part des écuyers que de leurs chevaux. Enfin, les Portugais essaient, après la disparition de la comète Nuno Oliveira à la fin des 80's, de revenir à la pureté des airs classiques; l'école est jeune encore... Enfin, la boucle est bouclée.

Et donc, ce soir, le spectacle était un condensé de ces différentes tendances académiques, et l'émulation ainsi créée entre ces 4 écoles m'a ravie, et me laisse pensive aussi. On y a vu de très belles choses: la perfection de Vienne (oui, je ne cesse de le répéter, mais si la perfection équestre est de ce monde, c'est en Autriche qu'elle se trouve), la simplicité épurée du geste français, la vigueur espagnole, le brio portugais. De Vienne, je dirais qu'il lui manque le brio portugais, qui est amené par leurs chevaux (encore que je ne tienne pas les Alter Real pour la meilleure lignée au monde, loin s'en faut); des Portugais, je dirai qu'il faudrait qu'ils relisent Nuno Oliveira pour gagner en légèreté (ou qu'ils regardent les Viennois). Des "hommes en noir", il leur faudrait plus de souplesse, et d'harmonie; souplesse qui pourrait leur être amenée par les chevaux des Espagnols, lesquels feraient bien d'ailleurs de s'inspirer du tact de nos Saumurois...
En fait, c'est un tout, d'hommes et de chevaux, avec leurs qualités et leurs défauts; ils oeuvrent ensemble ou en solo, à pied ou monté, en haute ou en basse école.

Des pépites, dans tout ça? Le carrousel des Viennois, bien sûr. La perfection, une fois de plus.
Et le meilleur pour la fin: la reprise en musique de Rafael Soto Andrade sur le PRE blanc Invasor II. Couple que j'avais vu lors d'un concours à Saumur il y a maintenant un an et demi, qui s'est "retiré" en octobre 2006, et que je n'espérais plus jamais revoir, sauf peut-être en allant en Andalousie. Mais le cheval déprimait dans sa retraite, alors il participe encore à des spectacles, de temps à autre, pour son moral. Et c'est dans ce couple magique (je pèse mes mots, croyez-moi) que l'on a vu, finalement, toute la beauté que le dressage prend quand il se transforme en Art. L'homme sourit, crâne, avec sa frimousse de vieux gnome retors; le cheval s'amuse, ronfle, se donne dans ses mouvements, tout est fluide, il est tour à tour enjoué et majestueux, dansant au rythme de la musique qui accompagne parfaitement ses allures. Le passage est élevé, le piaffer rond. La pirouette au galop s'effectue dans un glissement. Les allongements au trot sont planants. La dernière ligne droite, qui voit s'enchaîner une pirouette sur les hanches au piaffer, suivi d'une remontée au passage de la ligne médiane de la carrière, est somptueuse: le cheval est léger, dans un tempo parfait. Le cavalier est fier, il regarde droit devant lui sous le bord de son chapeau, le dos cambré; il tient à peine ses rênes d'une main, l'autre est négligemment posée sur sa cuisse. La musique s'arrête lorsque le cheval est au bout du doubler, le cheval s'arrête en même temps. Et le cavalier, fier, jette son chapeau en l'air en criant, et s'effondre sur l'encolure du cheval pour le féliciter et le caresser. C'est beau. C'est le centaure qui vient de naître sous les yeux de 15.000 personnes debout et battant des mains, et pourtant, ils sont seuls au monde. Dans leur monde.

Je n'en suis pas revenue.

En vidéo: http://www.youtube.com/watch?v=sb2kSDJsto8' target='_blank'>La reprise d'adieux d'Invasor, c'était la même hier

Les enfants, c'est un "billet d'humeur" que j'ai écrit à 2h du mat' en rentrant du spectacle; je ne veux pas de polémique, merci. C'est complètement subjectif. Maintenant, vous avez le droit de dire ce que vous avez aimé, ou pas.  

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LA CHEVAUCHEE FANTASTIQUE / Capri, C'est Fini...
« le: août 08, 2007, 09:21:27 pm »
 Demain, je m'en vais en Bretagne. Pour un mois, voire un peu plus. Puis ce sera la rentrée, la reprise de la routine parisienne.

Demain, c'est la fin de mon aventure avec Fée et Flash, mes deux loulous pas ibériques pour un sou, mais tellement gentils, tellement adorables... J'ai passé 1 mois et demi de bonheur, sans autre prise de tête que gérer les bobos au quotidien, le stock de paille, la propreté des lieux. Alors oui, j'ai découvert ce que peuvent être les angoisses et les galères d'un cavalier propriétaire; j'ai appris à gérer un budget "cheval", à soigner les petits bobos qu'un cavalier de club lambda ne connaît pas. Mais j'ai aussi et surtout compris que le bonheur était dans le pré, avec eux, à leur faire des câlins ou à jouer à chat; ou sur leurs dos dans de folles chevauchées ou de longues balades, qui nous laissaient eux comme nous fatigués mais heureux.

Alors, rien que pour ça, mes gros, je vous remercie. Vos bêtises, vos calins vont me manquer.
Voilà. Profitez bien de vos chevaux, rendez les heureux, ils vous le rendent au centuple. :blush:

(bouh je vire au melodrame, mais j'avoue que j'ai un peu la glotte qui yoyotte. Merci à ceux qui m'ont aidée et conseillée :bisous: )


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MON NOM EST PERSONNE / C'est Moi Que V'là
« le: mai 25, 2007, 02:17:25 pm »
 En civil, Eugénie, 20 ans ET DEMI (oui oui j'y tiens). Sur le net, où je connais déjà quelques uns de Saboteurnautes, Elfik, pour vous servir  :-D

Hm, goût de trop peu pour une présentation correctes, alors j'me lance, prenez un thé des p'tits gâteaux et zou :lol:
Actuellement en train de finir une licence de lettres modernes à Paris (la Sorbonne, oui mèdème), et pressée d'en changer (je suis en train de passer un concours pour une école de comm-journalisme, malheureusement toujours à la 'pitale) :ermm:

Sinon, passionnée par les poneys et autres grands dadais de chevaux depuis aussi loin que je me souviens, j'ai commencé à monter vers 6 ans, mais disons que la 1re personne qui m'a vraiment appris à monter, c'est un cavalier de CSO (comme quoi...  :D ), un instructeur fabuleux avec qui j'ai eu la chance de monter de 13 à 17 ans environ. Formé à la vieille école, grande gueule, mais extrêmement pointilleux sur le travail "dans le bon sens" de ses chevaux, toutes mes bases viennent de chez lui, et des supers poneys qu'on montait chez lui. :coeur:
Puis, marre de l'obstacle il me fallait un peu plus de dressage, j'ai fait la connaissance d'une chouette prof qui, en + d'avoir 3 étalons lusitaniens à tomber raide, fait de la fauconnerie à cheval ... et du dressage. J'ai pas appris la fauconnerie (dommage, mais c'est la vie), par contre j'ai bien progressé en dressage. Et c'est elle qui m'a fait découvrir ce grand bonhomme qu'on nomme Henriquet, et là... J'ai découvert la vraie équitation, équilibre et légèreté dans le respect du cheval, plus dans la complicité que la contrainte; j'ai été plusieurs fois chez lui pour voir ma prof monter son + jeune entier (Vigno, un sacré carafon), et j'ai été archi séduite par ce papy de 83 ans encore vigoureux :w00t:

Bon, à côté de ça, j'aime toujours le cross et le CSO mais à petite dose (il a bien fallu, de toute façon, pour les galops et tout ça), et je vais me faire une joie cet été de profiter des balades par chez moi, avec ma louloute qui arrive bientôt (j'vous la présente après). J'aimerais beaucoup découvrir le TREC, et faire de la rando, mais dans Paris, je vous avoue que c'est plutôt compliqué! Vivement que je retourne à la campagne :D
Ah et j'ai testé les stages de perfectionnement à Saumur aussi. Bon c'est bien au niveau de l'enseignement (très classique) et des infrastructures, les chevaux bien dressés (tous des chevaux des HN donc selle français, AA et pur-sangs) sont de supers maîtres d'école, mais l'ambiance est bien trop à la compétition à mon goût :ermm:

Enfin voilà, j'suis super bavarde aussi  :D

Au plaisir de vous lire :oky:  

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