Ce virus est un virus d'hiver.
Il ne survit que 6 h dans les températures clémentes, et se passe d'homme à homme (d'ou l'intéret des masques).
En hiver, à 0°, il survivra 3 semaines et sera dans l'air (les masques ne serviront à plus rien).
Il va logiquement - sans muter -, se multiplier et se renforcer.
Tant qu'il a sa forme bénigne et qu'il reste au niveau du nez, il ne représente aucun danger, il est moins méchant que la grippe saisonnière.
S'il tombe en masse sur les branches, il tue parce que c'est une agression massive sur un organisme qui n'a aucun anticorps.
Je pense que nous avons été protégés jusqu'ici par les conditions météo clémentes.
Par contre, personne ne peut dire aujourd'hui quels sont les dégats que feront ce virus dans les contrées froides cet hiver.
Peut être qu'il restera "gentil"... peut être pas...
S'il reste sur les voies aériennes supérieures, il y aura pas de décès.
S'il attaque les poumons, il y aura énormement de morts.
C'est trop tot pour le dire, mais c'est un risque réel que tout le monde minimise.
D'après ce que j'ai lu, les complications au niveau des bronches sont dues à une infection bactérienne sur un organisme déjà affaibli... sinon, oui, les poumons contiennent des anticorps...
Et puis, on ne sait pas s'il ne va pas muter ? un virus a un taux de mutation de l'ordre de 10^-4, 10^-5 (c'est très élevé comparé aux bactéries ~ 10^-6, 10^-8, ou à la réplication normale de l'ADN ~ 10^-9) (j'espère ne pas dire trop de bêtises, j'essaye de me rappeler de mes cours de prépa...) Y a pas de raisons qu'il ne mute pas, mais rien ne dit que les mutations seront "viables" (si on peut dire, parce qu'un virus n'est pas considéré comme un être vivant).
Sinon, en fait, par rapport à l'effet du froid, ça m'intéresserait d'en savoir plus (parce que, généralement, c'est plutôt les températures proches de la température du corps qui sont favorables).
Y a des trucs qui peuvent être fait contre les virus, selon son type( celui de la grippe est un virus à ARN), il entre dans les cellules grâce à ses récepteurs membranaires (c'est un virus à membrane) qui se fixent à des récepteurs membranaires cellulaires, et utilise ensuite la "machinerie" de la cellule pour se multiplier. Donc en fait, ça fait pas mal d'étapes où il est possible d'agir, comme la reconnaissance virus-cellule hôte, l'entrée, la multiplication du virus (au niveau du génome, ou des protéines qui le constituent), etc, ou alors en détruisant les cellules infectées. Le problème, c'est qu'en contrepartie ça attaque aussi nos propres cellules, vu que le virus nous "parasite". Nos cellules, une fois infectées, se manifestent aussi pour permettre la réponse immunitaire... les vaccins, médocs, etc. sont là pour amplifier cette réponse...
Ahlala, les virus, c'est passionnant :blush: (d'un point de vue biologique, hein)