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Equitation - Cheval => COMPORTEMENT ET EDUCATION DU CHEVAL => Discussion démarrée par: Gaeto le mars 27, 2010, 08:48:31 am
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Je voulais vous demander des avis et des idées de choses à faire pour mon p'tit Tékki, hongre de 3 ans.
Avec son frère Téhou, ils passaient leurs journées à jouer à se battre, à se courser, bref, des jeux de mecs. Ils ont vêcu ensemble jusqu'à l'âge de 2 ans, ont été castré à 18 mois, ce qui a atténué leurs jeux mais sans jamais les arrêter complètement.
Cet hiver, j'ai commencé le travail de préparation au débourrage. En licol-corde, je demande des cessions sur les côtés, vers l'arrière, vers le bas. Donner la tête à gauche alors que je suis à sa droite et inversement.
Pour tout ceci, Tékki est ultra léger. Ah, un petit bémol pour la cession vers le bas. Sinon, il répond à une infime tension de ma part sur la longe.
En revanche, sans licol, il se fait lourd. Un exemple : il est très câlin, il approche, j'entoure son encolure de mes bras et avec sa tête, il appuie super fort sur mes épaules, vers le bas. Si je suis sur de mauvais appuis, je suis déséquilibrée tellement il appuie.
Autre exemple : pareil, pour un câlin où je mets une main sur chaque joue, étant parallèle à lui, sa gorge venant sur mon épaule, il aura tendance à vouloir pousser la main (du côté où je ne suis pas) avec sa tête voire son encolure. Parfois je résiste, en changeant l'appui : ce n'est plus le plat de la main qu'il pousse mais un seul doigt sur sa joue, ça semble moins rigolo pour lui et il arrête.
De même, au reculer au licol, il est léger comme une fleur ; en liberté, une main sur son chanfrein, il me faut souvent insister lourdement.
Je ne sais pas si je suis claire dans mes exemples. J'ai vraiment l'impression qu'il a pris des réflexes un peu "brutes" liés à leurs jeux de bagarre. Ca n'a rien de grave mais c'est parfois ... lourd ! Et j'aimerais aussi qu'il perde cette habitude pour qu'il ne lui vienne pas à l'idée de s'en servir, un jour, au travail.
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Je me joins à toi car Tempête a le même comportement. Trés appliquée et sensible dans un contexte de travail, mais comportement de lourdeau en liberté.
Autre bizarerie, elle accepte que je lui touche les oreilles quand elle porte le licol. Si elle ne l'a pas, elle secoue la tête :blink:
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meme probleme avec Edel
c'est sa façon d'affirmer sa place de dominant
il fait la meme chose avec les pote en pature
je cede pas le passage quitte a te pousser
de plus il sait qui si il demande un calin je craque je stopp le boulo pour lui offrir un calin
les merens sont des chevaux inteligent qui savent faire la difference entre la liberté le licole, le mors, le travail, le jeu et ne rien faire
il faut faire attention pour ne pas se faire abuser
et j'avoue c'est toujorus apres coups que je me dis qu'il ma bien eu
il a eu ce que lui voulait
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:lol: Comportement typiquement Mérens alors??
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Pas typiquement Merens non
Oclor est pareil, Hélene la prof me dit qu'il ne suffit pas qu'il recule à la pression du licol, mais meme juste à une pression de ma main par ex...
il est trop encombrant.... je dois m'affirmer m^me si il est en pâture ...mais moi ausi je craque quand il veut caliner, il pose sa tete sur mon épaule , mais est lourd lourd on dirait au final que je le porte ....
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Rasta en licol est longe est le plus sensible des chevaux sans c'est un gros poids lourds :D
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J'émet une hypothèse à ce sujet :
Certains chevaux réagissent mieux au licol parce que la pression du licol est plus fine (surtout s'il est éthologique) que celle de la main ? :?:
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Je pencherai pour au licol je travaille! :lol:
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Je pencherai pour au licol je travaille! :lol:
Et, dans le cas de mon hongre ayant passé 2 ans à jouer au p'tit mec, "en liberté, j'veux jouer" !!!
Bon, ça a l'air d'être un "problème" sans en être un, puisqu'on est plusieurs dans le même cas sans que ça ne pose de problème au travail, on dirait ?
Pour nous, ça n'empêche pas de progresser dans le débourrage puisqu'aujourd'hui, le matin, après une révision avec le surfaix, Tékki a appris à porter la selle, sanglée progressivement comme pour monter, supporter les étriers qui ballotent et, ce soir, moi sur son dos (à l'arrêt). Et toujours avec un Tékki hyper attentif à la moindre indication de la longe.
Alors après tout, je me pose peut-être trop de questions ?!
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bien franchment au quotidien j'ai pas de souci
le hic c'est en cas de vraiment difficultée il resort se coté buldozer meme avec le licol
mais sa reste ultra rare je me prend plus la tete avec ça
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Pour un professionnel c'est un "probléme", mais pour moi cela ne me gene pas plus que cela au quotidien....
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Pour moi ce n'est pas un problème qu'ils cherchent à s'appuyer (suivant leur caractère ils auront plus ou moins envie de le faire) il faut juste avoir en tête qu'ils veulent savoir si l'on bouge ou pas. La bonne réponse est de ne pas bouger ;)
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Pour moi ce n'est pas un problème qu'ils cherchent à s'appuyer (suivant leur caractère ils auront plus ou moins envie de le faire) il faut juste avoir en tête qu'ils veulent savoir si l'on bouge ou pas. La bonne réponse est de ne pas bouger ;)
C'est intéressant, ça.
J'essaierai d'y faire attention, alors. Mais quand je résiste, il résiste et il a davantage de force, surtout quand ça dure ! Sauf quand je transforme une zone large (la paume de ma main) en un bout de doigt !
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Notre objectif est de gagner le jeu du porc-épic (faire bouger sur une pression constante), mais il ne faut pas oublier que ce peut être aussi l'objectif du cheval ;)
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tite incursion...
mais alors comment faire la différence entre des "démonstrations d'affection" et des "démonstration d'affection pousse-toi-de-là" ou des "démonstration de chef" ? ^^'
je sais pas si je suis très claire :lol:
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Il faut savoir distinguer entre jeu de l'amitié (et là c'est bien si le cheval le gagne) et le jeu du porc-épic que le cheval ne doit pas gagner.
En clair savoir distinguer le cheval qui vient gentiment poser sa tête contre nous (ça c'est super) et celui qui commence comme ça et ensuite va POUSSER. Là on n'est pas obligé de se fâcher ou de le repousser, mais il est important de devenir "dur" et de ne pas céder d'un millimètre. Plus on sera "solide" et moins le cheval poussera. Si l'on est mou est que le cheval gagne 10 cms, alors le prochain coup il poussera plus fort.
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Et si bien entendu il a pris l'habitude de pousser, et que l'on n'a pas la force physique de résister à des grands coups de tête, alors on ne manipule le cheval pendant un temps qu'avec un licol de corde et on est attentif, et on essaie de mettre un petit coup sec au moment précis du coup de tête, comme si c'était le cheval qui se cognait. Pas avant (c'est injuste) et pas après (c'est trop tard).
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donc en fait si je comprend bien, à partir du moment où il commence à pousser, c'est le début d'un test d'autorité / dominance un peu comme le fait de se faire marcher sur le pied ?
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Ah super. Je suivrais tes conseils, BH, ça répond entièrement à ma question.
Et ça correspond bien à la personnalité de mon poulain. Super gentil et agréable mais qui tâte encore le terrain vis-à-vis de nous, humain. Donc c'est une période charnière, j'essaierai de ne plus louper une occasion de tenir bon face à ses énormes câlins !!!
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Moi aussi, je serais donc plus vigilente face à ce comportement :blush:
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donc en fait si je comprend bien, à partir du moment où il commence à pousser, c'est le début d'un test d'autorité / dominance un peu comme le fait de se faire marcher sur le pied ?
Je suis très circonspect vis à vis des termes "autorité/dominance", ça met souvent de la confusion dans la tête des gens.
Pour dire les choses simplement, j'essaye de rechercher une confiance réciproque (le cheval n'a pas peur de moi et je n'ai pas peur de lui) qui peut permettre une proximité, de la sécurité et permet si nécessaire de soigner (le cheval peut être touché partout).
Cette relation de confiance est un socle sur lequel j'essaye ensuite d'obtenir la mobilité du cheval, mais là je ne souhaite pas que ce soit réciproque (je veux qu'il bouge à ma demande, mais je ne veux pas que lui me fasse bouger).