Forum equitation
Equitation - Cheval => LA CHEVAUCHEE FANTASTIQUE => Discussion démarrée par: Sheysha le novembre 02, 2011, 07:52:49 pm
-
Bonsoir mesdames et messieurs!
Envisageant de reprendre l'équitation, je suis allée visiter un club près de chez moi, et ai pris le temps d'observer une séance avec 5 chevaux et cavalières, en reprise galop 5 (voir 6).
J'ai été tristement déçue, comme à chaque fois que je me rends dans un club, et forcément, ça ne me donne pas envie de m'y inscrire.
5 chevaux -> 5 gogues : pourquoi?
Le but de la reprise était d'avoir des chevaux dans l'impulsion, encolure verticale et le dos mobilisé.
Je considère que siu on veut faire bosser ça et qu'on veut obtenir un résultat probant de la part du cavalier, on ne doit pas mettre un gogue ou tout autre enrênement pouvant "simulé" l'attitude du cheval, et donc fausser tout le reste.
Pour les cavalières, toutes avaient les jambes en avant du bassin, talon sur la sangle, c** dans le troussequin, souvent les poignets cassés, les épaules en avant du corps, le haut du corps un peu vouté.
Je n'y ai vu qu'une attitude faignante de leur part.
L'une d'elles avaient les bras raides comme des manches à balais, les doigts crispés, les rênes un peu trop ajustées à mon goût. La jument creusait le dos et levait la tête, preuve que ça n'était pas confortable.
Une autre avait la jambe fixe avec chevilles et pieds ballants. Heureusement que les talons étaient au niveau de la sangle, sinon elles auraient plus que chatouiller les côtes de sa monture.
Je ne suis pas une grande cavalière, loin de là, car je n'ai jamais su trouver ma place dans ces clubs, où l'on tourne à la queue leu leu. Mais je me souviens combien on en bavait à se faire "remettre en place" : le dos droit, les mains basses, les talons dans l'alignement du dos et du bassin, les épaules ouvertes, les pouces vers le ciel, et bla et bla et bla.
Où est passée, la belle équitation, celle qu'on enseignait à l'époque des examens des éperons de Bronze et d'Argent ? (je kiffais ces livres).
Je suis certainement trop dure et critique, mais je ne vois pas souvent de vrai(e)s bon(ne)s cavalier(ère)s depuis une bonne dizaine d'années.
Est-ce que l'équitation classique à tant changer que ça?
Je suis perdue et déçue :(
-
Bin, en galop 5 / 6 pour moi, tu n'en es encore qu'aux bases, et ne peux donc avoir une position parfaite. Est-ce que le prof les corrigeait ? Quand aux gogues, je ne peux / veux pas juger sans connaître les chevaux.
Tu as vu d'autres clubs ? Dommage que tu sois loin, je t'aurais invitée à venir voir chez nous...
-
hello !
je suis tout à fait d'accord ! je me suis inscrite dans le club ou ma patronne à quelques chevaux en pension, l'année dernière, juste pour me remettre un peu en selle après un long arrêt, pour retrouver une position correcte afin de pouvoir monter les chevaux qu'on a ici à l'élevage et qui ne travaillaient plus.
j'ai commencé par un cours particulier, ou je me suis fait litéralement chi**, sérieusement, j'avais jamais eu un cours aussi ennyeux, on c'etait bien mise d'accord avec la mono sur ce que je voulais, et sur ce que je ne voulais pas, résultat j'ai eu 50€ dans le c** pour même pas une heure de monte.
- une détente inexistante
- aucun reproche sur ma position alors que je sentais bien que ça n'allait pas du tout au niveau du bassin, des jambes, ça bougait j'etait pas à l'aise j'avais besoin de quelques conseils ( ou quelques : mais tu vas la reculer c'te foutue jambe !!! )
- et tout ce qu'elle à trouvé à me faire pendant mon heure de cours, c'est me laisser faire, et discuter avec quelqu'un d'autre.
j'éstime que faire payer 50€ à quelqu'un pour une scéance de comptage de foulées c'est abusé. surtout que ca ne correspondait pas du tout à mes attentes, lequelles avaient été approuvée par la mono...
bref, pas de 2ème cours particulier car trop déçu, je monte donc le mardi soir avec des cavalièrs galop 6 et 7. ok, j'ai trouvé ça completement bidon, il n'y avait pas un seul cheval bien dans son corps, tous enfermés, crispés avec des enrènements en veux tu en voilà, une détente inexistante aussi...
bref, je monte un peu quand même, malgrès le manque de motivation, et voilà qu'un beau jour la mono me dit : hey Nany je t'ai inscrite à ton premier cso chez nous avec "intel"... hum, ok, là j'ai dis stop et j'suis partie.
j'avais pourtant été clair sur mes attentes, pourquoi elle m'inscrit (sans me demander mon avis) alors que mon but c'est juste de retrouver une position correcte sur le plat ?
le contraste avec là où j'ai appris à monter est trop énorme, j'adère pas du tout à cette manière où on te parle uniquement de technique, on te fait pas rechercher le moindre filling ça me gonfle, on te fait limite croire que tu es sur une machine.
tout ce qui les interresse c'est qui saute le plus haut, peut importe comment tu t'y prend limite !
les chevaux sont h24 en boxe, quand ils sortent c'est pour bosser, et ils tournent plusieur scéances à la suite, ils voient un brin d'herbe tout les 6 mois... enfin bon...
-
Babou > Oui, la monitrice les reprenait, mais je ne l'ai pas trouvé pertinente.
J'ai suivi 45mn sur une heure de reprise. Durant tout ce temps, la mono n'a rien dit à la cavalière qui était raide comme un baton, ni même à celle qui avait le pied baladeur. Pourtant, avant, tous les mono auxquels j'ai pu avoir à faire (à part exception), corrigeait systématiquement la moindre erreur de position, de justesse des aides etc.
C'est pas 10 mn avant la fin qu'on dit à la gamine (enfin 16ans ou 17 lol) qu'elle est trop raide, et qu'elle tire sur la gueule de son cheval, ce qui provoque le dos creux et la tête en l'air. C'est quelque chose qu'on devrait corriger dès le départ, pour éviter que le cavalier ne s'enferme dans cette erreur.
Aussi, pour faire avancer les chevaux, je n'ai pas entendu "donnez des jambes" mais "donnez un petit coup de talon ou de stick". Je comprends bien que ça n'est pas du tabassage, mais elles avaient des éperons, donc un accessoire, pour travailler des aides fines et légères je pense. Ca m'a dérangé.
Pour donner un exemple, quand j'étais gamine, je devais avoir 12 ans, et il y avait dans le club ou j'étais un cheval froid aux aides. Donc toujours à talonner, plus cravache. Ca me saoulait (mais bon monter par des débutants, on ne peut pas leur demander de monter comme un as de dressage lol).
J'avais pourtant pris le parti de me séparer de la cravache, et de travailler les jambes, plutôt que le coup de talons.
Vindiou, j'en ai eu des courbatures, mais j'y suis arrivée. C'était pas merveilleux, mais il répondait.
Ici, ça donnait de petits coups de talons, puis de sticks, rien de méchant. Mais pourtant, pas de chevaux dans l'impulsion. Encolure descendue, mais ne tenaient pas leur dos.
Ce ne sont pas des Chevaux de CCI****, mais tout de même, c'est le minimum qu'il devrait savoir faire. Pourtant aucune cavalière n'était en mesure de le demander, je trouve ça louche (surtout que certaines ont 8 ou 10 ans d'équitation derrière elle).
Un seul avançait, et il était très clairement énervé, quelque chose semblait le gêner (et son gogue pendouillait lamentablement, car trop grand). Donc pas dans l'impulsion, mais dans la précipitation.
Je ne sais pas, si je suis claire, je suis un peu trop passionnée lol et donc brouillon :)
Mais c'est la même chose dans bien des clubs. Surtout ils ne bossent le plat que dans l'optique de l'obstacle. Le dressage me semble remisé au placard :( Quel dommage!
(Pour info, je suis niveau Galop 2/3, donc en selle je ne vaux pas un pet de lapin, mais je suis très observatrice, et j'analyse en permanence, mais je ne considère pas avoir raison pour autant ;))
-
Bin, en galop 5 / 6 pour moi, tu n'en es encore qu'aux bases, et ne peux donc avoir une position parfaite. Est-ce que le prof les corrigeait ? Quand aux gogues, je ne peux / veux pas juger sans connaître les chevaux.
Tu as vu d'autres clubs ? Dommage que tu sois loin, je t'aurais invitée à venir voir chez nous...
Pourtant au galop 6 on est supposé monter en bride, donc avoir une position au point et maîtriser la basse école. C'est loin d'être du basique.
-
Ne pas réduire l'enseignement classique aux cours en CE pour le fric.
Comme partout c'est l'enseignant qui prime et quelque soit l'endroit (et les chevaux) les cours qu'un bon prof donnera seront bons partout.
J'en ai croisé un nombre certain de moniteurs ou instructeurs. Quelques rares perles qui ont su débloquer des trucs sur moi, une quantité importante de "sans intérêt" et quelques très mauvais (enseigner le reculer en galop 3 à coup d'éperons ...).
Le cours particulier ça dépend encore plus du moniteur, une monitrice me suit de loin en loin (1 à 2 fois par an sur 2 ou 3h de monte) et elle a toujours su s'adapter parfaitement à mes demandes, à mon état physique et au cheval que je montais. J'ai bossé avec elle des pirouettes sur un très bon cheval, et sur un autre les débuts d'appuyés ou d'EED au galop. Et c'est à chaque fois une heure à "tes mains, ton regard, plus d'action, moins d'assiette ..." Une torture :D
Fin bref tout ça pour dire que je ne trouve plus en club l'enseignement que je recherche et que je me tourne alors vers un bon prof particulier, une dp ou même une amie cavalière pour de la mise en selle.
Après je n'ai pas cherché LE club idéal qui aurait une cavalerie de haut niveau qui ne soit pas constitué des difficiles, des retours de prés, des jeunes pas dressés ... D'un prof compétent sur le plat (et les autres disciplines) et pédagogue, d'un club qui n'ai pas perdu ses illusions "parce que le client est roi et qu'on l'emmerde pas pour 1h de cours par semaine" ... :ermm:
-
Je ne recherche pas le club idéal, avec la selle sur mesure, le cheval de race, super bien dressé, qui sait même faire le café.
Mais je cherche un club où il y a un moniteur qui offre un bel enseignement, qui enseigne la belle équitation.
Pas du approximatif, tout tordu.
J'ai renoncé à avoir un cheval pour cause d'autres priorités (comme racheter la maison familiale et changer de bagnole).
J'ai une amie qui serait intéressait pour que je prenne son cheval en DP, mais c'est un 5 ans, et elle part dans quelques mois à une bonne heure de chez moi. Ca m'intéresse tout de même, et si ça se fait, j'investirai dans des cours avec un mono indépendant, une fois par semaine.
Les clubs, caca pour moi (sauf quelques exceptions, j'en avais trouvé un bien en ariège, mais j'ai pas les moyens en temps et en argent d'y aller lol).
5en plus, je suis chi****, car je n'aime pas les reprises communes, car je n'arrive pas à me concentrer sur ce que je fais, avec la proximité des autres :()
mon premier club, je l'ai quitté, car ils m'ont fait passer le galop 2 alors que je n'avais jamais galopé. Je me suis retrouvée avec un trotteur qui sortait des courses, tout juste débourré, ne sachant pas galoper. Je me suis fait mordre à la joue (super sexy) et après la volte, galop puis obstacle, il m'a jeté dans l'obstacle. Pied du chandelier dans les reins! Ouille!
J'avais douze ans, ça m'a exaspéré, j'avais déjà conscience qu'on était que des vaches à lait. On m'a donné le Galop 2 "parce que je t'aime bien". Je ne l'ai jamais fait valider.
Le deuxième, la mono (en stage) s'est ouvertement moqué de moi, alors que le cheval avait trébuché, et je m'étais pris le pommeau dans l'intimité (quand on saigne au niveau du clitoris, c'est qu'on ne s'est pas raté).
"mooooh! mais il pleure le petit bébé" erreur ma poule! je suis partie sans demander mon reste. J'avais 14 ans.
Après ça, je n'ai pas monté pendant 5 ans, et j'ai trouvé ce club en ariège, trop cool, je m'amusais, je progressais, et je me faisais des frayeurs! trop bien! mais cours, plus exam, plus dech financière = stop!"
Stop pendant 6 ans, et j'ai acheté mon cheval en 2007. un gros SF, avec un propulsion 16V, sans vice. Juste sur puissant.
J'ai adoré qu'un ancien ancien Pro1 ayant concouru en international, dise à un pro2, de prendre exemple sur ma position, car il montait comme une quiche. Le pro2 ne s'est pas gêné pour me briser moralement, en me sortant que j'étais qu'une merde! Merci monsieur! (je montais seule à l'époque, sans cours).
Ca fait deux ans que je l'ai revendu, et si je gagne à l'euromillions, je m'en fous, je me relance dans l'aventure. Et cette fois-ci je la mènerai à bien.
Enfin voilà! Expériences assez décevantes dans l'ensemble.
Et je ne vous ai pas raconté l'anecdote d'un mono, qui m'a traité de "m***e" parce que je n'arrivais pas à mener mon cheval sur un parcours en manège. Il a même pas été foutu de faire mieux. Youpi!
(désolée je m'énerve toute seule :()
-
(c'est mon dadou en avatar, avec un jeune femme qui venait le longer de temps à autre :) un gros mammouth!)
-
Des incompétents yen a malheureusement partout (et dans tous les domaines ... :ermm: ).
Je me reconnais un peu dans ton parcours, j'adore toujours monter grâce à une mono qui m'a confié pendant 1 an LE pépère du club. J'avais 9-10 ans, j'étais morte de trouille à chaque reprise, je refusais de galoper (2iem année à poney) et j'étais pétrifiée sur un autre poney. J'ai mis plus de 6 mois à me décoincer et à vouloir remonter d'autres poneys. Elle a su être patiente et pas trop m'en demander.
:D Au fond je suis une grande sensible !
-
le parcours en manège, c'était un cheminement à suivre avec des barres au sol nous encadrant, et non un parcours d'obstacle ^^
-
Bon apres faut pas généraliser non plus, à chaque fois que je vois un post sur les club, c'est les même clichés : gogues, chevaux malheureux, cavaliers qui montent comme des patates et prof blasés
J'ai peut-être une chance énorme, mais dans mon club, y'a pas d’enrênements. Ma prof est contre
on bosse le dressage toute les semaines, en cours G6/7. Alors oui y'a des chevaux qui dressent et d'autre moins, mais on a toujours (TOUJOURS) des remarques sur notre position. On bosse souvent en mise en selle
par contre on n'a jamais de séance "avoir un cheval dans l'impulsion, telle attitude". On travaille sur des exos précis (contre incurvation, modification d'allure, barres au sol, cessions, pousser les hanches) et au cours de la séance les chevaux viennent (ou pas)
on fait passer le mors par exemple parce qu'on est en train de foirer une transition, pas juste pour avoir un chanfrein vertical
De même, j'ai jamais "appris" à demander une descente d'encolure. mais a la fin d'une séance de travail latéral, les chevaux demandent souvent d'eux même
Alors je ne sais pas si c'est normal ou pas de ne pas travailler ces choses là ?
enfin, il ne faut pas trop non plus fantasmer le passé et le "c'était mieux avant" A mon avis ca ne devait pas etre joli joli pour les chevaux tous les jours. La position primait sur le mouvement, ca devait etre sacrément rigide (surtout que la position classique, héritage militaire, n'est pas forcément pensée en terme d'efficacité ou de confort)
Comme partout, des clubs t'en as des bons et des nuls, il ne faut pas tout mettre dans le même sac
-
Bon apres faut pas généraliser non plus, à chaque fois que je vois un post sur les club, c'est les même clichés : gogues, chevaux malheureux, cavaliers qui montent comme des patates et prof blasés
Comme partout, des clubs t'en as des bons et des nuls, il ne faut pas tout mettre dans le même sac
+ 1 :clapclap:
-
ben,
je pense qu'un des problème, au moins dans mon coin, c'est le manque de pluralité de l'enseignement: en gros club= CSO.
peu d'offre western, TE, etc........
-
dans les 2 clubs ou j'étais (dont le plus gros de Grasse...) les chevaux n'étaient pas enrênnés (je ne sais pas si ça a changé ou pas à Grasse), il y avait des reprises cso et dressage, mais c'est vrai que pour les concours, c'était surtout cso :ermm:
j'ai même du demander à une copine de venir me faire détendre pour un concours de dressage parce que la mono avait un cso poney le même jour à l'opposé du mien........... me suis classée 3eme ce jour là, en plus, au lieu d'être vers la fin du classement......vous croyez que ça avait un lien ? :lol:
dans les Alpes-Maritimes peu de clubs ont un cross digne de ce nom (le club de Nice, celui de Villeneuve Loubet et celui de Mandelieu) donc pas de possibilité d'essayer cette discipline
peu de clubs western (juste un, en fait, et trop loin pour y aller régulièrement (à Drap, au-dessus de Nice et je ne sais pas s'il existe toujours) pourtant ça m'aurait (et ça me plairait encore) bien plu de monter western
-
Annef > je ne sais pas si je saurai exprimer ce que je pense et ressens clairement, mais je vais essayer.
Déjà, je ne suis pas une "grande" cavalière, dans le sens que j'ai un niveau limite débutant. Je tiens au trois allures, je saute des petits cavalettis, mais je n'ai pas de quoi être fière de moi, quand je monte à cheval.
J'aime les chevaux, plus que l'équitation.
Et j'aime l'équitation dans toute sa globalité (ou presque). J'aimerai m'essayer au western, à l'attelage, à l'équitation éthologique, au dressage, un peu au saut.
Car chacune de ses disciplines montre combien les chevaux sont merveilleux et multiples dans leur talent.
Donc bien que j'aime l'équitation classique, avec une position en selle impeccable, des déplacements latéraux superbes, des voltes et des allongements d'allure de feu, je ne peux la dissocier de toutes ces autres disciplines qui l'entourent et la complètent.
De ce fait, je ne vois pas le cheval comme un monture, mais comme mon binôme. Je ne vois pas une séance d'équitation, comme une séance de sport avec des résultats efficaces, mais comme un dialogue entre le cheval et moi-même.
Donc, je ne monte pas dans l'optique de faire bien, mais dans l'optique de le comprendre, et d'être comprise. Si ça déconne, ça peut venir de lui, de moi, de nous. Comme dans un couple.
Je pense que c'est pour ça, que mon cheval ne m'a jamais envoyé voler, alors que c'était un fin amateur du coup de cul, parce que je ne le contraignais jamais. Je discutais avec lui, je lui demandais, et il me donnait.
Et je le bichonnais royalement, et il aimait ça le gredin.
Mais malgré mon petit niveau, je m'efforçais de conserver une position la plus propre possible. Alors que d'autres personnes qui montaient de temps à autre, Kupi, se tenant comme des patates en selle, apprenait à voler.
Donc je pense que d'un côté, respecter quelques règles classiques, en ouvrant son esprit, c'est pas un mauvais plan :)
-
Et ça n'empêche pas que les clubs dans mon coin, enseigne la mode patate à leurs cavaliers lol
-
tout comme 99 % des clubs, malheureusement
-
voyons, restons optimistes, et partons sur une base de 90% ^^
-
oui, 90 %.............. reste plus qu'à trouver les 10 % qui pratiquent l'équitation comme on le souhaite
-
Annef > je ne sais pas si je saurai exprimer ce que je pense et ressens clairement, mais je vais essayer.
Déjà, je ne suis pas une "grande" cavalière, dans le sens que j'ai un niveau limite débutant. Je tiens au trois allures, je saute des petits cavalettis, mais je n'ai pas de quoi être fière de moi, quand je monte à cheval.
J'aime les chevaux, plus que l'équitation.
Et j'aime l'équitation dans toute sa globalité (ou presque). J'aimerai m'essayer au western, à l'attelage, à l'équitation éthologique, au dressage, un peu au saut.
Car chacune de ses disciplines montre combien les chevaux sont merveilleux et multiples dans leur talent.
Donc bien que j'aime l'équitation classique, avec une position en selle impeccable, des déplacements latéraux superbes, des voltes et des allongements d'allure de feu, je ne peux la dissocier de toutes ces autres disciplines qui l'entourent et la complètent.
De ce fait, je ne vois pas le cheval comme un monture, mais comme mon binôme. Je ne vois pas une séance d'équitation, comme une séance de sport avec des résultats efficaces, mais comme un dialogue entre le cheval et moi-même.
Donc, je ne monte pas dans l'optique de faire bien, mais dans l'optique de le comprendre, et d'être comprise. Si ça déconne, ça peut venir de lui, de moi, de nous. Comme dans un couple.
Je pense que c'est pour ça, que mon cheval ne m'a jamais envoyé voler, alors que c'était un fin amateur du coup de cul, parce que je ne le contraignais jamais. Je discutais avec lui, je lui demandais, et il me donnait.
Et je le bichonnais royalement, et il aimait ça le gredin.
Mais malgré mon petit niveau, je m'efforçais de conserver une position la plus propre possible. Alors que d'autres personnes qui montaient de temps à autre, Kupi, se tenant comme des patates en selle, apprenait à voler.
Donc je pense que d'un côté, respecter quelques règles classiques, en ouvrant son esprit, c'est pas un mauvais plan :)
Ben en même temps je pense que tu as l'esprit d'une proprio et non d'une cavalière... donc à moins de trouver LE club en or... je pense que tu ferais mieux de te racheter un cheval ou de trouver une DP.
Je ne vois pas comment tu peux t'épanouir dans un club en souhaitant finalement une relation suivie avec un cheval (pour moi c'est ce que tu décris, ce n'est pas en 15mn de détente qu'on peut suffisamment connaitre un cheval pour "dialoguer" avec lui les 45mn de séances restantes...).
A moins de trouver un club où tu peux conserver la même monture et évoluer avec, je crois qu'il y a des preuves que ça existe sur ce forum (Annef, ils font ça non chez toi? ).
-
De fait, Sheysha, je pense que l'équitation "FFE" ne peut pas vraiment te convenir, puisque c'est vraiment un sport qui est pratiqué, avec des acquis techniques à valider, et qui forme avant tout le cavalier (et pas l'homme de cheval)
Néanmoins, certains clubs forment bien leurs cavaliers, leur donnant le respect du cheval, et les formant à travailler avec lui. Avec une bonne position classique, un travail sur le plat bien construit, et une possibilité de sortir en compétition
C'est sur que le CSO c'est la compétition la plus répandue, parce que la plus simple à organiser. un terrain de cross demande des moyens et du temps pour le construire et l'entretenir, quand aux compets de dressage, elles demandent la plupart du temps des chevaux dédiées à ca, dans leur modele et leurs allures, alors que n'importe quel cheval bien débourré peut enchainer jusqu'en club 1
Je ne parle pas de l'attelage qui requiert un débourrage et un dressage spécifique et beaucoup de matos couteux
Le western je pense que c'est plus une question de culture et de mentalité (la culture de l'EW ne se pretant pas forcément au format "club")
Apres les clubs ne sont pas des formateurs de propriétaires, mais de cavaliers. Il n'existe pas vraiment d'"école de proprio" et je trouve ca bien dommage (hein Filly ?)
Certains club, ou monos le font avec leurs proprio, mais rien n'est encadré ou codifié
Sans parler forcément d'éthologie, le travail du cheval, dans sa progression, dans son éducation, et le travail de la relation, du binome
Pour autant, il y a bien des clubs qui font bien leur métier, même si il faut parfois les chercher un peu
-
pyrene > les grand esprits du sud ouest se rencontrent hihi !
Dans mon club, ils font plus ou moins ca puisque la plupart des "bons" chevaux ont des DP pour sortir en concours, mais c'est une petite structure, qui a peu de "bons" chevaux (4 ou 5) et peu de cavaliers au dessus du G5 (6 dont deux proprios, et deux DP, on est 2 cavalières sans DP et on tourne sur 2 ou 3 chevaux)
Bon à coté il y a le troupeau de poneys de niveau et de taille diverses qui sont montés par les enfants, jusqu'au galop 4-5 je dirais
D'ailleurs ma prof prefere limiter le nombre de proprios, parce que ca la gonfle :) c'est pas son job. Et concilier les exigences du club et celles des propriétaires, n'est pas simple
Et j'ai eu l'immense chance de tomber sur un cheval que j'ai monté pendant 2 ans. Mais c'est un énorme coup de bol. Parce qu'en plus il était tres bon
-
Apres les clubs ne sont pas des formateurs de propriétaires, mais de cavaliers. Il n'existe pas vraiment d'"école de proprio" et je trouve ca bien dommage (hein Filly ?)
Je ne vois pas de quoi tu parles :ange: :rire:
Non, sérieusement, je suis malheureusement le parfait exemple d'une transition "pure cavalière de club épanouie mais voulant aller plus loin" à "proprio dans une petite structure prônant l'autonomie des pensionnaires sans leur montrer de prime abord" ... un peu trop brutale à mon goût d'où quelques tensions dont je me passerais volontiers, d'autant que tout est nouveau pour moi: club, cheval et statut :blush:
Heureusement que mes copines du Sab sont là, ça aide mine de rien :-o
-
50E un cours particulier !!
J'ai vraiment beaucoup de chance alors, car dans mon club, notre monitrice me prend 15€.
Elle s'adapte à mon niveau, à mes blocages : elle m'aide à trouver des solutions afin que je progresse.
Au niveau pédagogique, que ce soit en inviduel ou en collectif, tous les cavaliers qui l'écoutent et suivent ses conseils progressent. Cela fait 8 mois qu'elle enseigne et tout les cavaliers et tous les chevaux ont énormément progressé. Elle a les yeux partout, ne nous lache pas tant que l'exercice demandé n'est pas réussi. on a le droit de faire une pause mais on sait qu'on ne quittera pas la carrière sur un échec et ça c'est génial !!
pour la question c'était mieux avant, si je me base sur mon expérience, c'est 1000 fois mieux aujourd'hui !!
Chacun a un ressenti différent et des demandes différents donc je pense qu'on ne peut faire d'un cas une généralités.
Pour une fois je suis dans un centre équestre à taille humaine, où on s'encourage mutuellement entre cavaliers.
D'ailleurs nous allons partir "en convoi" bus militaire le 4 décembre pour aller au salon du cheval de Paris et cerise sur le gâteau assister au Trophée Gucci !!
-
Sheysha, je te comprends parfaitement...j'étais dans ton cas, je revais de complicité et de dialogue de belle équitation Henriquet, Oliveira et après Karl m'ont fait rêver.
Alors au final, je me suis offert mon cheval pour mes 40 ans et comme je n'ai pas été spécialement bien entouré et bien je me suis à l'étho par correspondance :lol: et j'ai des supers relation avec mon cheval que j'ai eu alors qu'il avait 3 ans et qu'il sortait de l'entrainement de trot et que comme toi j'étais pas une grande cavalière loin de là.
L'etho m'a permis d'avancer sans moniteur et je constate que l'on peut faire toutes les disciplines en partant de là, alors je m'y tiens, je me documente et j'avance pas à pas avec beaucoup de satisfactions et d'amities avec mon pépère.
-
de complicité et de dialogue de belle équitation Henriquet, Oliveira et après Karl m'ont fait rêver.
mais là encore, faut pas rêver, tous ces grands écuyers ont fait des heures de rame sur des chevaux d'école, pour se former eux avant de pouvoir à leur tour former les chevaux et dialoguer avec eux. Ils ont une formation classique extremement solide
Avant de pouvoir entrer en dialogue avec un cheval il faut acquérir une position efficace, et pour ca, il faut du temps, et ca implique de faire des exos sans trop se préoccuper de ce qui se passe en dessous. Et avant de pouvoir prétendre travailler un cheval dans le bon sens, il faut apprendre soi même tous les exercices, emmagasiner des sensations, et de l'expérience pour pouvoir réagir convenablement
Et là pas de mystère, il faut des chevaux d'école, et faut en monter plein de différents
Cheval d'école c'est surement le plus beau et le plus difficile des métiers pour un cheval. Les bons sont rares, et vu le nombre de cavaliers qui veulent se former aujourd'hui on se retrouve forcément avec des chevaux d'école qui n'ont ni le niveau ni le mental pour "tenir" et du coup on en vient à des artifices dans tous le sens pour palier à ca (gogues, élastiques, mors en tout genre, amortisseurs superposés...)
ibizou > ca a l'air d'etre un bon club le tien :) et en effet 50 euros pour un cours, c'est la tarif d'un pro non ?
-
de complicité et de dialogue de belle équitation Henriquet, Oliveira et après Karl m'ont fait rêver.
mais là encore, faut pas rêver, tous ces grands écuyers ont fait des heures de rame sur des chevaux d'école, pour se former eux avant de pouvoir à leur tour former les chevaux et dialoguer avec eux. Ils ont une formation classique extremement solide
Avant de pouvoir entrer en dialogue avec un cheval il faut acquérir une position efficace, et pour ca, il faut du temps, et ca implique de faire des exos sans trop se préoccuper de ce qui se passe en dessous. Et avant de pouvoir prétendre travailler un cheval dans le bon sens, il faut apprendre soi même tous les exercices, emmagasiner des sensations, et de l'expérience pour pouvoir réagir convenablement
Et là pas de mystère, il faut des chevaux d'école, et faut en monter plein de différents
Cheval d'école c'est surement le plus beau et le plus difficile des métiers pour un cheval. Les bons sont rares, et vu le nombre de cavaliers qui veulent se former aujourd'hui on se retrouve forcément avec des chevaux d'école qui n'ont ni le niveau ni le mental pour "tenir" et du coup on en vient à des artifices dans tous le sens pour palier à ca (gogues, élastiques, mors en tout genre, amortisseurs superposés...)
ibizou > ca a l'air d'etre un bon club le tien :) et en effet 50 euros pour un cours, c'est la tarif d'un pro non ?
Annef, merci. Je ne me bat plus pour défendre les clubs et les chevaux de clubs ici, plus le courage et je l'ai déjà fait trop de fois ici. Mais je pense art près tout ce que tu écris ici.
-
Je n'incrimine pas les chevaux, ni à proprement parler les enseignants.
Je pense que s'il y a un problème, il vient de plus haut.
Si certains moniteurs enseignent comme ça, n'est-ce pas tout simplement parce qu'on leur a appris à enseigner ainsi?
Ensuite, oui il y a des moniteurs qui ont leur caractère et une incapacité à se remettre en question, qui font que même s'ils montent bien, dégoutent leurs élèves (ou une partie d'entre eux).
Pour le cheval, bin le pauvre, il trime, il a le niveau qu'il a , les compétences que la nature lui a donné, et puis il fait avec. Nous aussi, on se doit de faire avec, et de ne pas lui reprocher ce qu'il est. Il n'est pas parfait, nous non plus. Et c'est trèèèèèèèèèèèès bien ainsi.
Et ça a le luxe de nous apprendre à gérer différentes situations, ce qui n'est pas (ou moins) possible, quand on monte toujours la même monture.
Ensuite, je reconnais que je suis idéaliste, que j'ai un caractère qui rend mes recherches difficiles, et que j'ai un profil et des attentes, plus proches de ceux d'un propriétaire, que d'un élève en club.
Mais j'ai connu des clubs, où le gars de la reprise précédente descend du cheval, tu ajustes tes étrivières, hop en selle, et les chevaux repartaient pour une heure de plus. J'ai bon espoir que ça ne se faisait que sur deux heures consécutives, mais à l'époque je n'ai pas eu la présence d'esprit de vérifier sur la planning (et il me semblait que c'était plutôt trois ou quatre heures, mais c'était peut-être juste le mercredi aprem et le samedi, où tout le monde sait que c'est les heures de pointe).
Annef, je sais que tu es dans la Haute-Garonne, comme moi. Pourrais-tu m'indiquer par mp, la localité où se trouve ton club?
Je vais retourner faire un tour dans ce club, et aller en voir un autre, pas trop loin (y'en a un autre tout petit, à deux pas de chez moi, mais orienté tourisme équestre. Faut que j'aille me renseigner, mais je pense que ça ne soit pas ce que je recherche).
Mais avec mon boulot, ce n'est pas évident. Je commence à 7h00 le matin, j'ai un boulot vraiment difficile physiquement, et je ne peux pas me libérer avant 18h (heure de début de reprise). Et puis, je ne vais pas m'amuser à me taper un pire détour, alors que je suis déjà rincer avant d'être à cheval ;)
Donc il y a probablement une perle accessible, mais pas pour moi, tant que je fais ce métier.
(je me suis "encore" dispersée j'en suis sûre!)
-
Annef : je n'incrimine pas les clubs, je dis seulement que j'aime les chevaux plus que l'équitation et que je ne trouvais pas en club ce que je recherchais à savoir un complice qui m'aime comme je l'aime :blush: , ben oui, un cheval qui voit défiler de nombreux élèves et que toi tu vois qu'une heures par semaine hors vacances scolaire....ben il risque pas de s'attacher à toi et de tisser une relation privilégiée.
c'est exclusivement de ça que je parle.
Par ailleurs, j'imagine bien le nombre d'heures passés à cheval des grands maîtres de l'art équestre et qu'ils ne le sont pas devenu du jour au lendemain ...j'ai dis qu'il me faisaient rêver....depuis je suis redescendu sur terre, je ne serais jamais Catherine Henriquet et tanpis, je travail mon cheval du mieux que je peux avec ce que j'apprends à mon petit niveau et le principale c'est d'avoir un brave cheval d'extérieur et moi l'acquisition d'une bonne assiette et j'espère d'une bonne position et j'y travaille aussi.
Je ne jette la pierre à personne et quand je parlais d'avoir été mal entourée, ce n'étais même pas dans un club mais dans une pension de propriétaire (cf : le début de mon histoire avec sillage)
Donc en résumée : j'ai toujours eu l'âme d'une propriétaire de cheval et pas l'âme d'une cavalière...mais je ne l'ai pas compris tout de suite.
-
Le problème c'est qu'il n'y a aucune structure d'apprentissage pour ce genre d'aspirations, Aucune "école de propriétaire"
La FFE est exclusivement dirigée vers le cavaliers, pas les proprios
Sheysha > il est à coté de Castelsarrasin, dans le tarn et Garonne, je te mpete :)
-
oula! C'est à plus d'une heure de chez moi :(
Dommage, ça avait l'air intéressant :( snifou!
-
Juste pour dire, que j'ai fait une petite recherche avec nos amies les pa*** jaunes.
J'ai fait une sélection de 5 (voir 6, mais faut que j'ai confirmation que c'est un club, et non une pension). Il y en a surtout deux qui m'intéressent. Le seul point noir, qui m'inquiète un peu, c'est qu'ils sont assez gros, et donc plein de monde (je suis agoraphobe, donc quand ça grouille de monde, je panique complètement).
Je vais aller visiter demain, si je ne me lève pas à 3h de l'aprem comme aujourd'hui.
-
Ah...je ne suis pas le seule à avoir constaté le pauvre niveau des cavaliers en G 5/6 :blush:
Des jambes qui remontent, des mains hautes, des épaules voûtées, des rênes trop ajustées, des têtes en l'air (pour les chevaux)....
Et le pire: des moniteurs qui ne disent rien ! ! !
:crying:
-
Ari, pour certains galop 7 c'est pas mieux !! :wacko:
-
Je suis en train de regarder sur equi**a le jumping de lyon, de la semaine passée. Je suis épatée par la qualité de l'équitation des cavaliers. Il y en a tout de même quelques uns qui m'ont piqués les yeux, notamment un français : Bost.
Ca manque de fixité mon grand ^^
-
(enfin, oui j'ai été gêné par ses mains et pieds qui partent en tout sens, mais je critique en rigolant, parce qu'à sa place, je me serai évanouie durant la reconnaissance lol)
-
Bon, je pense avoir trouver ma perle, ou quelque chose y ressemblant.
Structure verdoyante, grande, mais accueillante. Des chevaux de toutes races, de tous modèles, mais tous en super état, et super bien entretenu.
J'ai été accueilli par la propriétaire du club, qui est aussi enseignant.
C'est un ancien du musée vivant du cheval de Chantilly.
Tous ses moniteurs sont des personnes qu'il a formé personnellement, pour être sûr, que tous ont la même vision de l'équitation que lui, pour conserver une uniformité.
Il propose du dressage, attelage (en petit stage), complet, hunter, trec, randonnée... Malheureusement, la monitrice qui faisait de l'amazone a quitté ce club récemment, mais elle intervient de temps à autre, pour faire de petits stages d'initiation.
Les tarifs entre dans la norme locale, mais sont moins chers que la mini structure que j'ai visité mardi dernier.
Le grand chef connait tous ses chevaux sur le bout des doigts, et on sent qu'ils les affectionnent.
Aussi, il propose des compétitions de dressage, hunter (et non CSO, car moins de concurrents, pour une équitation plus propre selon lui :)), des trecs et du complet.
C'est très complet, et diversifié, et je pense que c'est intéressant.
Je m'offre le luxe de la réflexion, mais c'était vraiment séduisant.
(il m'a accompagné durant 15/20mn, et m'a fait faire le tout complet du propriétaire... Sympa le gars).
-
C'est très encourageant ça !
-
La FFE est exclusivement dirigée vers le cavaliers, pas les proprios
La FFE est dirigée cavalier, mais combien de cavaliers de haut niveau en sont arrivés là grâce à elle?
Former des cavaliers avec des chevaux pas dressés et des profs qui ont à peine passé leur galop 7, c'est pas une mince affaire ...
-
Bon, je pense avoir trouver ma perle, ou quelque chose y ressemblant.
Structure verdoyante, grande, mais accueillante. Des chevaux de toutes races, de tous modèles, mais tous en super état, et super bien entretenu.
J'ai été accueilli par la propriétaire du club, qui est aussi enseignant.
C'est un ancien du musée vivant du cheval de Chantilly.
Tous ses moniteurs sont des personnes qu'il a formé personnellement, pour être sûr, que tous ont la même vision de l'équitation que lui, pour conserver une uniformité.
Il propose du dressage, attelage (en petit stage), complet, hunter, trec, randonnée... Malheureusement, la monitrice qui faisait de l'amazone a quitté ce club récemment, mais elle intervient de temps à autre, pour faire de petits stages d'initiation.
Les tarifs entre dans la norme locale, mais sont moins chers que la mini structure que j'ai visité mardi dernier.
Le grand chef connait tous ses chevaux sur le bout des doigts, et on sent qu'ils les affectionnent.
Aussi, il propose des compétitions de dressage, hunter (et non CSO, car moins de concurrents, pour une équitation plus propre selon lui :)), des trecs et du complet.
C'est très complet, et diversifié, et je pense que c'est intéressant.
Je m'offre le luxe de la réflexion, mais c'était vraiment séduisant.
(il m'a accompagné durant 15/20mn, et m'a fait faire le tout complet du propriétaire... Sympa le gars).
ah ben c'est chouette ca !!
elicendi > c'est sur c'est pas de l'équitation d'excellence, c'est de l'animation de masse à poney ! y'en a un qui sort du lot, de temps en temps, et lui il est repéré, et sort du circuit "club" avant de plafonner en général
-
Et j'ai oublié, qu'il a une monitrice, qui est en train de finir de valider sa formation éthologique. Enfin, on voit qu'il s'intéresse à tout, ce petit monsieur ^^
-
En tant que monitrice, je ne cache pas que ma formation, bien que dispensée par un instructeur ex-cavalier pro en CCE, était en total décalage avec ce qui m'intéressait.
J'ai passé mon BP pour pouvoir me mettre à mon compte et faire "comme j'ai envie".
Finalement, de fil en aiguille, j'ai trouvé qq'un qui me forme à la Relation (notez le R majuscule car pour cette personne, il y a qq chose de "sacré" dans ce qui se passe dans un couple cheval/humain).
Ses cavaliers les plus débutants montent directement dans une posture parfaite, avec des indications infiniment légères pour guider leur monture...le tout dans une décontraction globale, avec la lenteur nécessaire aux progrès, et une certaine liberté pour le cheval (qui est remercié d'avoir mal fait un exercice : signe que la demande du cavalier n'était pas claire et indique donc où il faut progresser).
Cette femme est installée en Haute Savoie, et elle a déjà formé plusieurs monitrices (je sais qu'il y en a une près de Saumur, près de Metz, près de Bayeux je crois, 2 en Bretagne, et j'ai entendu parler d'une autre du coté de Toulouse).
Pour être en plein dedans, il m'a fallut tout remettre en question ce que j'avais pu apprendre jusque là en tant que monitrice : c'est dur. Mais j'espère ouvrir mon établissement d'ici un an ou deux : ça ne sera pas un centre équestre, mais une Ecole de la Relation !
A titre indicatif, cette femme travaille essentiellement en cour particulier qu'elle facture 75€ à l'unité, et 60€ pour ses élèves réguliers. Et elle encourage ses enseignants "disciples" à ne pas se brader et devoir enchainer les cours de façon industrielle pour pouvoir vivre décemment.
-
ah oui 75 euros :blink:
Ne pas se brader ok ... mais pour se permettre de demander des prix si élevés, je pense qu'il faut avoir fait ses preuves. Au delà de 50 euros de l'heure, on commence à trouver des cavaliers renommés pour donner cours, c'est peut-être plus traditionnel, mais ça a fait ses preuves.
-
Elle enseigne depuis 30 ans. Elle n'a jamais concouru au niveau international (bien qu'elle ait été groom de cavaliers internationaux).
Mais avec ces tarifs, elle a assez de monde pour en vivre décemment.
Pour ceux qui ont très peu d'argent, ils ne viennent que deux fois par mois (ou même une seule fois par mois).
Au bout d'un an, ils ne montent pas pire qu'un cavalier qui aura monté chaque semaine dans un club classique dans une reprise de 12 cavaliers...sauf qu'en plus, il ne se sera pas fait de grandes frayeurs (et qui peut prétendre le contraire dans un club classique ?), ne sera probablement pas tombé (perso, j'ai eu ma première chute, en club, 3 mois après avoir commencé), et ne se sera pas fait engueuler une seule fois. Il aura appris en prime à être un "homme de cheval" en le respectant profondément et en le comprenant.
Après, il faut savoir ce qu'on veut : la quantité ou la qualité. Heureusement pas mal de monde comprend que la qualité à un coût.
Lorsque je sortirai de chez elle, je n'aurai pas fait mes preuves dans quoi que ce soit. Mais j'espère que les gens sauront voir la différence, la qualité...
Pour la FFE, la fédé fait son beurre sur le montant des licences, sur le passage des Galops (avant, il y avait 2 degrés, puis 4 "étrier/éperons" et maintenant 9 galops) et les concours (y a qu'à voir à Lamotte toutes les disciplines et surtout les catégories imaginables !). Cet été, elle a passé le 700 000e licenciés.
Ses finances se portent bien car elle mise tout sur la quantité.
Mais pas forcément celle des club car à 15€ de l'heure la reprise collective (à 10 cavaliers), c'est totalement insuffisant pour entretenir les infrastructures et le nombre de chevaux qui vont avec. Lors de mes boulots précédents, il n'y avait jamais assez d'argent pour payer mon salaire.
Pour encadrer ces 700 000 cavaliers, il faut de plus en plus de moniteurs : on nivelle leur niveau par le bas pour qu'il y en ait assez. Surtout qu'en procédant ainsi depuis déjà 10 ans, on trouve de moins en moins de moniteurs compétents, et donc de cavaliers sachant monter correctement et qui voudraient devenir mono.
Quand on est incompétent, on a tendance à se blaser et à s'aigrir plus vite, à devenir violent avec les chevaux, désagréable avec les clients...et à abandonner le métier.
50% des moniteurs n'enseigneront jamais, et 25% enseigneront moins de 5 ans : le turn over est impressionnant. Du coup, il faut former encore plus de mono...et on nivelle encore plus par le bas, surtout que le nombre de cavaliers augmente encore et toujours.
Cercle vicieux.
La sortie de ce cercle est la qualité. Mais ça ne joue pas le jeu de la FFE. Donc dans les club, dur dur de concilier qualité et quantité...je ne dis pas que c'est impossible, mais c'est rare, et ça le deviendra de plus en plus.
-
ceux qui ont 'très peu d'argent' ne pourraient pas dépenser 150 euros par mois en cours d'équitation
ici en Belgique, les profs donnent tous des cours particuliers, donc ça donne une bonne idée du tarif qu'on peut attendre, et à 25-30 euros de l'heure, tu as déjà de très bons cours en général, au delà de 50 euros tu peux trouver des cavaliers de haut niveau
je suis 100% d'accord avec l'idée qu'il vaut mieux la qualité à la quantité, et personnellement ça fait plusieurs années que je ne prends que des cours particuliers avec mes chevaux
mais je pense que là on passe dans la frontière "faire payer cher une nouvelle tendance"
enfin tant mieux pour elle s'il y a des gens prêts à payer pour ça ...
-
SBZH : qu'entends-tu par moniteur ? pour moi c'est quelqu'un qui a passé le BEES 1 général puis le BEES 2 dans sa spécialité (formation continue de 3 ans si je ne me trompe pas) du moins c'était comme ça avant quand j'y avais jetté un oeil. Soit la formation quasi identique d'un prof de sport de l'éduc.
Je ne pense pas qu'il y en ai encore beaucoup dans les centres équestres. :ange: . Même dans les grosses structures il y a peut-être 1 moniteur pour de multiples animateurs qui n'ont pas le droit d'enseigner....en théorie.
-
Seysha, je suis contente que tu es trouvé une structure qui te plaise ! J'espère pour toi que ça va le faire !
-
Je suis d'accord avec ton analyse concernant le rythme de formation des moniteurs SBZH, quand j'ai vu les élèves monitrices qui sont passées par mon club, sur 8 (2 par an) j'en ai vu 2 ou 3 potables
par contre, la formation à la Relation semble très intéressante, quoique pas donnée, à mon avis, c'est plutôt pour des gens qui ont déjà un cheval non ? pour pouvoir pratiquer entre deux cours
Je connais une nana qui fait un peu ca, en dordogne, j'ai fait 2 jours de stage chez elle, ca a débloqué plein de trucs que j'ai pu mettre en pratique dans mon club
Mais il ne faut pas se leurrer, y'a plein de gamins qui veulent juste monter à cheval, pas devenir des "hommes de chevaux". Je ne dis pas qu'on ne peut pas les sensibiliser dans ce sens là, mais ils ne comprendront pas pourquoi ils ne montent qu'une fois par mois. en même temps comme ca, ils laisseront vite tomber, et il y aura moins de "quantité" dans les clubs, et du coup plus de pb de quotas de moniteurs, ni de problèmes de chevaux surchargés en reprise
Bon à terme, y'aura aussi moins de cavaliers propriétaires, donc moins de chevaux globalement, moins de vétos spécialisés, moins de structures... mais au moins on aura de la qualité ( :out: ok, j'exagère un peu)
J'avoue qu'opposer quantité et qualité, ca m'agace, sous pretexte qu'on est pas prêt à payer 75 euros pour 1h de cours on n'aurait pas le "droit" de monter à cheval ? Si on cherche un bon club ou un bon prof, on finit toujours par trouver, parce qu'on est pret à faire des efforts en terme de prix ou de distance. Pour autant ceux qui veulent juste en faire un loisir et ne veulent pas fournir tous ces efforts devraient renoncer ?
Ses cavaliers les plus débutants montent directement dans une posture parfaite, avec des indications infiniment légères pour guider leur monture...
Jean d'Orgeix a fait la même chose, en 15 jours il a formé des G5/6 il me semble
Je suppose que lui aussi devait donner des cours à 75 euros ^^
-
Elicendi, quand on monte régulièrement (même si c'est qu'une fois par mois), la séance passe à 60€, donc 120€ pour 2 séances mensuelles. Je suis RSAiste et je sais que 120€ par mois, je ne pourrai pas. Mais 60€, pourquoi pas, si la motivation est là. Et quand on a goûté à son enseignement, on est vite très motivé !
Les séances ne durent pas forcément 1h, ça peut facilement déborder à 1h30 si c'est nécessaire...tout comme une séance peut ne durer que 50minutes si elle sent que c'est le moment de finir "là dessus" (comme les séances d'1h30 sont assez fréquentes, les élèves ne râlent jamais quand si un jour ça finit plus tôt).
Guylène, aujourd'hui, un moniteur peut n'être qu'un simple titulaire du BPJEPS, comme moi (je suis "monitrice"...mais avec un BPJEPS).
Le BEES 1 n'existe plus en équitation (je crois qu'ils existent encore dans certaines autres activités), ils ont été supprimés il y a 10 ans (bien sur ceux qui en étaient titulaires le conservent !).
Les titulaires du BEES 2 ne sont pas des moniteurs, mais des instructeurs : le seul centre de formation est à l'ENE (Saumur). Mais j'ai entendu parler que ce diplôme sera aussi remplacé par un autre, et que n'importe quel centre de formation pourra le dispenser (ça laisse augurer de sacrés décalages !)
Le BP se passe en un an (il fallait effectivement 2 ans pour passer le BEES 1) : le niveau à l'entrée est rabaissée pour accueillir plus de monde. Mais le niveau à la sortie n'a rien de commun avec celui que pouvait avoir avec un BEES 1 (meilleur à l'entrée et formé 2 fois plus longtemps).
Les animateurs "poneys" peuvent enseigner, mais normalement que sur les petits niveaux (là où on pose les bases...qui sont donc inexistantes), maxi G4. Leur formation dure de 3 mois à 1 an selon le diplôme et le centre de formation (là aussi, il y a des décalages impressionnants d'un centre à l'autre) : niveau G4 à l'entrée et G6 en fin de formation...mais en pratique, les juges sont assez généreux ! Là aussi, il faut du monde pour remplir les centres équestres, puisque les mono ne sont pas assez nombreux !
Je précise que je ne suis jamais restée plus de 3 mois en recherche d'emploi depuis que je travaille dans les centres équestres : j'ai même souvent eu le luxe de choisir mon poste car j'avais plusieurs offres fermes ! Je pense que c'est rare, dans bien des professions !!!
Annef, si ça t'intéresse, je te Mpète le site de cette femme...ou les coordonnées les plus proches de chez toi si tu en as repéré un dans ma petite liste (non exhaustive, j'ai appris ce soir qu'il y a aussi qq'un du coté d'Angers).
Les enfants aussi remarquent et apprécient la qualité de cet enseignement. Bien sur, il y en a un, de temps en temps, qui préfèrent retourner dans un club classique parce qu'il veut trotter-galoper-sauter et faire des jeux...avec un moniteur BPJEPS plus ou moins incompétent, mais avec qui on rigole bien. Ces enfants restent quand même vraiment rares : bcp préfèrent monter ici.
Pour les adultes, il y a de tout :
- des cavaliers "lambda" qui viennent parce qu'ils habitent pas loin,
- des propriétaires, mais en Haute Savoie, il n'est pas possible d'accueillir des chevaux en plus. L'enseignante se déplace éventuellement (elle fait des stages de temps en temps du coté de Rambouillet), mais le plus souvent, les propriétaires viennent travailler sur ses chevaux et reproduisent ensuite chez eux ce qu'ils y ont appris.
- des cavaliers de club qui ont arrêté le cheval il y a longtemps suite à un accident mais qui voudrait reprendre différemment,
- des personnes qui voudraient s'initier à l'équitation sans passer par la case "centre équestre" (dont ils sentent instinctivement qu'elle ne leur conviendra pas du tout),
- il y a aussi des personnes qui ne sont pas vraiment intéressées par le cheval mais plutôt par l'apprentissage de la Relation et qui s'en servent dans leur métier (instituteurs/professeurs, infirmières, etc...). En fait, cette catégorie n'existe pas vraiment : ce sont quand même des personnes intéressées par le cheval...mais qui se sont rendues compte que quand on peut travailler sur le respect, avec un animal vif, plus fort que soi, émotif et imprévisible...une classe d'adolescents devient moins terrifiante. Et certains tentent d'amener leurs collègues (non intéressés par les chevaux)...
C'est vraiment qqchose de différent. Et cet enseignement est à ce prix là...