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FORUM CHEVAL SANTE "Bon pied, Bon oeil" / Vermifuges...
« le: septembre 21, 2011, 11:36:02 am »
J’ai assisté la semaine dernière à une conférence sur les vermifuges, et je me dis que ça peut en intéresser certains donc voici un petit résumé de ce que j’ai compris/retenu… :blush:
Cette conférence a été organisée suite à une étude réalisée par un laboratoire pharmaceutique vétérinaire en partenariat avec plusieurs cliniques vétérinaires dans toute la France et plusieurs autres pays d’Europe.
L’étude portait sur les résistances aux vermifuges par les petits strongles.
Un certain nombre d’élevage et de club ont participés, donc le club où ma jument est en pension (uniquement les chevaux et poneys du club dans leur cas).
Dans un premier temps, les chevaux étaient soumis à une copro pour déterminer leur taux de contamination. Lorsque cette contamination était assez élevée (je ne me souviens plus du seuil minimum), ils étaient inclus dans l’étude.
A partir de là ils étaient répartis en plusieurs groupes, chaque groupe étant traité avec un vermifuge (molécule) particulier. Les 4 principales molécules ont été testées (ivermectine, moxidectine, fenbendazole, pyrantel).
A J0, une copro était réalisée pour connaitre la contamination initiale exacte et le vermifuge était administré.
A J14 (il me semble), une copro était de nouveau réalisée.
Le pourcentage de réduction de contamination était alors calculé.
Selon le pourcentage obtenu, le résultat pouvait être considéré comme :
-résistance avérée
-résistance suspectée
-pas de résistance
Pour la France, de manière générale le fenbendazole et le pyrantel présentent une résistance assez forte. L’ivermectine et la moxidectine sont encore assez efficaces actuellement apparemment.
Par contre en comparant avec les pays comme l’Angleterre qui vermifugent plus souvent que nous, on observe des résistances plus importantes à l’ivermectine et à la moxidectine.
A l’opposé des pays qui vermifugent moins ont encore moins de résistance (en particulier pour le fenbendazole et le pyrantel).
Ils nous ont rappelé que les vers étaient responsables de plusieurs problèmes de santé, et en particulier des coliques qui peuvent être graves.
Il est donc important de traiter les chevaux, mais de manière raisonnée pour éviter le développement trop rapide des résistances.
De plus une petite étude a été réalisée pour connaitre les effets de l’ivermectine et de la moxidectine sur les insectes coprophages, et il ressort que l’ivermectine est très néfaste.
Ils nous ont rappelé que 20% des chevaux étaient responsables de 80% de la contamination des pâtures.
En conclusion, l’idéal est de réaliser une copro (apparemment pour avoir confirmation, il faut en faire 2 différentes et si le résultat est le même, il est fortement probable (je ne me souviens plus du chiffre) que cela corresponde à la réalité) sur les chevaux pour connaitre leur taux de contamination.
Ensuite traiter selon les vers présents, et traiter uniquement si la contamination est supérieure à un seuil.
Et bien entendu, éviter de mettre un nouveau cheval dans une pâture directement pour éviter qu’il ne contamine la pâture (réaliser une copro ou un vermifuge avant). Ne pas sous doser les vermifuges. Ramasser les crottins dans les 72h suivants l’administration du vermifuge pour éviter la recontamination et éviter les effets néfastes sur l’environnement. De manière générale ramasser régulièrement les crottins.
Voilà, il me semble avoir à peu près tout résumé, si vous avez des questions, ou des avis là-dessus, je vous écoute… :oky:
Cette conférence a été organisée suite à une étude réalisée par un laboratoire pharmaceutique vétérinaire en partenariat avec plusieurs cliniques vétérinaires dans toute la France et plusieurs autres pays d’Europe.
L’étude portait sur les résistances aux vermifuges par les petits strongles.
Un certain nombre d’élevage et de club ont participés, donc le club où ma jument est en pension (uniquement les chevaux et poneys du club dans leur cas).
Dans un premier temps, les chevaux étaient soumis à une copro pour déterminer leur taux de contamination. Lorsque cette contamination était assez élevée (je ne me souviens plus du seuil minimum), ils étaient inclus dans l’étude.
A partir de là ils étaient répartis en plusieurs groupes, chaque groupe étant traité avec un vermifuge (molécule) particulier. Les 4 principales molécules ont été testées (ivermectine, moxidectine, fenbendazole, pyrantel).
A J0, une copro était réalisée pour connaitre la contamination initiale exacte et le vermifuge était administré.
A J14 (il me semble), une copro était de nouveau réalisée.
Le pourcentage de réduction de contamination était alors calculé.
Selon le pourcentage obtenu, le résultat pouvait être considéré comme :
-résistance avérée
-résistance suspectée
-pas de résistance
Pour la France, de manière générale le fenbendazole et le pyrantel présentent une résistance assez forte. L’ivermectine et la moxidectine sont encore assez efficaces actuellement apparemment.
Par contre en comparant avec les pays comme l’Angleterre qui vermifugent plus souvent que nous, on observe des résistances plus importantes à l’ivermectine et à la moxidectine.
A l’opposé des pays qui vermifugent moins ont encore moins de résistance (en particulier pour le fenbendazole et le pyrantel).
Ils nous ont rappelé que les vers étaient responsables de plusieurs problèmes de santé, et en particulier des coliques qui peuvent être graves.
Il est donc important de traiter les chevaux, mais de manière raisonnée pour éviter le développement trop rapide des résistances.
De plus une petite étude a été réalisée pour connaitre les effets de l’ivermectine et de la moxidectine sur les insectes coprophages, et il ressort que l’ivermectine est très néfaste.
Ils nous ont rappelé que 20% des chevaux étaient responsables de 80% de la contamination des pâtures.
En conclusion, l’idéal est de réaliser une copro (apparemment pour avoir confirmation, il faut en faire 2 différentes et si le résultat est le même, il est fortement probable (je ne me souviens plus du chiffre) que cela corresponde à la réalité) sur les chevaux pour connaitre leur taux de contamination.
Ensuite traiter selon les vers présents, et traiter uniquement si la contamination est supérieure à un seuil.
Et bien entendu, éviter de mettre un nouveau cheval dans une pâture directement pour éviter qu’il ne contamine la pâture (réaliser une copro ou un vermifuge avant). Ne pas sous doser les vermifuges. Ramasser les crottins dans les 72h suivants l’administration du vermifuge pour éviter la recontamination et éviter les effets néfastes sur l’environnement. De manière générale ramasser régulièrement les crottins.
Voilà, il me semble avoir à peu près tout résumé, si vous avez des questions, ou des avis là-dessus, je vous écoute… :oky: