Oui, Liseron, ce que je voulais expliquer, c'est que moi, je ne remets pas la séparation après, le cheval est en liberté dans le van et peut bouger. Se sentir coincé dans une situation de stress, c'est terrible pour un cheval, ainsi, il n'a qu'à gérer le fait d'être dans le van sans se sentir entravé dans son mouvement. C'est vraiment une solution qui améliore bien le mental du dada, j'ai eu une paniquarde comme ça, accident de van avant de l'avoir, grosses cicatrices sur les antérieurs, etc ... Elle aurait tué pour ne pas être coincée au van. J'ai procédé par étapes, tout d'abord, monter dans le van et la garder dedans, on a fermé tout le van et on l'a lâché dedans, on est sorti, elle a un peu tourné et puis, elle s'est tranquillisée et s'est mise à manger. Point barre, première étape, on l'a rattrapé, on a ouvert et on est sorti, retour prairie. Et ainsi de suite, je pouvais la transporter liée sur le côté à côté d'un autre cheval, mais je n'ai jamais remis la séparation du milieu, je sentais qu'elle ne pourrait pas le supporter. Il faut savoir sentir les limites du supportable pour les chevaux !
Selon mon opinion, le principal était atteint, elle voyageait, seule ou accompagnée et parvenait à arriver à destination sans être trempée des pieds à la tête. Bref, j'ai été heureuse de lui permettre de retrouver un peu de bien-être tout en étant susceptible de vivre une vie de cheval actif. Je ne l'ai jamais tranquillisée pour travailler le charger, je voulais qu'elle puisse se sentir en pleine possession de ses moyens et qu'elle puisse réfléchir avec clarté.
Je ne me bloque pas sur les principes, le but était atteint pour moi, avoir le cheval au transport, dans un calme correct, sans danger ni pour lui, ni pour les gens. Je me dis, qu'est-ce que ça peut me faire de sortir mes séparations si le dada s'en sent bien. Pour les longs voyages, je tire le tout aussi, ainsi, ils se mettent comme ils en ont envie, toujours la croupe face à la route quand tu les laisses faire.