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Auteur Sujet: Parlons Technique  (Lu 636047 fois)

noibeu

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Parlons Technique
« Réponse #2340 le: avril 10, 2010, 10:24:09 pm »

 ninon
mille excuses pour ne pas t'avoir répondu rapidement.

c'est bien ce que je pensais, tu en savais beaucoup plus que ton instructeur d'où la pauvreté de ses leçons. rassure-toi tu n'aurais pas trouvé mieux ailleurs. toutes ces sommités du reining français sont affublés d'une incroyable et inquiétante méconnaissance de la véritable équitation,la comportementale; reining et cutting ne sont pas dans le vrai.
car enfin, penser obtenir des résultats similaires sur des chevaux naturellement plus ou moins aptes à la pratique du sport en employant les mêmes moyens baroques que les sommités nord américaines utilisent avec succés certes mais uniquement sur leurs chevaux phénomènes, le reining français s'abuse lourdement.
 On ne construit pas un athlète cheval en l'étourdissant de manoeuvres et en le laissant continuellement dans l'affaissement. Au début on constate un progrés mais bien vite inexorablement le cheval régresse; petit à petit le geste devient moins précis, le faux prend le dessus, s'installe et la machine se dérègle. Alors la contrainte par la force du début se transforme en brutalité qui portée au-delà de toute raison ne peut être qu'un problème pas une solution. certes cette brutalité peut mener sur le moment vers un brin de positivité mais il s'agit là en vérité que d'une rustine pas d'une efficace et saine rééducation. Ce reining est en quelque sorte émanté par une vulgarité absolue alors qu'elle est trés mauvaise éducatrice. Cette médiocrité symbolise son impuisssancele à rentrer dans le vrai. Cela prouve qu'il n'a pas la stature d'une équitation académique car pratiqué et professé par des gens incultes, dépourvus de conscience et parfois féroces.

Mon retour d'amérique du nord a laissé dans mon esprit une amertume profonde, un relent de gachis monumental et le sentiment que le progrés technique est une notion bien illusoire. Durant des années je leur ai conseillé travail et raison, ils me répondaient paraître, nous ne trouvions pas de langage commun. Evidemment faute de sentiments équestres, les nuances deviennent trop subtiles. La distance entre le culture équestre française et la leur était trop grande pour qu'ils puissent s'aviser seulement de son existance. Il y a chez eux un rétrécissement incontestable de la logique dés que l'on parle de construire un athlète. Cette vérité je leur ai asséné, elle n'a pas été prise aisément. Pourtant par devant on m'ensevelissait sous des fleurs et des propos sucrés et dés le dos tourné on me lardait de petites piques aigues et méchantes. Bref ils ont fermé la porte à la raison, aussi le technique n'a pas progréssé d'un yota, je n'ai constaté que son immobilité. La vue de procédés illogiques a fini par altérer ma bonne humeur. Je sent en moi comme une félure d'où mon enthousiasme initial s'échappe et d'où mon détachement envers cette parodie d'équitation progresse. Un profond sentiment de lassitude m'a envahi, je ne me souci plus des outances bien que j'accepte mal de voir toujours des chevaux mal menés. L'inutilité de mes conseils me pesait chaque jour davantage, ils ont épuisés ma patience, maintenant je converse peu pour échapper à la bétise, la mienne et celle des autres.

Toi ninon, apparemment et contrairement à l'immense majorité de gens incultes et faciles à manipuler, tu t-es rendu compte de cette pitoyable culture. Tu ne t-es pas fiée aux apparences, ce qui parait ne refléte pas toujours la réalité et je pense que tu t-es amené à dire qu'il ne fallait pas savoir comprendre le cheval pour pratiquer ce reining qui en somme n'a pas d'âme et que le relationnel est plus commercial que culturel.
Si l'on est amené à se rencontrer je te proposerai ni truc ni combine mais un reining plus raisonné dans lequel la priorité est de comprendre la machine cheval ce qui te permettra de capter tous les ingrédients nécessaires pour optimiser et pérenniser le potentiel athlétique de l'animal. Alors tu feras ressortir ta différence à tes futurs éléves . N'ai pas le besoin impératif de te montrer pour te satisfaire, contente toi de combattre la médiocrité, le cheval ne la mérite pas.
Portée au-delà d'une certaine limite l'équitation devient un art intellectuel.
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Brizemur

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Parlons Technique
« Réponse #2341 le: avril 21, 2010, 11:22:11 am »

 Mais au delà de quelle limite l'équitation devient-elle un art culturel? Et quel en est l'intérêt... En France, et principalement dans le classique, nombreux rappellent le poids d'une culture équestre française, d'une tradition de l'équitation dite académique... Qu'avons-nous oublié?... Que pourraient nous apporter les siècles de joutes philosophiques et verbales de nos aïeux, maîtres en équitation qui ont multiplié, expériences équestres, traités et théories? Tout un chacun est-il capable et veut-il vraiment faire de l'ART équestre... L'équitation western est souvent vendue comme une équitation "facile", de loisirs, tout ça semble un peu antagoniste n'est-ce pas?...
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tiag

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Parlons Technique
« Réponse #2342 le: avril 21, 2010, 10:03:50 pm »

  :blink: hé bé!  que de questionsssssssssss! y a rien là. :ouahhhh:  
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noibeu

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Parlons Technique
« Réponse #2343 le: mai 04, 2010, 03:54:01 pm »

 Brizemur.

Questions pertinentes
il est certain que l'éducation équestre actuelle s'éloigne inexorablement des théories de nos grands maîtres Il y a une profonde différence de conception, d'exécution et d'appréciation entre l'équitation d'hier et d'aujourd'hui.

Tout un chacun est-il capable.... je vous répondrais que l'élève doit être guidé par un bon pédagogue qui se préoccupera en priorité de lui donner une représentation de l'animal aussi précise que possible afin d'éviter les égarements. Les conseils éclairés contribueront au plaisir intéressé de l'élève et feront peut-être paraitre une éventuelle intelligence équestre. Alors les actions seront opportunes pertinentes et efficaces parce qu'elles seront conduites par un élève dont le cerveau sera bien éclairé. tout cela dans le but de pouvoir contrôler les comportements du cheval et éventuellement les modifier. Maintenant l'éducation étant devenue plus mercantile que culturelle et tellement simplifiée, cette réduction l'a conduite à la régression. D'où cet antagonisme que vous évoquez, vous avez mon entière approbation.
Actuellement les équitations de dressage et western, le reining et le cutting sont basées sur la logique de soumission par la force. Elles forcent le mouvement, les attitudes, ne s'adressent pas aux bonnes priorités et n'évitent pas ainsi les grossières erreurs. Pour aller rapidement elles sont responsables d'importantes perturbations chez le cheval, suffisantes pour motiver les résistances lesquelles aboutissent aux subterfuges jusqu'à déclencher parfois des défenses. Certains trucs et combines qui abondent poussent les cavaliers à agir sans réfléchir aux conséquences de leurs actes telle que la pratique de l'encapuchonnement et la descente d'encolure permanente sans oublier le tic du coup de sonnette. Ces chevaux ainsi soumis sont inadaptés à leur nouvel environnements. On sait où cela méne, la médiocrité et la déchéance physique.
Nos grands maîtres par contre nous ont toujours proposé une équitation basée sur la logique de l'adaptation où le cheval n'est pas assujetti à une pression  désorganisante comme par exemple la flexion de nuque avant tout. la logique d'adaptation informe l'animal, lequel modifie petit à petit son comportement jusqu'à ce qu'il ait trouvé celui approprié au nouvel environnement. Cette équitation n'aura de valeur adaptative que si elle respecte l'éthogramme du cheval. dans cette condition elle a toutes les chances d'être juste et salutaire. Evidemment cela demande de l'abnégation. le cavalier doit s'adapter au cheval en priorité car l'animal est son nouveau substrat, son premier référentiel. Il faut donc au préalable connaître suffisemment le cheval pour anticiper les subterfuges qui surgissent avec une certaine probabilité. Cette connaissance doit porter sur la biomécanique, la physiologie et les comportements du cheval. Une représentation aussi complète de l'animal conditionnera les comportements équestres du cavaliers, ses réussites comme ses échecs. Le cavalier peut alors se lancer dans le dressage du cheval lequel dressage désigne l'ensemble des processus d'apprentissage amenant une modification adaptative du comportement du cheval. On fait donc appel au conditionnement. Par l'attrait d'une récompense l'animal exécute ce qu'on lui demande. Cette récompense peut provenir d'une simple mise en cohérence avec son environnement, c'est à dire son adaptation.
La complication c'est la plasticité de l'aimal. Il peut prendre toute une panoplie  de différentes postures plus ou moins justes ou fausses. Chacune de ces formes possédent des propriétés qu'il nous appartient d'exploiter en fonctions de nos objectifs et de la situation. Cette plasticité permet donc de procéder à la reconstruction posturale si la forme n'est pas appropriée, c'est à dire rendre conforme la machine à la fonction de portage. Bien sur comme je l'ai dit précédemment il faut se faire assister d'un maître compétent, rompu aux dificultés que présente le dressage d'un cheval afin de ne pas s'égarer dans des pratiques  douteuses et sans lendemain et faire les frais de l'empirisme et de la médiocrité si l'on est mal conseillé. Dresser c'est aussi la construction de l'athlète cheval. Evidemment c'est un travail long, plusieurs années pour certains chevaux. Il faut prendre le temps qu'il faut, c'est un délai difficilement compréssible. Or dans la nouvelle évolution de la société qui a engendré la pédagogie équestre actuelle antagoniste avec celle de nos anciens, prendre son temps c'est perdre son temps. On veut tout rapidement dans ce système culturel, le reining en est l'exemple.

La limite de l'art intellectuel c'est lorsque le cheval se meut avec aisance, dans une gestuelle souple energique et brillante, cette limite est définitivement atteinte quand dans le couple cheval cavalier" l'effort est masqué par la grâce". On est alors proche de l'orgasme, rassurez-vous, spirituel.

Quant à l'intérêt, c'est l'immense bonheur, par le respect, le travail et l'intelligence d'acquérir le pouvoir d'améliorer et de pérenniser ce joyau athlétique que la nature nous a si généreusement offert. Pour son malheur peut-être. Puis de retransmettre ce pouvoir à ceux qu'ils le désirent. Ils sont malheusement rares mais ils existent.
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madawaska

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Parlons Technique
« Réponse #2344 le: mai 04, 2010, 10:12:16 pm »

 Si certaines personnes pouvaient lire ce que tu viens d' écrire  :-o ...car c'est tellement vrai.  
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madawaska

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Parlons Technique
« Réponse #2345 le: mai 20, 2010, 12:51:36 pm »

 J'ai un problème avec mon assiette au galop ! j'ai plus pris de cours depuis un bout de temps suite à des problèmes de santé que je devais d' abord soigner.
Le cheval que je monte en cours n'a pas vraiment les allures rasantes du quarter horse, et il est très inconfortable, ce qui ne m'aide pas du tout !
Je suis découragée de ne pas trouver les boutons, de voir que le cheval se fou de ma gueule et fait n'importe quoi pour me déstabiliser, comme se coucher dans les virages, lever haut la tête retomber au trot pour coller aux autres chevaux !
Nous sommes 6 cavaliers ces derniers temps, et on m'a juste dit que je me crispais trop ! oui c'est un peu mon "truc" !
Je ne sais plus comment me mettre, serrer les cuisses, lever la main intérieur, mettre du poids sur l' extérieur.....pffff c'est dur ! j'en peux plus de chercher.....! des idées ?
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reiner

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Parlons Technique
« Réponse #2346 le: mai 22, 2010, 03:04:36 pm »

 Serrer les fesses et faire une prière est la solution...
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tréteau'S rider

reiner

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« Réponse #2347 le: mai 22, 2010, 03:28:00 pm »

Citation de: "noibeu"
Brizemur.

Questions pertinentes
il est certain que l'éducation équestre actuelle s'éloigne inexorablement des théories de nos grands maîtres Il y a une profonde différence de conception, d'exécution et d'appréciation entre l'équitation d'hier et d'aujourd'hui.

Tout un chacun est-il capable.... je vous répondrais que l'élève doit être guidé par un bon pédagogue qui se préoccupera en priorité de lui donner une représentation de l'animal aussi précise que possible afin d'éviter les égarements. Les conseils éclairés contribueront au plaisir intéressé de l'élève et feront peut-être paraitre une éventuelle intelligence équestre. Alors les actions seront opportunes pertinentes et efficaces parce qu'elles seront conduites par un élève dont le cerveau sera bien éclairé. tout cela dans le but de pouvoir contrôler les comportements du cheval et éventuellement les modifier. Maintenant l'éducation étant devenue plus mercantile que culturelle et tellement simplifiée, cette réduction l'a conduite à la régression. D'où cet antagonisme que vous évoquez, vous avez mon entière approbation.
Actuellement les équitations de dressage et western, le reining et le cutting sont basées sur la logique de soumission par la force. Elles forcent le mouvement, les attitudes, ne s'adressent pas aux bonnes priorités et n'évitent pas ainsi les grossières erreurs. Pour aller rapidement elles sont responsables d'importantes perturbations chez le cheval, suffisantes pour motiver les résistances lesquelles aboutissent aux subterfuges jusqu'à déclencher parfois des défenses. Certains trucs et combines qui abondent poussent les cavaliers à agir sans réfléchir aux conséquences de leurs actes telle que la pratique de l'encapuchonnement et la descente d'encolure permanente sans oublier le tic du coup de sonnette. Ces chevaux ainsi soumis sont inadaptés à leur nouvel environnements. On sait où cela méne, la médiocrité et la déchéance physique.
Nos grands maîtres par contre nous ont toujours proposé une équitation basée sur la logique de l'adaptation où le cheval n'est pas assujetti à une pression  désorganisante comme par exemple la flexion de nuque avant tout. la logique d'adaptation informe l'animal, lequel modifie petit à petit son comportement jusqu'à ce qu'il ait trouvé celui approprié au nouvel environnement. Cette équitation n'aura de valeur adaptative que si elle respecte l'éthogramme du cheval. dans cette condition elle a toutes les chances d'être juste et salutaire. Evidemment cela demande de l'abnégation. le cavalier doit s'adapter au cheval en priorité car l'animal est son nouveau substrat, son premier référentiel. Il faut donc au préalable connaître suffisemment le cheval pour anticiper les subterfuges qui surgissent avec une certaine probabilité. Cette connaissance doit porter sur la biomécanique, la physiologie et les comportements du cheval. Une représentation aussi complète de l'animal conditionnera les comportements équestres du cavaliers, ses réussites comme ses échecs. Le cavalier peut alors se lancer dans le dressage du cheval lequel dressage désigne l'ensemble des processus d'apprentissage amenant une modification adaptative du comportement du cheval. On fait donc appel au conditionnement. Par l'attrait d'une récompense l'animal exécute ce qu'on lui demande. Cette récompense peut provenir d'une simple mise en cohérence avec son environnement, c'est à dire son adaptation.
La complication c'est la plasticité de l'aimal. Il peut prendre toute une panoplie  de différentes postures plus ou moins justes ou fausses. Chacune de ces formes possédent des propriétés qu'il nous appartient d'exploiter en fonctions de nos objectifs et de la situation. Cette plasticité permet donc de procéder à la reconstruction posturale si la forme n'est pas appropriée, c'est à dire rendre conforme la machine à la fonction de portage. Bien sur comme je l'ai dit précédemment il faut se faire assister d'un maître compétent, rompu aux dificultés que présente le dressage d'un cheval afin de ne pas s'égarer dans des pratiques  douteuses et sans lendemain et faire les frais de l'empirisme et de la médiocrité si l'on est mal conseillé. Dresser c'est aussi la construction de l'athlète cheval. Evidemment c'est un travail long, plusieurs années pour certains chevaux. Il faut prendre le temps qu'il faut, c'est un délai difficilement compréssible. Or dans la nouvelle évolution de la société qui a engendré la pédagogie équestre actuelle antagoniste avec celle de nos anciens, prendre son temps c'est perdre son temps. On veut tout rapidement dans ce système culturel, le reining en est l'exemple.

La limite de l'art intellectuel c'est lorsque le cheval se meut avec aisance, dans une gestuelle souple energique et brillante, cette limite est définitivement atteinte quand dans le couple cheval cavalier" l'effort est masqué par la grâce". On est alors proche de l'orgasme, rassurez-vous, spirituel.

Quant à l'intérêt, c'est l'immense bonheur, par le respect, le travail et l'intelligence d'acquérir le pouvoir d'améliorer et de pérenniser ce joyau athlétique que la nature nous a si généreusement offert. Pour son malheur peut-être. Puis de retransmettre ce pouvoir à ceux qu'ils le désirent. Ils sont malheusement rares mais ils existent.
Du Gros n'importe quoi!

Primo: L'intelligence équestre (le horsmanship), tu l'as ou tu l'as pas.   À un autre époque que ceux qui possédaient cette intélligence équestre pouvait "avancer" dans les grandes écoles équitations...  Aujourd'hui tout le monde peut s'amuser...

Nous pratiquons deux équitations qui sont pareils sauf qu'au final nous utiliserons les chevaux à des fins totalement différentes.  Prends un cheval de reining et présente lui un obstacle  il y a de grosse chance qu'il  passe sous la bare... :D  Demandes à un cheval de jumping d'être aussi willing qu'un reining, il aura l'air d'une grosse daube!    

Et te théorie sur la "santé ou conscéquence négative" sur le cheval... Ben je te dirai que personne ne pourraient nous dire combien de chevaux souffraient à l'époque.   Chose est sûre va faire un tour à "Maison Alphore" et des cas de boitrie chez les jumpings, dressage ou whatever tu en verras des dixaines de cas par jour.  

Une chose est certaine, en western, on place les boutons en deux ans et  il reste à entretenir le reste de la vie....   En classique, Souvent, ils se prennent la tête tout la vie du cheval...   Ils le diront pas.   Se faire embarquer, peur de ceci cela.... Appelons un chat un chat. :oky:  
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Marlene42

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« Réponse #2348 le: mai 24, 2010, 08:39:10 am »

 Mon cheval a eu un début d'entrainement de reining, il a déjà des marques d'usures. Il n'a que 4 ans, j'ai décidé de lui laisser au moins une année tranquille pour ne pas y tirer encore dessus. L'ostéo m'a lui-même dit d'oublier le reining le temps qu'il finisse de grandir car il avait les jarrets encore trop fragiles. Perso, je préfère me faire chier pendant 10 ans sur mon cheval mais en profiter tous les jours, plutôt que d'y mettre 2 ans d'entrainement dès ses 2 ans et le mettre à la retraite à 8 à cause de l'usure. Car si j'avais continué à le monter comme il l'a été, c'est ce qui serait arrivé.
Pour ce qui est de la santé, je suis d'accord avec toi reiner que les conséquences sont les mêmes dans toutes les disciplines, quand il s'agit de haut niveau. Mais je reste persuadée que si les futurity n'imposaient pas qu'on démarre les chevaux à 2 ans, il y aurait bien moins de casse.

Là où je ne suis pas d'accord avec toi, c'est sur le travail des chevaux de classiques. Il ne faut pas mettre tout le monde dans le même sac. Au même titre que tous les chevaux de reining ne seront pas à la retraite à 8ans, tous les dresseurs classiques ne se feront pas chier 10 ans sur leur chevaux. J'ai la chance de travailler avec un très bon coach, qui fait du dressage classique dans la pure tradition Baucheriste et tu peux me croire, il ne met pas 10 ans à dresser un cheval.
Autre exemple, avant que j'achète mon cheval, il refusait de donner les hanches. Il se braquait tant qu'il pouvait, à se lever, voir même à se retourner! Il a fait une semaine de stage dans la plus grande écurie de reining en Italie, il s'est fait massacrer la gueule (plus clairement: il est revenu avec les commissures en sang et une plaque de 15x15cm sans poil sur le flanc droit). Résultat: ah bah rien, il ne donnait pas mieux ses hanches, il était juste un peu plus braqué. Quand je l'ai acheté j'ai travaillé pendant moins d'un mois les épaules en dedans et ô miracle, mon cheval me donnait ses hanches et sans se braquer. il ne s'est d'ailleurs plus jamais braqué! C'est fou hein? Bah non, c'est juste logique. Et ce qui est triste dans l'histoire c'est que moi je ne suis qu'une amatrice qui démarre dans le reining et j'ai réussi sans mal à solutionner un problème que 4 cavaliers (c'est le nombre de personnes à être montés dessus et à avoir essayé de lui faire donner les hanches, 2 non pro et 2 pro (enfin 1.5) dont un connu au niveau européen (même mondial)) n'ont pas réussi à faire.
Tout ça pour en arriver où? Ah ben oui, faire un cheval en 2 ans ça comporte quelques contraintes et notamment le fait qu'on a pas tous 3 semaines devant soi pour travailler les épaules en dedans sur un cheval braqué! Donc je ne crois pas qu'on puisse se vanter (car c'est ce que tu as fais) de faire un cheval en 2 ans, car en général, le travail est mal fait, baclé voir franchement forcé.
 
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reiner

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« Réponse #2349 le: mai 24, 2010, 07:57:16 pm »

Citation de: "Marlene42"
Mon cheval a eu un début d'entrainement de reining, il a déjà des marques d'usures. Il n'a que 4 ans, j'ai décidé de lui laisser au moins une année tranquille pour ne pas y tirer encore dessus. L'ostéo m'a lui-même dit d'oublier le reining le temps qu'il finisse de grandir car il avait les jarrets encore trop fragiles. Perso, je préfère me faire chier pendant 10 ans sur mon cheval mais en profiter tous les jours, plutôt que d'y mettre 2 ans d'entrainement dès ses 2 ans et le mettre à la retraite à 8 à cause de l'usure. Car si j'avais continué à le monter comme il l'a été, c'est ce qui serait arrivé.
Pour ce qui est de la santé, je suis d'accord avec toi reiner que les conséquences sont les mêmes dans toutes les disciplines, quand il s'agit de haut niveau. Mais je reste persuadée que si les futurity n'imposaient pas qu'on démarre les chevaux à 2 ans, il y aurait bien moins de casse.

Là où je ne suis pas d'accord avec toi, c'est sur le travail des chevaux de classiques. Il ne faut pas mettre tout le monde dans le même sac. Au même titre que tous les chevaux de reining ne seront pas à la retraite à 8ans, tous les dresseurs classiques ne se feront pas chier 10 ans sur leur chevaux. J'ai la chance de travailler avec un très bon coach, qui fait du dressage classique dans la pure tradition Baucheriste et tu peux me croire, il ne met pas 10 ans à dresser un cheval.
Autre exemple, avant que j'achète mon cheval, il refusait de donner les hanches. Il se braquait tant qu'il pouvait, à se lever, voir même à se retourner! Il a fait une semaine de stage dans la plus grande écurie de reining en Italie, il s'est fait massacrer la gueule (plus clairement: il est revenu avec les commissures en sang et une plaque de 15x15cm sans poil sur le flanc droit). Résultat: ah bah rien, il ne donnait pas mieux ses hanches, il était juste un peu plus braqué. Quand je l'ai acheté j'ai travaillé pendant moins d'un mois les épaules en dedans et ô miracle, mon cheval me donnait ses hanches et sans se braquer. il ne s'est d'ailleurs plus jamais braqué! C'est fou hein? Bah non, c'est juste logique. Et ce qui est triste dans l'histoire c'est que moi je ne suis qu'une amatrice qui démarre dans le reining et j'ai réussi sans mal à solutionner un problème que 4 cavaliers (c'est le nombre de personnes à être montés dessus et à avoir essayé de lui faire donner les hanches, 2 non pro et 2 pro (enfin 1.5) dont un connu au niveau européen (même mondial)) n'ont pas réussi à faire.
Tout ça pour en arriver où? Ah ben oui, faire un cheval en 2 ans ça comporte quelques contraintes et notamment le fait qu'on a pas tous 3 semaines devant soi pour travailler les épaules en dedans sur un cheval braqué! Donc je ne crois pas qu'on puisse se vanter (car c'est ce que tu as fais) de faire un cheval en 2 ans, car en général, le travail est mal fait, baclé voir franchement forcé.
De un c'est ton choix de trainer à vie des problèmes de comportement lié au débourrage tardif.  

Tu dis préferer profiter de ton cheval tout la vie.... Profiter est un bien grand mot... Je dirais plutot te faire peur :lol:    Parce que disons le, le chaud le froid, le bruit, le silence.... sont toujours prétexte pour bon nombre de chevaux débourrés trop tard ...   Y a toujours un excuse... et le physique des chevaux qui font de l'obstacle et dressage.... Bon passons!


Petite précision.   Ça m'étonne que tu es récupéré le travail d'un entraîneur western de niveau INTERNATIONNAL.    Possiblement que tu crois avoir réussi... Mais attention il te reste à te mesurer aux autres en compétion.   Tu verras si tu as réallement corriger la situation ou bien si tu as seulement colmaté la fuite...    
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reiner

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« Réponse #2350 le: mai 24, 2010, 08:01:04 pm »

 Pas beaucoup de gens de classique arrivent à réallement rider un cheval dans le calme sans trop réfléchir et rester dans une relative sécurité...

Une cheval pour être fort dans sa tête doit avoir subi la pression un jour ou l'autre.
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madawaska

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« Réponse #2351 le: mai 24, 2010, 08:40:22 pm »

Citation de: "reiner"
Serrer les fesses et faire une prière est la solution...
Ben merci pour les conseils, c'est la classe ! Les pros du reining ne s' abaissent pas à ces choses là, comme donner de petits conseils ? faut pas les faire ch...avec de telles sotises ????!!!
J'suis une débutante (on l' a tous été un jour non ?!) et même si je sais bien que c'est difficile de donner des conseils sans avoir de visu, je pensais pas avoir une telle réponse ! Reiner tu crois tout savoir et tant mieux pour toi, mais si c'est pour te moquer des gens qui demandent des conseils et bien ne dis rien c'est mieux !
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Marlene42

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Parlons Technique
« Réponse #2352 le: mai 25, 2010, 08:50:11 pm »

 Reiner: arf...pourquoi je m'attendais à ce genre de réaction? Ah oui, parce que tu es aussi prévisible que les autres! C'est sur, c'est pas l'humilité qui va te tuer toi!
Je n'ai pas la prétention d'avoir récupéré le travail d'un entraineur international puisque ce n'est pas lui qui a fait mon cheval. Ce que je dis, c'est que le cheval avait un problème, qu'il a passé une semaine chez lui à l'occasion d'un stage et qu'il a tenté vainement de traiter ce problème sans y arriver. Et que moi petite débutante que je suis, venant du classique qui plus est (oh my god!!), je l'ai réglé en moins d'un mois.
Pour le reste, je n'ai aucune prétention, j'ai tout à apprendre.
Ah et puis sinon, pour le reste, je ne répondrai pas, tu es dans la caricature, c'est le seul moyen que tu as trouvé pour te défendre, faute de vrais arguments!
C'est bien dommage pour toi!

 
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Parlons Technique
« Réponse #2353 le: mai 25, 2010, 11:15:36 pm »

 Marlene, je dis OUAIS!

En bonne pintade de classique, ce que je lis me conforte dans mes choix  :D

Allez Reiner, je t'ouvre grand la porte à débiner tous tes préjugés sur ces cons de classiques qui montent des chevaux pétés de trouille et ingérables, qu'on dresse en 50 ans, etc etc etc. Les plus grands cavaliers qui disent que le dressage se peaufine toute une vie de cheval/cavalier ; sont-ce donc des loosers? Bah mince alors  :blink:

A mes yeux, ils le sont pourtant moins que ceux qui prétendent dresser des chevaux de 2 ans pas finis (preuves vétérinaires à l'appui qu'un cheval n'est pas fini physiquement avant 6 ans whenever you want) en 2 ans de temps.

Ah attends, trop facile, vous les pétez avant la crise d'ado à 5 ans, entre 2 et 4 ce sont de gentils moutons, et quand ils commencent à se rebeller c'est plus pratique de les coller au placard et de reprendre de la chair tendre et fraîche de poulain... Ha elle est belle la mentalité reining  :w00t:  
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reiner

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« Réponse #2354 le: mai 26, 2010, 08:11:57 pm »

Citation de: "Elfik"
Marlene, je dis OUAIS!

En bonne pintade de classique, ce que je lis me conforte dans mes choix  :D

Allez Reiner, je t'ouvre grand la porte à débiner tous tes préjugés sur ces cons de classiques qui montent des chevaux pétés de trouille et ingérables, qu'on dresse en 50 ans, etc etc etc. Les plus grands cavaliers qui disent que le dressage se peaufine toute une vie de cheval/cavalier ; sont-ce donc des loosers? Bah mince alors  :blink:

A mes yeux, ils le sont pourtant moins que ceux qui prétendent dresser des chevaux de 2 ans pas finis (preuves vétérinaires à l'appui qu'un cheval n'est pas fini physiquement avant 6 ans whenever you want) en 2 ans de temps.

Ah attends, trop facile, vous les pétez avant la crise d'ado à 5 ans, entre 2 et 4 ce sont de gentils moutons, et quand ils commencent à se rebeller c'est plus pratique de les coller au placard et de reprendre de la chair tendre et fraîche de poulain... Ha elle est belle la mentalité reining  :w00t:
Non à 5 ils sont dressés...

Je vais certainement répéter des choses déja dites sur ce forum...

Lors du premier futurity Francais qui se déroulla à Saumur, il y a bien longtemps, le colonnel (le chef de la maison....) avait monté un cheval de reining de trois ans dans le but de d'essayé...   Ses paroles avaient été les suivantes:" Nous n'arrivons à ce niveau de dressage que très rarement sur nos chevaux... Et beaucoup trop tard!!!!"

Pourquoi le cheval doit avoir terminé sa croissance?   :lol:  Dans les osto équin c'est bourré de chevaux classique boiteux de partout...


 
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