lÂ’Akhal Téké
Reconnu par les Haras Nationaux Français en 2004, lÂ’Akhal Téké est lÂ’une des trois races dites de « Pur sang » avec le Pur-Sang Anglais et le Pur-Sang Arabe dont il est probablement à lÂ’origine.
Natif de lÂ’Asie Centrale et plus particulièrement du Turkménistan, lÂ’Akhal Téké est un cheval des steppes arides du désert du Karakoum où il a vécu en semi-liberté jusquÂ’Ã lÂ’arrivée des Russes sur le territoire turkmène. Sa rareté vient de la politique agricole de lÂ’U.R.S.S. qui a tenté de casser le lien qui unissait les nomades et leurs chevaux par la collectivisation des chevaux et leur usage pour la viande, absolument contraire à la tradition turkmène, qui respectait le cheval au point de lui donner une sépulture, comme en témoigne les découvertes archéologiques de la fin du XXe siècle.
Une très longue proximité avec lÂ’homme en a fait un cheval très fin, tant au mental quÂ’au physique. Très proche de lÂ’homme, il a aussi été sélectionné pendant des millénaires pour ses qualités de vitesse et dÂ’endurance. Les nomades appréciaient en lui lÂ’amplitude des foulées qui le rendait à la fois résistant, rapide et confortable. Ils ont ainsi produit une race de grande taille comparée aux autres races anciennes, élégant et vif, à cause des techniques de combat qui étaient les leurs : raids éclairs et attaques-surprises. Les conquérants du monde entier : les Grecs, les Arabes, les Chinois ont importé chez eux ces chevaux pour améliorer les races locales. Les Anglais ont créé, à partir de chevaux turkmènes, arabes et barbes, le Pur-Sang Anglais, aujourdÂ’hui champion de la vitesse sur courte distance.
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18 octobre 2005– Le cheval Akhal Téké © Laurence Bougault - Tous droits réservés 2005-2006
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