Et voilà, le Sap est installé.
Après 2 nuits à m'inquièter sur le "komenkecavasepasser" et l'idée récurente de le faire tourner à la longe 1/2 avant de partir pour crever la pile atomique qui sommeille en lui... le réveil en a décidé autrement : arrivée au manège à 08h00 au lieu des 07h00 pensée... heuuuuuuuuuuuu, ben faut partir de suite pour la nouvelle pension.
Z'hom nous a conduit tout les 3 : moi, lui et... son vélo. J'ai sorti le Sap et demandé à Marco de faire 1 ou 2 tours devant lui pour voir ses réactions... il n'a même pas remarqué.
Bon, en route. Le Sap est joyeux, guilleret même. J'ai ma badine de dressage avec moi à laquelle j'ai rajouté un morceau de chiffon blanc : anti-chauffard ? je vais vite tester l'utilité.
Bon, mis à part les co*** du volant à qui tu fais des signes de ralentir et qui te passent quasis dessus malgré en prime le cycliste qui agite les bras (merci mon coeur d'avoir été là), le Sap qui veut brouter (un vrai en manque celui là !) et les manges-chevaux normaux, tout s'est super bien passé : pas un écart, pas une tête de cochon, rien de rien. Ca faisait pourtant 1 ans que plus allé sur la route et cette fois ce n'était pas le trajet le plus serein mais voilà : une lettre à la poste :clapclap:
Arrivée à la pension, je donne Sap à un Marco pas rassuré "kesjefaisdecamapucemelaissepas" et vais me présenter au proprio (je n'avais vu que madame). Ok, suivez-moi. On y va... que c'est grand. C'est à vous toutes ces prairies ? oui. TOUT ? :blink: Ben... oui.
On longe la prairie des demoiselles qui rapliquent en vitesse. Le Sap a son radar en route et se redresse. Baf, les demoiselles partent au galop le long de la lice direction barrière. Le Sap sursaute mais rien de plus : il reste derrière moi. Je vois le monsieur qui nous regarde du coin de l'oeil. Barrière prairie, je rentre, je lâche le Sap en laisant le licol "au cas où" et Zoup ! Les pouliches partent au grand galop avec le Sap qui essaye de suivre. La prairie est parcourue avec zig-zag et tagada. Suis contente : Sap galope derrière elles, les oreilles en avant sans chercher à attaquer. Puis, arrivé au fond, c'est bon : on maaaaaaaange !!!! Les filles repartent une fois, il resuit et pouf ! nez dans l'herbe au final. Les filles vont de leur côté, ça se voit qu'elles sont jeunes, Sap mange de bon coeur. Ok, je peux être rassurée. J'annonce que je vais aller lui enlever son licol et ça fait sourire le monsieur : "si vous y arrivez, il vient juste d'être lâché dans une grande prairie et a plein à manger". Ben oui, pourquoi j'y arriverais pas :blink: ? ben visiblement, le chevaux iratrapables, c'est monnaie courante... Je vais vers le Sap au bout de la prairie (c'est loin), câlin, hop donne la tête et voilà, plus de licol. Je ne l'interresse ab-so-lu-ment pas : il mange !
Sortie. Discution avec le monsieur qui donne ses impressions :
- cheval très bien soigné (merci Pierre)
- bien dans sa tête et équilibré
- éduqué (le licol ou la réaction face au départ au galop des demoiselles ?)
- très beau modèle
Bref, pour la forme, on va rester à l'essais mais... le monsieur a déjà dégagé le coin pour mettre mon armoire dans la sellerie, montré le box pour l'hiver et tout ballayé pour que j'amène mes affaires. Libre accès à tout et je peux venir quand je veux :w00t:
Je l'adore ma boule de poils roux.
Photos dans photos naturellement. Y en aura plus demain car je retourne le voir une heure avant d'aller au boulot. L'aventage certain de cette pension : très près de chez moi et juste à côté de la gare pour quand je fais la soirée au boulot.
Nimue super contente et rassurée :flowers: