Equitation - Cheval > LA CHEVAUCHEE FANTASTIQUE
Ethologie
lolo149:
ce matin en cours, une collègue de chevauchée qui vient d'aquerir son cheval (7 ans mais n'ayant jamais beaucoup travaill) avait du mal a monter dessus car il bouge au montoir.
Je lui avais conseillé de faire comme j'avais fait avec ma juju.
Le laisser attaché lors de la monte et donner dans la seconde qui suit une recompense (en locurence un bonbon). Pour la mienne en 3 séances sa a été radical et en ballade s'est bien pratique d'avoir un cheval qui ne bouge pas lorsqu'on veut remonter dessus.
Bref ce matin, je lui demande si elle veux que je le tienne : réponse négative... et je lui dis qu'elle devrait essayer les bonbons. et la elle me dit un NON ferme je ne veux pas, je veux qu'il me fasse "plaisir" et ne bouge plus.
Je suis restée un peu interloquée car à mon avis un cheval ne reste pas spécialement immobile pour nous faire plaisir mais plus pour trouver un soulagement et ou quelques choses de bénéfique.
Tout sa pour dire : est ce que c'est moi qui débloque ? n'est-il pas plus facile de récompenser chaque travail bien accompli, plutot que de lui dire "s'est bien".
j'ai toujours entendu dire "demander peu et récompenser beaucoup"
est ce que j'ai loupé un épisode ?
SBZH:
Ben ça dépend de chacun, de sa façon de voir les choses, sa pédagogie.
Perso, je mets un point d'honneur, quand je débourre un poulain, à ce qu'il reste immobile au montoire. Je trouve vraiment détestable (et dangereux) ceux qui partent au trot dès qu'on attrape l'étrier !
Je n'ai jamais donné de friandises au montoir, et les chevaux restent immobiles quand même. Ils ne le font pas spécialement pour me faire plaisir, mais ils ont appris comme ça : c'est une bonne habitude que je m'efforce de conserver à chaque fois que je les monte (après quand ils sont vendus, ça n'est plus de mon ressort).
En revanche, j'essaie d'apprendre des tours amusants à mon poney avec des friandises : il pense tellement qu'à manger qu'il en oublie complètement ce que je lui demande !
SBZH:
j'ai oublié de préciser : il n'y a pas que les friandises comme récompenses.
Une bonne caresse (du plat de la main, comme quand on caresse un chat), des paroles douces (c'est bien, làààààààà, bien) ou même une tite gratouille sur l'encolure ou le garrot. Et la récompense suprème au boulot : descendre et en rester là.
Galguera:
Laisser un cheval attaché pour le montoir ! :blink: Tu m'excuses si je trouve ça EXTREMEMENT dangereux ! :huh:
Et je ne vois rien dans ton message qui ai un quelconque lien avec l'éthologie ! :huh:
Ni dans la méthode que tu préconises, ni dans celle de ton amie ! :huh:
SBZH a raison un cheval correctement débourré et dressé ne devrait jamais bouger au montoir, c'est un moment où le cavalier est particulièrement vulnérable et une situation qu'il faut vraiment gérer au mieux.
Décomposer le montoir en micros-étapes en gardant l'immobilité au cheval ça marche, ne jamais démarrer immédiatement ça marche, mettre pied à terre et deseller immédiatement le jour où un cheval qui a eu ce genre de problème fait un gros effort ça marche ... La friandise pour moi est un palliatif rien de plus, le jour où on l'arrête l'immobilité peut s'arrêter aussi et on peut se retrouver avec au contraire un cheval qui tournicote à la recherche de sa friandise. :crying:
SBZH:
--- Citation de: "Galguera" --- Laisser un cheval attaché pour le montoir ! :blink: Tu m'excuses si je trouve ça EXTREMEMENT dangereux !
--- Fin de citation ---
ca aussi ça peut dépendre de plusieurs paramètres.
Un cheval qui bouge au montoire, si on l'attache pour le monter, se sentant coincer dans ses mouvements habituels, peut tirer au renard. Ce qui est effectivment très dangereux.
En revanche, avec des chevaux plutot cools, on peut tout à fait les monter attachés (après, faut en trouver l'utilité, c'est relativement peu courant).
Exemple de chevaux montés systématiquement attachés : dans un centre de tourisme équestre où j'ai fait une saison.
Les clients arrivaient (souvent, ils n'avaient jamais monté à cheval de leur vie), montaient sur le cheval attachés (et parfaitement immobile). Et là, on réglait les étriers, tout ça. Quand tout le monde était prèt, je détachais les chevaux et les envoyais derrière le cheval de la mono : et c'est parti pour une balade "promène-couillon".
Quand la balade se terminait, j'attachais les chevaux avec leur cavalier encore sur le dos, je faisais descendre tout le monde. Groupe suivant !
Quand les clients étaient des confirmés, ils montaient sur des chevaux détachés, évidemment...
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