Equitation - Cheval > FORUM EQUITATION WESTERN

Parlons Technique

<< < (702/774) > >>

noibeu:
 Mvittori

L'équilibre horizontal comme vous le décrivez n'existe pas. Vous comparez le cheval à une balance. Vous vous imaginez que le poids est réparti également sur l'avant main et sur l'arrière main. c'est complètement faux. L'attitude aplatie  vous donne la sensation que le cheval est dans un équilibre horizontal d'où l'association avec une balance. Comme beaucoup de cavaliers vous vous êtes amarez à cette métaphore. La métaphore est certes séduisante mais elle ne peut pas s'appliquer  au cheval. La balance consiste à mettre deux poids égaux de part et d'autre d'un point d'appui. Il y a équilibre. Hors chez le cheval cet équilibre n'existe, sa stratégie consiste à toujours avoir un poids excédentaire sur les antérieurs par rapport aux postérieurs. L'avant est toujours plus ou moins surchargé. je l'ai déjà dit, même dans l'attitude rassemblé et jusqu'à sa sublimation il en est ainsi. C'est donc un mythe de penser mettre un cheval dans cet équilibre horizontal. Maintenant, concernant l'horizontalité du cheval, il faut parler de posture horizontale. Dans ce cas ci il y a assurément une forte surcharge de l'avant main d'autant que le segment cérébral se trouve en encorbellement par rapport au tronc du cheval. Soit le segment cérébral est soutenu par lui-même à condition d'une musculature appropriée greffée sur le tronc et née du rassembler mais avec un garrot toujours plus ou moins affaissé car le cheval est dans une position horizontale nuque à hauteur du garrot. Le garrot commencera à être soulevé dès les premiers degrè de rassembler, dès que la posture du segment cervical s'éloignera de l'horizontale.
Dans cette posture horizontale, l'avant peut être plus ou moins léger, à condition que le dos ne participe pas au soutien de l'encolure, et que l'angle tête encolure reste largement ouvert. Cette posture horizontale ne développe pas la fonction de portage, bien au contraire elle peut l'affaiblir. Il est donc indispensable d'aller vers un certain degrè de rassembler pour empêcher ce phénomène. Il n'est donc pas en conformité avec le portage comme le réclame le cheval d'école.
Un cheval au garrot affaissé peut très bien porter et faire le tour du monde à condition évidemment qu'il ne soit pas sujet à des résistances qui parasiteraient la décontraction. En endurance, contrairement au dressage on laisse au cheval l'initiative d'organiser sa posture. Le cheval prendra évidemment la posture horizontale par économie d'effort, pourquoi releverait-il son garrot, puisqu'il n'a pas besoin de réduire son cadre. Il faut par contre s'inquiéter d'un dos relâché afin qu'il participe sereinement au soutien du cavalier et au processus de locomotion naturelle au cours duquel il transmet la poussée de l'arrière grâce a son étirement intermittent, dans cette mécanique bien huilée, le garrot peut être affaissé et le cheval chargé d'épaule. Il n'y a pas d'impotance néfaste tant que le cheval est ainsi positionné, c'est à dire en extension d'encolure, mais ne laissez pas le cheval s'affaisser en position de descente d'encolure très longtemps comme le fait le reining. Observer les chevaux des sommités françaises, là les chevaux sont affaissés, enterrés même et pourtant il font tout de même du reining, malheureusement médiocrement.
Un cheval au garrot affaissé peut faire du sport, j'en vois de partout, même dans les plus grands concours de dressage, de cso, de complet, de reining: le rassembler n'existe pas ou très très peu. En dressage il y a un ou deux chevaux.
Je suis absolument convaincu que le cheval travaillé en descente d'encolure, nuque plus basse que le garrot, n'est pas approprié à la fonction de portage. Travaillez toujours vos chevaux nuque plus haute que le garrot. Cette attitude est celle de la reconstruction posturale : Un cheval se construit.





 

einstein:
  Travaillez toujours vos chevaux nuque plus haute que le garrot. Cette attitude est celle de la reconstruction posturale : Un cheval se construit.

Avec une attitude très haute on obtiendra des allures bondissantes, ce qui n'est pas recherché.
Que la majorité des cavaliers aient leurs chevaux avec le garrot effondré oui, mais regardez et discutez avec de bons professionnels, ils recherchent le garrot qui monte, sans pour autant avoir la nuque en point le plus haut.

mvittori:

--- Citation de: "noibeu" --- Mvittori

Vous comparez le cheval à une balance. Vous vous imaginez que le poids est réparti également sur l'avant main et sur l'arrière main. c'est complètement faux.
--- Fin de citation ---
Pas du tout !
Vous prenez toujours les gens pour des imbéciles simplistes, dans la vie ???

Comme d'habitude, vous continuez à prêter aux autres des idées qui ne sont que votre vue de l'esprit (et toujours négative, qui plus est ... je comprends les propos de je ne sais plus qui disant que les cavaliers n'appréciaient pas trop monter sous votre regard : si vous les descendez constamment en commençant par leur dire qu'ils ne comprennent rien à rien, comment voulez-vous entamer une relation constructive avec les gens ???).

Je ne suis pas bête au point de m'imaginer un cheval qui se déplace comme sur 4 roues collées au sol dans un équilibre invariable !
Je suis encore capable de voir qu'il se déplace dans un mouvement de balancier +/- variable et ample, +/- de moteur entre l'avant et l'arrière main.

Si je vous dis les choses autrement pour décrire ce que la plupart des cavaliers qualifient d'équilibre horizontal : répartir les forces, le moteur, égalité entre la traction et la propulsion, donc répartition de l'effort et des masses de façon à peu près égale entre l'avant et l'arrière main, ça vous parlerait mieux ?

Votre vision du portage, elle est vraiment complètement réductrice, si vous persistez à ne l'attribuer qu'au seul rassemblé tel qu'il est défini en équitation classique.
Comment pouvez-vous rayer de la carte toutes les autres formes de locomotion du cheval de sport dans les autres disciplines et vouloir parler de cheval de sport en niant que dans les autres disciplines, un autre modèle de locomotion et d'équilibre puisse être tout aussi valable pour préserver le cheval dans l'effort sportif sous la selle !!!
Là, vous cataloguez tout ce qui ne se déplace pas rassemblé d'affaissé : je ne suis pas d'accord avec votre vocabulaire, en tous cas sur ce mot affaissé.

Je veux bien comprendre votre point de vue sur le cheval de reining, que vous pensiez que cette évolution vers un cheval avec un placer très bas n'est pas bonne physiquement.
Mais ne mettez pas tout dans le même panier.
Ca m'étonnerait que les cavaliers de complet ou d'endurance ne sautent pas au plafond non plus s'ils vous entendaient qualifier leurs chevaux d'affaissés
 :wacko:  

noibeu:
 mvittori.

Madame, je trouve chez vous un susceptibilité hypersensible.

Vous dites : répartit les charges entre l'avant et l'arrière de façon équilibrée ; il se déplace dans un équilibre horizontal, c'est à dire pas plus de charge sur les épaules que sur les hanches (match nul entre les deux).

Et bien madame, je vous le répète, votre vision de l'horizontalité est fausse. Votre égalité de poids existe bel et bien sur les deux plateaux d'une balance (d'où l'analogie) mais pas sur un cheval.

Un cheval en posture horizontale c'est à dire en extension d'encolure a toujours plus de poids sur l'avant que sur l'arrière. En fonction du maintien de son encolure le cheval est plus ou moins sur les épaules.

Mes interventions ne s'adressaient qu'aux chevaux de reining.

Mais puisque vous bifurquez sur le cheval d'endurance, que je connais très bien, je vais vous déballer mon point de vue.

Je suis absolument catégorique concernant leur affaissement du garrot. Un cheval ne peut pas soutenir sur 160 kilo l'extrême pénibilité de soulever son garrot, il ne peut être qu'au fond du sac, mais soutenu tout de même. La lutte contre la gravité fonctionne comme au naturel par les extenseurs et non par les fléchisseurs. C'est une économie d'effort pour l'animal. Attitude qui s'affranchit des grandes difficultés de la reconstruction posturale.
Cette posture aplatie est l'expression d'une adaptation, le cheval est configuré pour se déplacer plus ou moins rapidement, il est sur les épaules, car la charge est en avant du point d'appui, le cheval est entraîné vers l'avant, c'est un point positif pour l'endurance. Bien que le cheval soit sur les épaules la fonction de locomotion est toujours assurée. Il est clair que cette fonction est assurée par un jeu de contraction musculaire dont la coordination est prépondérante sur la réussite ou l'echec de la tâche dans laquelle le cheval est impliqué.

Quant aux chevaux de complet, que je connais très bien également, je vous dirais seulement que dans ce milieu, comme pour le dressage, la légèreté n'existe pas, ni le rassembler, tout simplement parce qu'ils sont empoignés.    

noibeu:
 Einstein.

Je serai curieux de savoir comment font les bons pro pour développer la musculature responsable du soulèvement du garrot, la nuque toujours basse.  

Navigation

[0] Index des messages

[#] Page suivante

[*] Page précédente

Utiliser la version classique