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noibeu:
 Reiner

Vous dites : le rassemblé est d'avoir un cheval opérationnel, pouvez-vous approfondir.

noibeu:
 ZIPPELINE

Salut. Toujours plus classique que western?

mvittori:

--- Citation de: "noibeu" --- mvittori

L'équilibre horizontal : je ne sais pas ce que c'est. Expliquez moi.
 
--- Fin de citation ---
Et bien pour moi, le cheval d'endurance qui se déplace de façon optimale pour être performant dans sa discipline (et donc dévorer du km tout en s'économisant et tout en portant un cavalier) se déplace dans un équilibre horizontal,  un peu comme vous le définissez dans (6).
Effectivement, le (4) ne convient pas au cheval d'endurance pour avaler des km en économisant son appareil locomoteur : trop de report de l'effort sur l'arrière-main pour que ça soit économique sur de longues distances.
Mais ça me paraitrait grossier de dire qu'un cheval d'endurance peut s'avaler 160 km en 1 journée en étant "affaissé".

Pour moi, il n'est ni affaissé, ni rassemblé, pour bien fonctionner. Sinon, ces chevaux là finiraient avec des pathologies monstrueuses de dos et des membres antérieurs, sur de telles distances !
Le cheval d'endurance bien entrainé répartit les charges entre l'avant et l'arrière main de façon équilibrée aussi, mais différente du cheval rassemblé (telle que l'équitation classique la définit) :  il se déplace dans un équilibre horizontal, c'est à dire pas plus sur les épaules que sur les hanches (match nul entre les 2, si je puis dire).  

C'est là que je trouve vos définitions complètement décalées avec ce que je perçois.
Pour vous, c'est tout ou rien. Rassemblé ou affaissé.

Pour moi, il y a différents types de portage, différents degrés de "portage" optimal entre le "affaissé", sur les épaules, et le (4).

Ce que vous appelez "portage", ce que vous écrivez dans (4), c'est pour moi la définition du rassemblé.

Alors que quand vous parliez de fonction de portage, je pensais que c'était le fait de porter l'homme et que ce que vous appelez "la conformité à la fonction de portage", et bien je le lisais comme étant l'aboutissement d'un entrainement musculaire du cheval sous la selle pour adapter l'effort musculaire dans sa locomotion pour porter l'homme sans "s'esquinter".
Or, ce travail d'adaptation au fait de porter l'homme, quelle que soit la discipline, il faut le faire, mais dans ma vision, il y a différents modes d'adaptation et donc de "portage" adéquats, autant musculaire que métabolique, en fonction des disciplines.

Autrement, comment définiriez-vous la locomotion adaptée et donc le portage "optimisé" du cheval de complet sur un cross ?
Le (4) ne convient pas non plus sur un parcours de cross; pourtant, le cheval de complet a bien également une fonction de portage !!!

Et dans le (6), pour vous, le fonctionnement du cheval est-il "affaissé" ?
Pour moi : non.
 

mvittori:

--- Citation de: "noibeu" --- mvittori

A l'état libre le cheval combat la gravité avec ses extenseurs, cette musculature est également responsable en majorité de la locomotion, Ce sont les forces locomotrices instinctives. Il faut laisser la machine cheval ainsi si l'on veut se déplacer longtemps et loin. Pour ce qui est du soutien le tonus suffit. C'est pour le cheval une économie d'effort d'aller comme la nature l'en a disposé. Evidemment il y a des chevaux morphologiquement plus adaptés que d'autres pour cette activité. Un ibérique par exemple n'a pas les allures rasantes comme peu l'avoir un pur sang arabe. Les allures relevées sont infiniment plus contraignantes parce qu'elles mettent en jeu la musculature fléchissante qui est sollicitée à l'état libre que très rarement. Son développement musculaire incombe au cavalier. Sur les chevaux de sport ( tous les chevaux auxquels on demande une gestuelle spécifique) il faut obtenir un équilibre  dynamique entre ces deux sytèmes musculaires
--- Fin de citation ---
Là, je vous suis plutôt bien ...
Mais justement, il y a tellement de conformations différentes dans la nature, selon les races, qui induisent tellement de différences entre le fonctionnement d'un cheval A et B, mais aussi tellement de différences dans le type d'effort musculaire demandé aux chevaux d'une discipline A et B, que j'ai d'autant plus de mal à comprendre votre vision un peu trop "0" ou "1" du "affaissé" ou (4).
Et justement, les variations entre pathologies prédominantes dans une discipline et une autre sont aussi une indication de ces différences : celui à qui on demande sans cesse de se propulser vers le haut ne risquera pas les mêmes pathologies que celui à qui on demande de se propulser uniquement vers l'avant.

Colomba:
 Tu as raison ML, d'autant plus que si c'était le cas, sachant que de nombreux psar ont plutot les fesses plus hautes que le garrot, le dos s'effondrerait totalement avant la fin de la course. Ce qui n'est pas le cas (on le voit par contre sur des petites courses), et le cheval bien musclé, au fur et a mesure de l'effort et de la fatigue, va plutot baisser la tete pour soulager son dos, qui reste bien le centre porteur, malgré cet équilibre horizontal.

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