Le monde du cheval sans débouchés ? :blink:
J'ai commencé par être juriste : j'ai mis plus d'un an à trouver du taf (et j'ai du partir en Alsace pour bosser, alors que je suis de Bretagne, je n'avais pas trouvé plus près !).
J'avais revu ma promo de droit un an après la fin des études : environ 1/3 était en CDI, 1/3 en CDD et 1/3 cherchait vainement un emploi.
Depuis que je suis animatrice poney, je ne reste pas plus de 3 mois au chômage entre deux CDD, et n'ai jamais eu besoin d'aller plus loin que la Normandie pour travailler.
Et là, je viens de trouver un CDI.
Le pb du monde du cheval, c'est que c'est un milieu tellement ingrat, que bcp de diplômés du cheval se dépêchent de trouver un emploi hors cheval.
A la fin de ma formation BAPAAT, sur 21 personnes, au moins 5 ont annoncé direct qu'elles ne se voyaient pas bosser avec des chevaux, dégoutées par ces boulots. Tous ceux qui ont persévérés dans le voie du cheval avait travaillé pdt les 12 derniers mois.
il y a comme un desequilibr e
on laisse un nombre important de jeunes s'engouffrer dans une formation où il y a peut de deboucher
c'est pas logique quand on pense qu'il y a des gros manque dans d'autres domaine qui sont tout aussi interessant
Je suis d'accord pour ça. Mais plutot en ce qui concerne les études supérieures : les jeunes diplomés de l'Université sont ceux qui galèrent le plus à trouver du travail.
A coté, on manque de maçons, d'électriciens, de charpentiers, de couvreurs, de plombiers, etc...mais ces métiers n'attirent pas les jeunes : bcp préfèrent viser un Master en math ou en chimie...quasi sans déboucher. :ermm: