Equitation - Cheval > LA CHEVAUCHEE FANTASTIQUE
Expérience Inédite...
Désiré:
La suite arrive, mais pas les photos. On les garde pour nous :pouet:
Trougnette:
Transporter des chevaux en temps normal, c'est déjà assez stressant, mais transporter et être responsable du rêve de quelqu'un d'autre, c'est une autre histoire. :wacko:
Je négocie le 1er virage et le premier rond point aussi lentement que si je transportais de la porcelaine de Chine remplie de nitroglycérine. :-(
Je suis super tendue: dire que l'ostéo m'a dit mercredi dernier de ne pas trop forcer! Je force pas, je vais conduire 400 km complètement contractée!
Après les milliers de km que viennent de parcourir les chevaux, il serait idiot de tomber à 400km du bol de sangria. :lol: :wacko:
Tout se passe bien... Devant, François qui doit être aussi tendu que moi roule trèèèèèèèèèèèèèès doucement. 80km/h grand maxi. :D La nuit va être longue.
Je ne cesse de fixer le van devant moi: j'ai trop peur de voir sortir une tête ou un antérieur... Mais non, rien de cela.
Bien entendu, la conversation dans le 4.4 va bon train entre Désiré et moi.
23.50: on demande à François de faire une pause. J'ai mal partout et puis surtout, je voudrais être sûre que notre précieux chargement va bien. Un tino, quand ça bouge dans le van, on le sent, 2 crevettes, c'est pas sûr. :ermm:
00.00: 1ère pause. Le froid est glacial: ça réveille. Dans les vans, tout le monde va bien.
Mathilde est tombée de sommeil dans le 4.4 de ses parents :lol:
Tant de stress et il me semble poindre la fameuse migraine qui tue: vite les super cachetons à base de caféïne, qui donne des palpitations (comme si j'en avais déjà pas assez) mais surtout qui tiennent éveillée, voire trop. :D Minuit, c'est mon heure de coucher normale, mais après, j'ai peur de piquer du nez. :ermm:
On repart. A peine engagé sur l'autoroute, le van de François se met à tanguer dangereusement. :lunette: :-( J'suis pas fière derrière :wacko:
Mais tout rentre dans l'ordre.
00.45: les cachetons ont fait leur effet et Troutrou de revisiter toutes les chorégraphies des 80's sur son siège, de chanter faux à tue- tête sur tous les tubes des 90's. (Pauvre Désiré)
1.30: deuxième et dernière pause. Nos têtes font peur à voir. La fatigue commence à peser. J'en oublie même de fermer la porte des WC :D
Un petit kawa pour tout le monde et une tentative d'abreuver notre précieux chargement.
Les poulains ne veulent rien savoir. Je pense alors aux carottes qui sont dans le coffre.
Franc... échec!
Les poulains me regardent dans le genre:
"Euh...???" :?: "Qu'est ce qu'elle nous veut celle- là?""Remballe -là ta carotte, on est pas des lapins!" :biggl:
Ben je vais vous dire que ça fait drôle de se voir refuser une carotte! :huh:
Apparemment chez les grandes, le test de l'eau est plus glorieux.
François remplit un deuxième seau sous les yeux inquiets de sa femme, à qui il tarde d'arriver sains & saufs. Mais sachez- le, François est têtu! :D
Nous repartons...
mel83:
:w00t: quelle aventure !!!!
vite la suite :clapclap:
Trougnette:
La grande forme que je tenais grâce aux cachetons commence à s'estomper. La nuque et les paupières sont lourdeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeees.
Je commence à réfléchir à la façon dont je vais vous narrer tout ça et aussi à mon futur livre:
Acnée. Comment retrouver en une nuit ce que vous avez combattu pendant des années.
Il me tarde d'arriver. Le retour me parait 10 fois plus long que l'aller.
Nous approchons: parc Mickey, parc Idéfix...
Plus je connais la route, plus j'ai envie de dormir.
Dernier péage. Je lutte, je lutte...
Enfin... le portail... qui est gelé et qui ne s'ouvre pas! :wacko:
Valérie l'ouvre à grands coups de tatane, j'ai peur qu'elle le casse et qu'on ne puisse plus entrer. J'ai peur aussi des voitures qui arrivent derrière très vite. Nous sommes arrêtés au beau milieu de la route.
Enfin, le portail se met en marche.
Le plan que nous avions prévu pour le débarquement des chevaux ne tient plus, c'est pas grave, enfin, nous y sommes!
Nous débarquons les poulains en premier: ils ont fait ça toute leur vie! :w00t:
Ils nous suivent docilement en licol. Désiré confie "le sien" ( :D ) à Mathilde qui est tout à fait réveillée, pour aller aider François à la libération des futures mamans.
Je surveille Mathilde et son protégé du coin de l'oeil: un coup de pied pourrait si vite partir et les "bébés" s'agitent lorsque les grandes sortent un peu précipitament du van.
Désiré vient à la rescousse de Mathilde.
Nous allons lâcher les poulains ensemble, mais sans doute pas assez vite aux yeux du mien qui se cabre dans mes bras. :wacko: J'étais pas fière :wacko:
Tout le petit monde est enfin lâché.
Ca court et ça ronfle dans tous les sens, surtout du côté du paddock où Vivaldi, Loukalem er Hulis se demandent de quoi il retourne à une heure pareille! Et des chevaux inconnus dans LEUR carrière! :chris:
Les 4 nouveaux venus se calment et viennent se jeter sur le foin et l'eau. Ils ne sont pas si farouches que ça, mais nous les laissons tranquilles. On en oublie notre fatigue et le froid mordant. On ne peut plus les quitter des yeux!
Je pense à vous et sors mon appareil. Vous comprendrez que devant un tel spectacle et après tant d'émotion, on ait pas envie d'aller se coucher. Et si tout cela n'était qu'un rêve?
cyrene11111:
:grmbl: un reve pour toi , mais c'est un cauchemard que tu nous fait vivre :blush:
Désiré serait il plus sympa, et nous mettrait il une petiote photo :ange:
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