Jusqu'au 6, le programme donne vraiment le sentiment d'être axé sur le "pilotage" (ça répète sans cesse le mot "conduire") et c'est seulement après qu'on entrevoit une notion de travail du cheval au sens large.
Mon instructeur me répète régulièrement la définition du mot équitation; c'est bien "l'art de la conduite du cheval"...
Après il y a conduire et conduire. Je pense qu'il peut y avoir une très grosse différence entre "faire" les figure du galop 7 et les exécuter correctement, avec un cheval stable, décontracté, à la locomotion juste, avec une assiette liante, etc...
Je vois quelqu'un qui parle de reprendre du travail de base comme les transitions... Bah moi je trouve que c'est loin d'être du travail de base les transitions. Mais c'est sûr que ça dépend de quel point de vue on se place: si on parle de juste rétrograder d'une allure, ou passer du trot au pas avec un cheval rond, engagé, sans résistances et sans perte d'activité...
J'ai le sentiment qu'au delà du nombre de chevaux montés, ou quel cheval monté; la manière d'exécuter les mouvements demandés est importante... On peut faire un parcours d'obstable à l'arrache sans faire tomber une barre, et le faire proprement et avec un bon style. La différence est surtout là, et c'est (ce devrait être) ça qui est jugé selon moi, en prenant en compte quel est le cheval qui est monté.
En relisant le sujet, je me rends compte que je te rejoins tout à fait, Colomba, je pense que c'est la qualité de la monte plus que l'exécution qui est importante, enfin si, sur un cheval sensible un manque d'assiette se verra bien plus, mais raison de plus pour y prêter beaucoup d'attention sur des chevaux moins exigeants, ou qui bougent moins... Et ça c'est le boulot du moniteur et de de l'examinateur.