Je suis enfin remontée à cheval ! :-D Pour une courte balade, mais avec plein de rêves en tête, et des projets à réaliser petit à petit :blush:
Pour ceux qui n'étaient pas encore sur le Sab' à cette époque : voilà trois ans et demi que j'ai arrêté de monter, pour des raisons financières. Les posts doivent trainer quelque part dans les greniers du Sab'.
Deux balades en trois ans... gravées dans ma tête bien sûr...mais j'avais déjà eu le temps de faire quatre fois le tour de mes souvenirs équestres, quand j'ai décidé, n'y tenant plus (studieuse élève de prépa, je voyais des chevaux courir entre les lignes de mes cahiers, ça devenait gênant...) de remonter. Passion devenue obsession, je décide de revenir aux sources, à l'essentiel, à ce que j'ai de sûr comme du roc...un besoin (vital ? oui... on peut dire que ma vie n'est pleine qu'à cette condition; une survie autrement) de cotoyer les chevaux, coûte que coûte. Etudes ? Argent ? Rien ne m'arrêtera cette fois, je ne demande pas grand chose, ces trois ans d'abstinence m'ont appris à me satisfaire de peu; du moindre brin de paille, de la plus volatile de ces odeurs familières, de la seule atmosphère d'une écurie.
Un club a ouvert ses portes, près de chez moi, dans les infrastructures où, à même pas deux ans, j'ai approché pour la première fois le monde des chevaux. Décidant que c'était un signe, j'ai pris tous les renseignements nécessaires pour faire un stage.
Mais dans le même temps, je suis retournée chez des amis (ceux-là même qui m'avaient, dès la poussette, appris à donner du pain à leurs immenses poulinières baies), qui se trouvent habiter à deux foulées de ce nouveau club. Le hasard (non...pas vraiment...) a fait que cette fois, j'ai pris au sérieux leur proposition de venir monter chez eux, que j'ai surmonté mon appréhension, à laquelle s'ajoutait le trac. Et aujourd'hui, j'étais fièrement juchée sur une de leur jument (si sa mère est de celles qui ont imprégné ma vie de l'amour du cheval, la fille m'a permis de renouer avec cette passion que je n'avais jamais réussi à faire taire, que les heures arides à potasser du latin n'ont pu étouffer). J'étais accompagnée, à travers les vignes de ce "pays" que j'aime tant, du fils de cette famille de passionnés, qui a su comprendre et respecter mes peurs -me "ménager pour aller loin" :blush: - tout en me glissant deux, trois conseils techniques qui me donnent des ailes : c'est ici et avec eux que je progresserai ! Courte balade donc, mais qui promet beaucoup. Pleine d'espoirs, heureuse d'être si bien entourée, exaltée à l'idée de toucher du bout du doigt les joies du cavalier indépendant...ce soir, ma vie souris. :blush: