Tout à l'heure, en arrivant à mon terrain à 18 heures, je ne vois pas Luna mais Asmara est là ! A 13 heures, elles étaient encore toutes les deux !
Le portail est fermé mais les clotures de Luna sont ouvertes.
J'observe en plus des traces de pas de cheval et d'humain s'éloignant du terrain !
Puis en rentrant dans la sellerie, un licol et une longe ont disparu.
Pas de doute, Luna a été volée !
J'appelle Fanny, la propriétaire d'Asmara, on alerte tout le monde mais personne ne l'a vu.
La police nous confirme qu'il n'y a pas eu d'accident avec un cheval.
On cherche, on passe des coups de téléphone à tout le monde susceptibles de nous aider.
Dépitées, on se dit qu'on ne peut plus rien faire ce soir, qu'on portera plainte demain matin parce que là, c'est trop tard.
Quand tout à coup, une personne que je n'avais pas prévenu de la disparition de Luna me téléphone en me disant qu'on l'a retrouvé et qu'il faut que j'appelle la police de mon village !
J'appelle donc la police qui me demande de décrire ma jument pour voir si je suis bien la propriétaire.
Ca concorde, on se rejoint t ils m'amènent à travers champs retrouver ma belle.
Elle est attachée avec le licol et la longe volées à un grillage, cachée près d'arbres entourés de vignes ! Elle a en plus deux longes liées en guise de longe.
Dès qu'on a été près d'elle et que je l'ai détachée, elle a arrêté d'hennir et s'est calmée.
Elle n'avait aucune marque de blessure, par contre, elle boite légèrement de l'antérieur gauche.
En fait, un monsieur qui faisait son jardin pas très loin a entendu une moto aller dans les vignes. Puis la moto est repartie. il a entendu des hennissements et n'a pas trouvé ça normal. Il est allé voir et il a trouvé Luna attachée. Il a appelé la police qui a contacté une propriétaire de chevaux voisins, qui a contacté une connaissance commune à moi, qui venait d'être prévenue du vol de Luna par une amie à moi. Il m'a donc téléphoné et vous connaissez la suite.
On a donc rappatrié les juments en pension et c'en est fini du terrain pour elles. Elles resteront en pension surveillée.
Pourtant, on avait le terrain à 80 mètres des habitations !
Merci à Galguera ...