hé bien, je commence par me présenter. C'est ce qu'il faut faire non ? javascript:emoticon(':blush:')
Yakari, du nom de ce petit indien de BD qui parle aux animaux.
J'ai 24 ans (né en 85) et comme beaucoup d'entre vous passionné de chevaux.
Les chevaux sont entrés dans ma vie au printemps 2002. Mes parents, propriétaires d'une toute petite ferme (6 vaches) décident après la chute des cours (crises de la vache folle, fièvre aphteuse...) de toutes les vendre et d'acheter 2 poulains (un vieux rêve de toute la famille). "Pour brouter l'herbe" dira mon père.
Sans n'y connaître rien en "cheval" nous voilà donc propriétaire de 2 pouliches d'un an, qui n'avait presque jamais côtoyé l'Homme. Le vendeur a été très sympa et il a tout de suite séparée les 2 pouliches, chacune avec une gentille jument plus âgée facile à s'occuper, qui servait de nounou et nous permettait d'approcher les jeunes pouliches.
Il est temps que je parle des pouliches. On voulait des chevaux jeunes, de trait et relativement rustique. Mais on avait aussi le projet de monter (surtout moi en fait !). Le maquignon a donc choisit dans son troupeau (une trentaine de poulain courant partout dans un grand pré) :
-une comtoise, mais dont la mère à un ancêtre proche du sang et qui "donne" de temps à autre un petit sur lequel ça ressort. Nadal est donc assez costaud mais vive, très nerveuse quand elle était jeune (et encore parfois) et adore toujours autant galoper.
-une bretonne, Nouky, qui a toujours été la plus "grosse" et la plus grande. Qui aime bien trotter, même vite… mais le galop ça l'enchante pas vraiment, à part pour se défouler.
Mais je ne vais pas m'étendre, je parlerais en détail des dadas dans la section appropriée (oui, oui, avec des photos javascript:emoticon('%20:):')).
Ce temps là est très loin… et après les quelques conseils donnés par des amis et surtout les nombreux livres décodées, expérimentés, suivi, plus ou moins, adaptés… et surtout des heures et des heures passés à s'amuser avec eux, on a réussi à avoir des chevaux calme, confiant, qui aiment aller se balader en forêt (un des objectifs qu'on avait).
Je me rappelle surtout du premier jour ou je suis monté sur son dos, et ou elle n'a pas bronché d'une oreille, comme si c'était totalement naturel pour nous deux.
L'autre souvenir et le jour ou j'ai posé la selle sur son dos. J'avais pas mal d'appréhension après les histoires qu'on m'avait racontées de chevaux qui se roulent sur le dos, et abîment parfois le matériel. Mais dans mon cas rien, ou peu de réaction : "tiens c'est quoi ça ? Ça se mange ? Ha non ! Bon d'accord, ça va sur mon dos et après ? Après, c'est pour se promener !
Maintenant dès que je rentre dans le près avec le matériel elles arrivent en courant pour aller en ballade.
J'ai aussi eu la chance, en rentrant en école d'ingénieur après le bac, de pouvoir faire de l'équitation comme activité sportive. Je montais donc 1 à 2 fois par semaine (parfois 3 selon les devoirs à faire et les places disponibles dans les différents cours). J'ai commencé à passer les Galops. J'ai appris plein de choses que j'ai ensuite travaillé avec mes juments (mais elle veulent pas sauter, et avec 2 dada, pas possible de faire du horse-ball).
J'ai aussi appris à ma mère à monter (et elle se débrouille pas trop mal javascript:emoticon(':D')) pour qu'on puisse partir ensemble en ballade.
Si je poste sur ce forum, c'est en partie parce que je suis en pleine remise en question personnelle. javascript:emoticon(':blush:')
(Et j'avoue que j'ai assez de mal à écrire ça dans un endroit public comme ici mais j'ai besoin de conseils et j'en trouverai peut-être ici ?!?)
Je suis ingénieur dans l'industrie aéronautique. Je me sens mal dans mon travail (stress entre autre, mais plein d'autres choses… que je ne détaillerais pas). Même si le boulot m'intéresse je n'arrive pas à être heureux au travail et je passe mes journées à attendre le soir ou je rentre et peut passer un moment en compagnie des chevaux (surtout en ce moment, Nadal viens d'avoir une fille Véga !). Je me dis que je ne vais pas pouvoir tenir longtemps comme ça. Je vais finir par craquer, et avant que ça arrive je réfléchis.
Alors que je devrais peut être me contenter de ça : car dans cette période de crise, je viens de trouver un CDD, qui va probablement être renouvelé en CDI.
Je me demandais déjà à la sortie de l'école si j'étais vraiment fait pour le métier d'ingénieur. Et si je n'allais pas faire autre chose, quitte à postuler comme lad, et à aller ramasser du crottin…
Mon problème c'est que je n'arrive pas à me décider de changer de vie… (Peut-être la pression "sociale" du monde qui m'entoure ? Où plutôt mon cœur et ma raison qui se battent et aucun des deux qui ne veut perdre ?)
En fait, je ne connais pas grand-chose au milieu professionnel du cheval et je n'ai aucune formation reconnue dans ce sens.
Ce que j'aime : le dressage, et plus particulièrement l'approche dite "éthologique" du dressage. Mais les formations me semblent très commerciales et, ne connaissant pas le marché de l'emploi dans ce domaine je me demande lesquelles sont vraiment professionnalisantes.
J'aime aussi le travail "à la ferme" (que je connais assez bien ainsi que la gestion de tout ce qui gravite autour).
Je finirais donc cette présentation par 2 petites questions :
- Pensez-vous qu'il y ait un avenir professionnel pour moi dans le cheval ?
- Et même si ce n'est peut-être pas ni pour demain, ni pour l'année prochaine, que puis-je faire pour me préparer un futur avenir professionnel dans cette direction ?
Merci.