C'est physiologique, un muscle comme la langue permet un contact plus moelleux que le chanfrein quand l'on commence à travailler avec un contact.
Tant que l'on reste rênes longues on peut rester en licol, mais si l'on cherche à commencer à faire un peu d'équitation, que l'on s'intéresse à la locomotion du cheval, vient un moment où le mors apporte vraiment quelque chose.
Parelli fait travailler ses étudiants au niveau 1 en licol, le niveau 1 on travaille le mental, il faut un outil dur et extrêmement clair pour le cheval pour lui apporter des réponses non équivoques.
Au niveau 2 on travaille l'émotion, l'impulsion, on travaille beaucoup en liberté, on retire les outils, on monte par exemple en cordelette, c'est le "fun level".
Au niveau 3 on est enfin prêt pour le mors, on travaille le physique du cheval, on cherche toutes les vitesses et toutes les sensations dans chaque allure, on rassemble, on précise.
Et enfin au niveau 4 on passe aux mors à levier, l'outil qui apporte le plus de douceur, en sous-multipliant l'action de la main, on peut enfin monter avec un signal à la fois extrêmement moelleux et précis.