Par contre, certains ont dit de faire des contrôles moins sévères à petits niveaux, ou de ne pas sanctionner si faible dose ...
Je ne suis pas d'accord. C'est pas parce qu'on sort en club 3 qu'on peut doper son cheval ! Et pour les doses, certes, quelques traces ne doivent pas entrainer une suspension d'un an pour le cavalier :lol: mais au moins une disqualification et un passage en commission, ou un truc comme ça ... Cela permettra, que la prochaine fois, dans le doute, il s'abstienne de concourir ...
La plupart des cavaliers des concours "club" sont des cavaliers de club. Ce sont rarement eux qui soignent leur poneys de compète, d'ailleurs ils sont souvent plusieurs à le sortir en concours.
Dans ce cas, c'est plutôt le moniteur ou le palefrenier qui devrait être sanctionné : le cavalier sera rarement à l'origine du soins dopant et toute sanction de sa part lui paraitrait injuste (surtout pour un jeune cavalier : les enfants sont terriblement sensibles aux injustices). Ou alors croyant bien faire, il le soigne au Synthol (je ne savais pas que c'était dopant). Peu de cavalier de base aurait la rigueur de vérifier sur la liste si son produit est utilisable ou pas ?
Et en poney-club, il est parfois difficile de tout contrôler, par exemple les distributions de chocolat peuvent être interdites, mais il suffit qu'un gugus en donne une fois avant un concours où le cheval est contrôlé...et voilà.
Evidemment, ça relèverait du manque de bol : une distribution en cachette, au mauvais moment, sur le mauvais cheval (celui qui est contrôlé).
Dans ces cas là, avant tout procès, les personnes concernées devraient pouvoir se justifier.
Des fois, on fait confiance au vétérinaire qui nous garanti le produit non dopant (et en fait non), ou le produit a été donné une semaine avant, mais il en reste des traces dans le sang.
Il ne faut pas non plus embêter les gens avec des bêtises et devenir parano. A Hong-Kong en 2008, il me semble que c'était Pessoa qui avait été contrôlé positif à un médicament qui lui avait simplement soigné un simple rhume la semaine précédente. On tombe dans la psychose...
Et j'en ai entendu des cavaliers de haut niveau qui disaient préférer ne pas soigner un cheval plutôt que prendre le risque d'être contrôlé positif. Ca pourrait développer les déviances contraires : ne plus soigner les chevaux plutot que de se prendre la tête.