Ces photos sont intéressantes mais datent de 1910, soit près de 40 ans après la reddition des Nez-percé et la dissémination de leurs troupeaux. Il est probable qu'ils montaient pour Curtis des chevaux differents de ceux qu'ils avaient traditionnellement élevés.
Il y en a une autre où on voit chef Joseph sur un petit cheval gris, peint à la main pour le faire ressembler à un appaloosa.
Tu as raison, Blackhills, Curtis était à la fois un témoin et un metteur en scène.
Je ne crois pas que si Lewis et Clark, lorsqu'ils ont rencontré les Nez-Percé en 1805, avaient vu des chevaux petits, osseux maigres et à grosse tête auraient eu ces commentaires déjà cités : "Leurs chevaux semblent être d’une excellente race. Ils sont altiers, de conformations élégantes, réactifs et endurants pour résumer beaucoup d’entre eux ressemblent à des chevaux Anglais de qualité et feraient bonne figure dans n’importe quel pays. »
D'autre part, il me semble difficile de déterminer un type de cheval indien. Je penserai plutôt qu'il y a autant de types que d'habitats, de modes d'élevage ou de croisements lorsqu'il s'agit de chevaux retournés à l'état sauvage.
Les collines de la Palouse country étaient verdoyantes, le climat, même s'il est rude en hiver, permettait à des groupes importants de chevaux de survivre.
Ces conditions peuvent avoir produit des chevaux très différents des chevaux sauvages du Nevada ou du Mexique qui sont aussi des chevaux indiens.
Les indiens Nez-Percé pratiquaient un élevage sélectif et maîtrisaient les techniques de castration, ce qui était loin des soucis de bien d'autres tribus.