Un petit post sur la maladie de Cushing qui atteint de très nombreux chevaux lorsqu'ils prennent un peu d'age (également des jeunes mais c'est plus rare). Prise rapidement elle se soigne très bien mais si on attend trop ils finissent leur vie de façon pitoyable. J'ai un gros doute sur ma jument (18 ans cette année), donc je fais les tests la semaine prochaine. En effet elle perd son poil d'hiver par plaques depuis 2 ans avec une pousse très intense en hiver (jusque 15 cm y compris sur les membres), donc oui chez moi il fait très froid, on est en altitude, elle est la seule à ne pas être couverte et elle est au sommet de la montagne donc elle se prend tous les vents glacials mais dans le doute je préfère être sur et prendre les devants s'il faut la traiter, avant que des symptomes plus graves apparaissent. Avec le traitement le rééquilibrage hormonal se fait rapidement en plus.
La maladie de cushing est un problème majeur de l’hypophyse ou de la glande pituitaire située dans le cerveau.
La taille de l’hypophyse peut augmenter et développer une tumeur dans le cerveau si l’hypophyse est trop active. La compression de la tumeur dans le cerveau peut être dangereuse et entraîner des problèmes neurologiques si la glande est assez grande. Cette glande trop active peut aussi affecter les glandes surrénales situées près des reins. Stimulées par la surproduction de POMC, ces glandes surproduisent du cortisol. Cette surproduction de cortisol est un facteur déterminant de la maladie.
La maladie de cushing est typique chez les vieux chevaux maigres avec une longue crinière. Les gens ont tendance à penser que leurs chevaux ne font que vieillir.
A terme, les chevaux atteints de cette maladie sont plus léthargiques, transpirent facilement, boivent et urinent excessivement, ont souvent une température corporelle élevée, présentent des problèmes de fertilité et des risques de développer une fourbure. Le taux élevé de cortisol dans leur corps affaiblit le système immunitaire et les rendent vulnérables à d’éventuelles infections comme des aphtes fréquents et des abcès dentaires, des infections du sinus, des mycoses chroniques, des cicatrisations difficiles ou encore des infections bactériennes ou parasitaires. La pneumonie est aussi possible.
Au fur et à mesure que la maladie progresse, le corps du cheval subit de plus en plus de changements et des signes commencent à se manifester. La manifestation de ces signes peut prendre des années. Un grand métabolisme de protéines se produit et entraîne la perte de la masse musculaire ou l’affaiblissement des muscles. Cela peut se voir au niveau des hanches et du cou, du dos et de la croupe du cheval.
Au cas d’un stade avancé, la compression des glandes pituitaires dans le cerveau peut entraîner de graves problèmes neurologiques si les glandes deviennent assez grandes. Les symptômes d’une compression se traduisent par une ataxie qui se manifeste par une mauvaise coordination des membres, de la fièvre, une hyperventilation ou une paralysie qui pourrait entraîner la mort du cheval.
Si le cheval ne reçoit pas de soins, la glande augmente de taille, le système immunitaire s’affaiblit d’avantage et les conditions corporelles empirent jusqu’à perdre la fonction des organes. Le cheval parait vieux et agit comme un vieux cheval. Ses poils sont en général très longs. Il a des difficultés à respirer, transpire beaucoup, devient extrêmement léthargique, et dans certains cas, il arrive que le cheval ne puisse plus se relever.
Il existe donc un traitement qui est très efficace si pris de façon très précoce et un test simple pour diagnostiquer.
En comptant les nombreux cushing non diagnostiqués, il semblerait que plus de 50% des chevaux soient atteints en vieillissant. (La gériatrie est une nouvelle discipline dans la médecine vétérinaire cheval puisqu'avant les chevaux ne restaient pas chez leurs propriétaires si vieux).