Equitation - Cheval > FORUM CHEVAL SANTE "Bon pied, Bon oeil"
Il Mange Mais Ne Prend Pas De Poids
Requiemetisa:
Magali, en lisant ton message, je m'aperçois que le véto ne m'a pas précisé quel genre de piro c'était, ceci dit, elle n'est pas aiguë de toute évidence.
Aujourd'hui le véto lui a fait deux injections (anti-spasmodique, puis carbésia) et m'a appris à faire une intra musculaire. Je dois lui injecter de la calmagine et du carbésia après demain, le véto m'a bien expliqué le pourquoi et surtout le comment.
Est-ce que ça t'éclaire sur le genre de piro que c'est?
En tout cas j'espère qu'il ne va pas me faire de coliques.
peinture:
Les différences entre la piro aigüe et la piro chronique:
--- Citer ---Dans le cas d’une piroplasmose aiguë, il arrive que le diagnostic n’arrive que trop tard !
Heureusement, le cheval contrairement au chien résiste mieux, et le décès n’est pas systématique.
Les effets secondaires sur l’organismes peuvent cependant être limités en cas de traitement immédiat.
Dans le cas d’une piro latente, les chevaux ont une immunité naturelle développée contre les babesia, ce sont alors des porteurs sains. On les rencontre dans les endroits où les tiques sont très fréquent.
La piroplasmose chronique est la plus destructrice. Les tiques ne sont pas assez nombreux pour que l’animal se fasse sa propre défense immunitaire, et à chaque fin d’été et automne période d’action des tiques, les symptômes apparaissent.
S’ils sont décelés à temps et surtout bien diagnostiqués, le traitement a alors le même effet qu’en cas de piro aiguë. Mais, souvent, les symptômes sont amoindris, car pus fréquents. Le cheval successivement grossit, puis maigrit, perd son entrain, son état général se dégrade sans que ce soit flagrant. Puis la fièvre s’installe, des coliques dues à l’élimination des toxines peuvent subvenir.
Il faut dans ce cas ne pas hésiter à traiter, car un taux de babesia, même pas très élevé, peut entraîner des séquelles graves au foie, aux reins, aux poumons, au cœur et même au cerveau (troubles nerveux avec babesia equi)
Sur un plan plus général, un cheval atteint de piroplasmose chronique aura des difficultés à fournir un travail régulier, les interventions chirurgicales deviendront beaucoup plus risquées (problèmes de cicatrisation, et de sensibilité aux produits supérieure à la normale). Pour les juments, la reproduction devient quasi impossible car même si les babesia ne passent pas de la mère au fœtus , une crise pendant la grossesse peut entraîner l’avortement.
--- Fin de citation ---
le lien d'où ça vient : http://sensas.ifrance.com/piroplas.html
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