Et pourquoi pas ?
Je ne vous ai pas attendu pour me poser cette question et en trouver la réponse.
Ma question n'est pas si je dois le castrer ou pas, c'est comment le faire patienter en attendant que la période de reproduction arrive.
Et la castration, vous ne trouvez pas ça "dégueulasse" ?
Mais ceci est encore un autre débat...
D'ailleurs, puisque j'ai une éthologue à disposition, j'en ai longuement discuté avec elle.
A l'état naturel, un étalon saillit peu, et surement bcp moins qu'on ne l'imagine : nous sommes loin des étalons d'élevage qui "produisent" plusieurs dizaines de poulains chaque année (voire plusieurs centaines grâce au "progrès" de l'insémination artificielle).
A l'état sauvage, un étalon reste à la tête d'un harem pendant environ 3 ou 4 ans, 5 maxi. Puis il est détrôné par un autre étalon. Les étalons les plus jeunes qui accèdent à la reproduction ont au moins 8 ans. Il passe le reste de sa vie dans un troupeau de mâles célibataires.
Son harem est constitué de 1 ou 2 juments, rarement plus de 3. Et il ne les saillit que le temps de les féconder, ce qui prend généralement pas plus de 3 ou 4 jours par an.
Au final, la sexualité ne lui prend que très peu de temps sur le total de sa vie.
Mon rêve serait qu'il ait une (2, ce serait parfait) "femme" attitrée, avec qui il vivrait toute l'année : il verrait ses poulains naître et participerait à leur éducation.
Mais pour l'instant, ça n'est pas possible. Et il devra se contenter de "passades" d'éleveurs qui sont intéressés par ses saillies.
Pour en revenir à sa crise et aux autres questions posées ici :
J'ai téléphoné à ohmbioalternative, et commandé leur produit pour apaiser les entiers : PhytOhm Quiétude "plus"
On m'a conseillé une cure de 15 jours.
J'ai aussi contacté une praticienne shiatsu qui ne soit pas "mécanicienne" et qui saurait prendre en compte son point de vue émotionnel. Hélas, elle n'est pas très dispo en ce moment...
Quant à formuler la situation avec de "grands mots", et bien ça m'aide à comprendre. Parce que je pensais que mettre Pitchoun dans un grand pré avec d'autres chevaux (même si ce ne sont pas des juments), je pensais qu'il serait mieux que tout seul dans son pré.
J'ai du mal à accepter qu'il se retrouve à la case départ, ce que j'ai toujours voulu éviter pour lui : être seul dans un pré.
Mais là, c'est ce dont il a besoin : je ne l'aurais jamais imaginé. Je pensais qu'un cheval avait avant tout besoin de congénères...
Et cette éthologue, elle m'aide à comprendre, et donc à accepter la situation (j'en ai chialé, vous savez). Et aussi et surtout à en trouver une solution.
Merci à ceux qui m'ont aidé à celà. :sunshine: