Arf, on retrouve hélas tellement de clichés de la vieille "équitation" enseignée dans certains clubs...
sans prendre la défense de Crindor, au cours de mes deux premières années de club, ça se passait un peu comme ça... le cheval qui remuait un peu se prenait quasi systématiquement une raclée, et celui qui ne le faisait pas était un poltron ou un mou :biggl:
Sauf qu'il y a un moment ou quand on est adulte, on sait dire stop ou non. Même moi à 15 ans, j'ai envoyé chi*r le mono quand je trouvais ça pas "justifié".
Le tact, cela s'apprend. Un cheval, cela s'éduque.
Aujourd'hui, j'ai volontairement oublié TOUT ce que j'ai appris en club.
Régulièrement, des amis qui ne connaissent rien aux chevaux viennent s'initier avec mon cheval "d'éthologie"... jamais un seul ne l'a monté avec des rennes ajustées, toujours des rennes longues, sans avoir aucune action sur sa bouche, et... ils ont tous fait du galop dès la première séance, sans soucis, parfaitement détendus. Et ils l'arrêtent à la voix et/ou à l'assiette dans le round pen.
Avant tout, je les fais travailler à pied et vois si "le courant passe", c'est à dire s'ils respectent mon cheval, et s'ils aiment l'animal. Si aucun contact "amical" n'a lieu, je ne fais pas monter. Des lors qu'ils apprécient "l'être", d'eux mêmes, ils comprennent qu'il faut épargner sa bouche pour peu qu'on leur explique. Ils se tiennent au pommeau ou aux crins si déséquilibre.
Tout cela pour dire qu'il FAUT sans cesse se remettre en question, et ne pas rester sur ses certitudes. Est ce que "ce que je fais parait juste"? Avant d'accuser le cheval, moi, ou ma méthode, sommes-nous "clean"?
Il n'y a pas UNE méthode, éthologie, western, classique, ibérique, autre... il y a aimer les chevaux, acquérir du tact et de la sensibilité, savoir apprendre des chevaux et savoir leur enseigner... il y a avoir le sens du cheval ou pas.
J'espère que nos messages te feront avancer vers ce tact! Bon courage, la route de l'apprentissage n'est jamais terminée! Mais je pense qu'une sérieuse remise en question de ton point de vue s'impose