C'est surement un rassemblement de plusieurs facteurs qui font se développer des fourmillières chez certains chevaux dans certaines conditions et pas chez d'autres.
Dans mon ex écurie, tous leurs chevaux ont eu de gros pb de pieds (grosses fourmillières et nombreuses seimes assez superficielles mais qui finissaient quand même par éclater la parroie vu leur nombre) : ça a pris un an à résorber ça. Provoqué par un complément alimentaire...que j'avais refusé qu'on donne à mes poneys, et qui n'ont rien eu du tout (ouf !).
Récemment, j'ai quand même eu une tuile : mon connémara a eu des fourmillières aux 4 pieds, mais pas le shetland qui vit pourtant avec lui. Hypothèse : mauvais suivi du parage pendant mon absence de 5 mois (merci la responsable de la pension !). Le "grand" était paré en naturel depuis plus d'un an et demi et avait terminé sa période de transition alors que le "nain" n'avait eu que 3 parages naturels et n'avait pas encore évolué en profondeur.
Le pareur m'a aussi expliqué que les aplombs du cheval et sa façon de s'appuyer sur son pied pouvait augmenter les pressions à certains endroits. Donc si plus de pression, plus de fragilité...il m'a bien tuyauté pour râper intelligemment entre 2 de ses parages, notamment concernant ces zones de surpressions. Et donc un mauvais parage peut favoriser ces pressions et ces fragilités.
Concernant les multiples fourmillières de mon connémara, il m'a dit de creuser les trous pour en enlever un max de cornes contaminée (noire quand elle est en progression, en poudre blanchâtre quand la fourmillière cesse de progresser). Pour creuser efficacement, le top c'est un clou de maréchalerie, ou un tout petit tournevis plat.
Ensuite, il verse de la Béta**** (ou un produit naturel équivalent...mais curieusement, il préfère la teinture d'iode), et rebouchage du trou en y tassant du coton avec le clou (ou le tournevis).