Voici le passage qui m'avait fait bondir (ha ouais, carrément, j'ai bondis ! :bounce: )
Et en relisant, effectivement, tu décris ce qu'il ne faut pas faire...au temps pour moi. :ange:
A cru, on n'a pas cette enfourchure, et parfois, c'est très large, ça écartèle. Donc on est obligé de plier un peu la jambe au niveau de la hanche, donc descente de jambe moins bonne, donc on peut moins "prendre" le cheval dans les jambes et se maintenir sur son dos grâce aux adducteurs. On se tiendra plutôt avec le genou et le mollet, et l'articulation coxo-fémorale pliée ne permettra pas un jeu optimal du bassin.
Les pointes de pied...elles ne sont pas "tendues vers le sol".
Toute ma jambe est idéalement relâchée, jusqu'aux orteils. Ce qui fait pendouiller les pieds, et donc en oriente la pointe vers le bas lorsque je suis sans pédale. Mes pointes de pieds seraient donc plutôt "
détendues, vers le sol".
De toute façon, quand on a des étriers, on ne doit pas chercher à s'appuyer dessus.
D'une, c'est pas bon pour le dos du cheval si on est en selle sans arçon (j'ai bien appris ma leçon, hein Fifik ? :ange: ). Et comme ça pourrait bien être mon cas si j'achète une selle, peut-être...
De deux, ça provoque des tensions musculaires inutiles dans les jambes, voire néfaste pour l'assiette (blocage du fonctionnement du bassin).
De trois, appuyer sur les talons pour les decendre provoque généralement une avancée exagérée du bas de jambe (bien pire que sur la photo où je suis assise sur le coccyx, comme on apprend généralement à le faire en club : assis dans la brouette, les cannes en avant). J'ai appris à monter en appuyant fort sur les talons pour qu'ils descendent. Et je vous explique pas les zamis comme j'en ai bavé à replacer mes pauv'gambettes à la bonne place : dès que je ne les surveillais plus, mes pieds étaient au niveau des épaules de ma monture !
Avec des étriers, la jambe est autant relâchée que sur ces photos où je n'en ai pas. Comme la jambe ne se cramponne pas au cheval, ni qu'elle se retient musculairement, tout son poids pèse sur le pied. Si l'avant du pied est maintenu à hauteur par le plancher de l'étrier, le talon se retrouve à supporter le poids de cette jambe. Et c'est foutrement lourd une guibole ! Lorsque mon grand-père avait été amputé, il avait "perdu" 21 kg (avis aux amatrices de régime ! :out: ). Ainsi, le talon descend de lui même, et la cheville détendue se fléchie toute seule à chaque foulée pour amortir...faisant descendre le talon "par secousse".
Bref, il n'y a qu'avec des étriers que les talons devraient être descendus..."détendus vers le sol" pour reprendre l'expression du début.
Concernant les questions d'Annef
Pour les genoux un peu ouverts, c'est comme pour les pointes de pied : ils sont relâchés.
On cherche à placer les cuisses sur leur plat. Mais les genoux s'ouvrent quand même un petit peu...
Toutefois, je n'attrape pas les fougères pour autant, hein ! Car "avant" c'était vraiment mon cas : j'avais les pieds perpendiculaires au cheval (et j'attrapais les fougères, en balade dans les sous-bois), les genoux complètement ouverts...mais j'avais les mollets au contact, comme le demandait ma monitrice. Heureusement que je n'avais pas d'éperon à cette époque !
La surface portante du cheval, sous mes cuisses donc, ce sont ses côtes (et non une ou deux vertèbres), sur une large zone de chaque coté de son rachis.
Pour la tonicité des cuisses :
Pas besoin de tonicité particulière, puisque le but recherché est la décontraction totale du corps, dans sa globalité.
On peut avoir besoin d'une tonicité dans les cuisses, par moment (ou peut-être si le cheval est fragile ? ou avec une colonne vertébrale en crête d'Himalaya ? je ne sais pas, car je n'ai pas monté un tel cheval depuis que j'ai appris cette posture).
On peut carrément avoir une attitude "en suspension". Dans ce cas, je n'ai plus de contact du tout de mon périnée avec le tapis. Je doute qu'il soit facile de conserver longtemps cette attitude...ça doit vite crever !
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Note au passage que la tonicité de mes cuisses ne crispe pas mes mollets, qui restent pendouillants le long du cheval.
Lorsqu'un cavalier se tient avec ses jambes, en se crispant (Elfik l'a très bien décrit dans le passage que j'ai cité), il ferme son articulation coxo-fémorale et fait remonter toute sa jambe, et avancer les genoux (cette articulation aussi se fléchie par contraction). Ce n'est pas mon cas sur cette photo. Seuls les adducteurs sont sollicités, les autres articulations restent ouvertes et souples. Evidemment, ça demande un minimum de maîtrise de son corps...
Je peux avoir une tonicité plus forte des cuisses, en réaction à un mouvement brusque du cheval (écart, départ canon, saut de mouton, etc...). Cette pince des cuisses suffit, sans avoir besoin des mollets en prime : ça s'arrête aux genoux.
En pratique, j'avoue que dans certains cas, mes mollets se serrent un quart de demi seconde...par réflexe de peur. Mais une fois se premier réflexe passé, mes mollets se désserrent...même si le cheval n'a pas fini de faire son kéké. Et seules mes cuisses me tiennent si besoin.
Le cheval se sent ainsi moins "agrippé" par un "fauve", que si son cavalier l'enserre de toutes ses jambes...ce qui peut aider le cheval à se calmer peut-être plus facilement (surtout si en plus, le cavalier ne lui fait pas mal en tirant sur les rênes).