Aprés la petite collation, il est déjà 13.30. Nous entamons la descente..Un véritable pierrier que nous ferons a pied..Lors de certaines glissades ça sent même la corne brulée...A un moment donné, j´entends Dodor qui m´appelle, et je vois Tximist qui regarde éberlué le bord du chemin qui n´est autre qu´un ravin.. :blink: :blink:
C´est l´heure de la digestion, et Dodor a glissé dans les buissons..

C`est avec de aie ! et des ouilles! que je verrai sa tête surgir sur le bord du chemin... :grin: :grin:
Comme un con, je continue a descendre et là je commets THE boulette..Au lieu de prendre sur la droite vers le col de mandubia, je continue tout droit...Et c´est vers 15 heures, sans rien comprendre, que je me retrouve sous un soleil de plombs dans le village de Errezil au fond d´une vallée perdue... :blink: :blink:
Pour moi le coup est dur..J´ai mis mes troupes dans une founaise dont il nous faudra 2 heures pour en sortir..Ce sera un véritable chemin de croix..Nous déambulerons sur une départementale goudronnée trés peu frequentée jusqu´a atteindre le sommet..Nous rentrerons dans 2 ou trois fermes pour demander de l´eau pour les montures et nous plongerons la tête dans les abreuvoirs a la cow boy..La chaleur est infernale, et nous "consommons" du cheval a vitesse grand V..
Pas un reproche de Dodor ou de Patrick. Ils assument mon erreur pleinement sans broncher
Vers 17 heures nous arriverons sur le bon chemin, et d´entrée nous suivons en paralèlle un petit massif qui nous apporte un peu de fraicheur.. Peu aprés nous attaquons les contreforts du col de Mandubia..C´est raide et long et c´est a des moments comme ça qu´on voit les chevaux "qui en ont"..
Déjà 8 ou 9 heures de rando difficille et on continue a demander et ça répond présent.. Nous nous consolons en pensant au sommet ou nous attend une auberge avec un Gin tonic buée, glaçons et zeste de citron sur le verre inclus..
Hélas, il est 20 heures, nous attachons ls chevaux en nous tapant dans le dos de bonheur et..C´est fermé pour congé hebdomadaire.. :-( :-(
Goloson, Tximist et Amitz boierons une eau douteuse pour nous humains, et nous entamons las descente vers Ormaiztegui..Toute la journée je suis obsédé pour hidrater les chevaux..La chaleur et l´effort sont conséquents ..
Vers 21.00 nous arrivons a Ormaiztegui, une petite ville industrielle..Nous la traversons sous le regard des badauds attablés aux terrasses..Je lècherais presque leurs verres tellement j´ai soif, et malgré les implorations de mon fils nous ne nous arrêterons pas..Nous ne sommes absolument pas dans les temps...