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Sujets - j-mistral

Pages: [1]
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LA CHEVAUCHEE FANTASTIQUE / A Prpos De Méthode...
« le: décembre 04, 2009, 08:28:17 am »
 Je me rends compte que le temps passe vite et que voila plusieurs mois que je n'ai pas posté sur ce forum. Ce sont les échanges sur Sally SWIFT qui me réveillent !!!
Je suis toujours un peu alergique à l'application de méthodes pour pratiquer l'équitation. (terme qui recouvre pour moi toute la relation humain cheval monté ou pas) C'est peut être le coté franc tireur de mon caractère.
Je trouve que se cantonner dans une méthode et beaucoup trop restrictif. D'autre part ce faisant nous passons à coté d'occasions unique d'enrichir notre culture équestre. Les "nouveaux maîtres" ou "chuchoteurs" ou "équitants éthologues" ont le vent en poupe. Mais Olivera daisait qu'il ne commencait jamais une scéance de travail sans pratiquer un peu "d'épaule en dedans" dont les vertues ont été découvertes par Laguérinière au XVIII siécle.
Nous avons la chance d'avoir derrière nous des siècles de savoir équestre qui contiennnent leur propres dérives mais aussi leur découvertes mais aussi leur découvertes prodigieuses.
Alors puisons sans vergogne dans toutes ces cultures passées et présentes pour trouver notre voie et tant pis si l'on trahi une méthode.
La guerre des méthodes est aussi vieille que l'équitation toujours au XVIII ième Gustav Stenbreich dans son "gymnase du cheval" (un monument) fustige à la fin de chaque paragraphe son contemporain François Beaucher qui, lui, regettait les vertues de l'épaule en dedans.
Aller !!! faite vous plaisir avec votre cheval ce sera toujours ça de pris  :):  

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LA CHEVAUCHEE FANTASTIQUE / Féria à Séville. Que Du Bonheur...
« le: mars 25, 2009, 08:33:17 am »
 Ayant des amis sévillans j'ai eu, à deux reprises, l'occasion de participer à un évènement hors du commun. Tous les ans au printemps peu aprés Pâque la féria de Abril se déroule durant plusieurs jours à Séville.
Les anciennes foires aux bestiaux données l'occasion aux sévillans de recevoir leurs amis dans des petites tentes les "Casetas" sur le champ de foire. Chacun y venait à cheval ou en calèche y faire la fête comme seuls le Andalous savent la faire. La foire aux bestiaux ayant disparue il ne reste aujourd'hui que cette fête qui fait parti des évènements marquants de l'année que tout bon sévillan attends avec impatience.
Pour un amoureux des chevaux participer à la féria relève de l'over dose. il y a aux heures "chaudes" de la journée des milliers de chevaux qui évoluent montés ou attelés tellement nombreux qu'il est difficile de traverser les allées du champ de foire.
Ces cavaliers ou ces attelages viennent des environs de la ville on en voit un peu partout dans des endroits totalement improbables au milieu de la circulation. tous convergent vers la féria.
C'est l'occasion de mesurer combien les chevaux de pure race espagnole ou les lusitaniens sont d'un tempérament calme est tranquiles. beaucoup sont entiers. Après avoir attendu patiemment que leur cavalier ai bu leur Fino ou leur Manzanilla ils peuvent caracoller sur une petite sollicitation de leur cavalier soucieux de parader jusqu'à la caseta suivante.
Il y a des attelages splendides de 2 voire 4 chevaux aux harnés décorrés de pompons multicolore et de grelots, les voitures aux sièges de velours vert rouge ou doré brillent de tout leurs vernis.
Que dire des sévillanes qui se doivent d'avoir plusieurs toilettes ( il est inconcevable de faire toute la féria avec la même) toutes plus colorées, fluides, et vaporeues les unes que les autres.

En matière de calme il faut savoir que les allées du champ de foire en plus d'être fréquentées par beaucoup de monde (il y a des familles entières avec poussettes et petits diables bruyants) voient aussi circuler des ambulances avec girophares et sirène si besoin, des arroseuses, et que le ciel est constélé de ballon multicolores. Le cheval fait vraiment parti de la culture andalouse. Lors de la féria les chevaux sont une partie intégrante de l'évènement qui, sans eux, ne serait pas. Toute l'activité de la ville est fixée en fonction de la féria, les heures d'ouverture des commerces , entreprises, banques, administration tiennent compte du fait que la population s'est couchée très tôt le matin, voire pour certains ne s'est pas couché du tout. Dans un grand magasin de séville un rayon entier est dédié à la tenue des cavaliers andalou on y trouve bottes, éperons, chaps ouvragés, et même "mosquetos" véritable oeuvre d'art faite de crins de chevaux de pierres colorées et cuir tresssé, que les chevaux portent attaché au frontal et qui leur permet de chasser les mouches et autres insectes. Cest à cela que l'on peut mesurer que l'on est la dans une société équestre dans l'âme.
Ce qui n'empêche pas de voir parrader des chevaux avec des ferrures hors d'age monté par des cavaliers qui ne s'en préoccupe visiblement pas beaucoup. je précise que ces cas sont extrêmements rares et seul mon regard un peu critique m'a permis de les remarquer.
bref n'hésitez pas si vous voulez visiter Séville aller y au printemps il y fait moins chaud et la féria vaut le détour. d'"autres villes comme Jerez de la frontera ont aussi leur féria du même style.

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 Malgré la complicité que nous unie j'ai les pires difficultées avec lui en extérieur.  Autant il est totalement en confiance quand je suis à pieds avec lui et il passe partout, tout en restant très sensible à ce qui l'entoure, autant les sorties montées sont laborieuses, surtout au départ.

Certes il est d'un tempérament vif, frondeur, et indépendant, mais pourquoi le manifeste il plus monté qu'à pieds ? Le scénario est généralement le même un objet un bruit un mouvement le met en alerte. stop. demi tour sur les hanches.

Je le remet face à mon objectif de trajectoire, rêne d'ouverture ou rêne d'appui chassé des postérieurs. redemi tour, reremise dans l'axe et ainsi de suite. Dans ces opérations il est totalement focalisé sur la bagarre et ne s'occupe pas de l'environnement. On peut ainsi, au fils de ces simagrées, descendre et remonter un talu ou dans un fossé, ou se retrouver contre une cloture. Après plusieurs minutes qui me sembles des heures il fini par partir d'un pas peu convaincu dans une trajectoire zigzaguante le nez en l'air et l'adrenaline au maximum. Il faut après ça un "certain temps" pour revenir à une situation  normale ou il passe partout, croise des véhicules bruyants, et marche d'un bon pas. Le "certain temps" est très variable est peu très bien certain jours durer toute la balade.

J'ai certes commis des erreurs au début de son éducation en extérieur. La lecture instructive du bouquin de Véronique de saint Vaulry "Quand le cheval à peur" m'a permis d'identifier ces erreurs et en grande partie de les corriger. Rênes libres (même pendant les bagarres). inutile de dire que les contrats de trajectoire et d'allure sont totalement transgressés et que je ne sais plus à quel saint Georges me vouer.

Une seule certitude je suis la cause de ces désordres. Une évidence je suis pas trop mauvais pièton mais piètre cavalier. J'ai pourtant l'impression d'être très zen... J'en parle avec Edwige (c'est ma monitrice, conseiller et amie) qui pour une fois n'a pas la clef non plus. Je me replonge dans mes bouquins. J'ai l'impression d'être un chauffard qui relirais son code de la route pour améliorer sa conduite. Mais malheureusement et heureusement pour moi le cheval n'est pas une mécanique. Je pense avoir trouvé un début de solution avec l'édition récente de "l'équitation centrée" de Sally Swift  a en juger par quelques essais qui semblent concluants.
Je me focalise sur mon équilibre, ma position, le regard, je fait la chasse aux contractions, machoires, épaules, hanches, je me laisse couler dans ma selle comme un camenbert dans sa boite depuis la pointe de mes cheveux jusqu'à la rotule de mes genoux, plus bas je laisse tomber au sens propre et figuré. L'autre zouave fait le singe je le remet dans l'axe et je ne pense qu'à moi. Suis je de ce fait plus léger sur son dos? Je le déséquilibre peut être moins. Ce sent il de fait moins contraint?

Le fait est qu'il déclenche moins de bagarre. Est ce la solution? Je le  souhaiterai tellement  .....
 :wacko:  

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 http://fr.tinypic.com/player.php?v=vhb39k&s=5' target='_blank'>View My Video

Une petite vidéo de jeux avec SPAHIS. Il a un caractère joueur de nature et ne s'accomode pas de séances très longues et ennuyeuses. J'ai commencer à le faire travailler avec les conseils d'un profesionnel basé à Avignon qui fait enre autre des spectacles en liberté. C'est indispensable pour travailler sur de bonnes bases et intégrer des concepts qui ne s'inventent pas. Après il faut modestement faire son bout de chemin tout seul.
Bien que le mode soit ludique je m'efforce d'être rigoureux et n'y parvient pas toujours. Dans cette séance je travaillais sur la confirmation d'un filling qui le conduise à être attentif à mon attitude et à se positionner en fonction d'elle.
Vos commentaires sont les biens venus.
 

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COMPORTEMENT ET EDUCATION DU CHEVAL / Confiance... Confiance.!
« le: février 03, 2009, 02:22:12 pm »
 Les habitudes qui sont devenues de vrais réflexes nous conduisent toujours à avoir recours aux outils que l'homme à inventer pour contraindre les chevaux.
Le problème majeur avec le matériel c'est que nous créons une illusion de complicité dont nous testons les limites tous les jours.
C'est en travaillant en liberté dans la carrière que je mesure mon impuissance et travaille le plus efficacement le contrat de confiance.
En début de séance je le lâche dans la carrière rênes attachées au pommeau pour éviter la prise d'un antérieur.
Il est depuis un certain temps habitué à me suivre il calque son allure sur la mienne. il trotte marche s'arrête recule repart au trot change de direction exactement en fonction de ce que je fait. je l'ai habitué à venir vers moi en sifflant ou en faisant siffler la gaule. j'ai travaillé ça avec un pro du spectacle il y a quelques temps.
Cette soumission n'est pas totale car dans certains cas, pas toujours identifiables, il reprends sont autonomie me quitte et part au galop. La on se retrouve « à poil » sans le matos qui nous permet habituellement de contrecarrer ce comportement. on est obligé de faire preuve d'imagination car le but bien sur est de reprendre le contact sans contrainte physique il faut parler cheval. la première chose à faire est de le chasser s'il revient de lui même, (ce qui est l'inverse de se que naturellement on est tenté de faire) parce que dans ce cas c'est lui qui reprends l'initiative et donc le contrôle. il faut se comporter comme un dominant ce qui n'est pas stessant pour le cheval puisque le rapport dominant dominé fait partie intégrante de leur vie grégaire.
Pour le conduire à recoller à notre bulle il faut éviter de le laisser indifférent surtout les dominants, c'est nous qui devons feindre l'indifférence et lui se repositionner par rapport à nous. Tout ça est simple à dire mais demande de nombreuses séances de travail. Ces exercices me font beaucoup de bien pour travailler ma relation et m'obliger à modifier mon comportement par rapport à lui. On en retire des bénéfices incroyables une fois monté.
Je n'ai pas encore osé faire ces exercices en pleine nature quand nous sommes seuls. En théorie Spahis devrait rester prés de moi ou ne s'en éloigner que peut (instinct grégaire) mais il court plus vite que moi et je ne sais pas ce qui adviendrai si la théorie ne se vérifiait pas. J'ai la trouille mais un jour j'essaierai c'est sur...
 

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LA CHEVAUCHEE FANTASTIQUE / Hommage
« le: février 03, 2009, 09:48:43 am »
 
Je me suis souvent posé la question des motivations profondes qui sous-tendes ma passion pour les chevaux au-delà de l’évidence de la « Passion »  qui n’est en fait qu’une conséquence.
Première hypothèse je suis maso. Car enfin l’équitation qui nécessite un long et douloureux apprentissage avant de goûter les premières vrais joies est tout sauf une discipline superficielle et un long fleuve tranquille.
Mais le bien être ressenti la sensation de plénitude relève d’autres choses que du masochisme.
Le cheval est utilisé dans la rééducation de personne handicapée physiques ou mentale avec souvent de bons résultats. alors ?
Nous  avons tous je crois la sensation de rentrer dans un autre monde en approchant notre cheval. Il  nous permet de nous évader ou de supporter ce que le monde des non hypodépendants nous impose.
Le mythe du centaure. Le cheval nous communique sa force et sa puissance quand nous faisons qu’un avec lui, dans les moments de grâce, nous avons vraiment le sentiment qu’il est le prolongement de nous même. Il nous sublime. Les monarques ne s’y trompés pas et choisissaient souvent des statuts équestres pour se faire représenter.
Ils nous dominent physiquement mais c’est une domination dépourvue d’arrières pensées ou la notion de pouvoir n’existe pas. Ils nous acceptent comme partenaire directif nous faisant, de fait, dont de leur puissance. Ils nous accordent leur confiance toujours sans arrière pensée.
Ils ont un sens aigu de l’équité et acceptent les comportements clairs et droits, en revanche ils se rebellent contre les exigences incohérentes (nous appelons ça des défenses)
 Les chevaux ne mentent jamais ce sont des êtres sensibles qui nous perçoivent dans la globalité de notre personne, l’intonation de la voix, la manière de nous mouvoir, la façon de les approcher de les toucher, les odeurs subtiles que nous dégageons, leur permettent de nous « voir » tel que nous sommes on ne peut pas tricher.
Ils sont tolérants à l’extrême (c’est quasiment le seul animal qui ne cri pas quand il est martyrisé). Ils sont reconnaissants, sollicites nos caresses et on l’art de les rechercher.  
Enfin il comble notre besoin d’esthétique. Ils sont expressifs et fiers, harmonieux dans la répartition des masses, élégants dans l’occupation de l’espace.
Alors….
Il est le père fort juste et indulgent, la mère sensible et caressante, l’enfant docile et reconnaissant, le bel amant qui flatte notre ego, l’ami sincère confident dévoué. Il nous oblige à nous dépasser, à dominer nos peurs, et de fait nous rends meilleur.
Comment voulez vous ne pas craquer…c’est pas du masochisme c’est de la jouissance…
 

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MON NOM EST PERSONNE / Ecore Un Peu De Moi....
« le: février 03, 2009, 07:58:50 am »
 Je suis un provençal, viscéralement attaché à ma région et à sa culture. J'habite sur le versant sud d'un massif, très tendance chez les parisiens, mais qui est pour nous un terroir. Le Luberon. La vigne colonise les côteaux, la pomme de terre, le melon, et quelques cultures maraîchères se nourissent des terres limoneuses du lit de la Durance.  Nos chevaux supportent les ardeurs du soleil d'été et les rigueurs d'hiver plus rigoureux que ne l'imagine les gens du nord.
Le Nord pour nous c'est le péage d'Avignon nord. Le Rhône prends sa source quelques part audelà de ce confin septentrional. Il parait même qu'il y a un département qui a eu l'audace et l'idée saugrenue de prendre le nom de celui qui serre affectueusement dans ses bras la Camargue chère au coeur des provençaux.
Mais la Camargue c'est une autre histoire, nous en reparlerons.
 

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MON NOM EST PERSONNE / Présentation J-mistral
« le: février 01, 2009, 08:28:26 am »
 Heureux sommes nous de faire équipe avec un être dépourvu d'arrière pensée (ce que nous nommons comme tel est le plus souvent le résultat d’une incompréhension de notre part) qui ignore le mensonge nous offre généreusement sa puissance physique et nous fait découvrir l’infini bonheur, toujours fugace, de l’accord parfait entre l’action et la pensée obtenu simultanément de deux êtres vivants différents et complices.
voila en quelques mots résumé mon approche du cheval pour les reste je suis ouvert à toutes les techniques. Mon cheval actuel SPAHIS est né à la maison j'avais à ce moment là son pére, un entier adorable, et sa mère tout deux acquit jeunes et éduqués par mes soins.  J'ai réduit le cheptel et mis Spahis en pension pour des raisons professionnelles.  

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