j'écarte là jambe intérieure au virage, mes chevaux sont dressés à céder à la pression donc si j'appuie quelque part, n'importe où sur le corps du cheval, le "morceau" s'éloigne de la pression. Donc jambe gauche au contact pour tourner à droite et jambe droite pour tourner à gauche, la jambe pousse l'épaule ! Clair que, Agathe cavalière classique, qui est venue il y a quelques temps à la maison a été un peu perdue au début parce que comme toi ben on était à l'inverse question jambes et poids du corps !
Je faisais comme cela à mes débuts, c'est évidemment plus "facile" à enseigner à son cheval et plus logique (ça l'était) à comprendre seulement, quand on pousse dans le dressage à nu, on se retrouve vite coïncé.
Le souci, c'est que sur une courbe, notre cheval se couche, ainsi, et ne s'incurve pas correctement (ce n'est pas naturel pour le cheval, de s'incurver dans une courbe et de faire un angle à 90° avec le sol, dans la plupart des cas, il tombe sur les épaules et son garrot n'est plus au-dessus de ses épaules, de ses sabots, mais décalé, par rapport à la verticale).
C'est le souci qu'on peut retrouver quand on apprend la rêne d'ouverture au cheval, on l'apprend souvent mal. Il faudrait qu'avec la rêne d'ouverture, ce soit le désengagement des postérieurs et que le cheval tourne comme un hors-bord, et non pas, avec les épaules, par perte d'équilibre et problème de propulsion.
Je prends cet exemple là puisque dans ma démarche (je ne suis pas le seule adepte

), on va procéder par "désengagement" des postérieurs pour faire tourner son cheval, que ça soit en classique (on se sert de la rêne d'ouverture sur le cercle et non pas d'une rêne contraire pour rééquilibrer son cheval), en licol ou... sans rien qui tienne la tête de son cheval.
Le fait de rester logique avec le cheval, en lui montrant que notre jambe intérieure peut renforcer la rêne d'ouverture et par la suite la remplacer totalement dans la monte à "nu" et primordial quand on veut faire aller au-delà d'un changement de direction par perte d'équilibre, ou sans trop de précision (c'est mon avis).
Par la suite, comment réussir un appuyer, un épaule en-dedans sans licol si notre cheval ne sait pas tourner grace à notre jambe intérieure.
C'est assez technique, et il faut faire preuve de bcp de tact et de ressenti car le dosage entre la jambe intérieure et extérieure n'est pas le seul outil pour bien diriger son cheval mais c'est aussi notre assiette et le poids de notre corps qui va bcp y faire.
Je vais même aller plus loin, il ne faut pas se pencher, ou mettre "simplement" du poids là où on veut aller, mais il faut savoir aussi doser les inteventions avec nos fesses et nos cuisses, car le haut de notre corps "pivote" et non bascule.
Dans un premier temps, dans l'apprentissage, on va exagérer tous nos mouvements, et nos indications pour que petit à petit on les minimilise et qu'on puisse se passer des plus "grossières" pour ne diriger son cheval qu'avec notre regard (car lorsqu'on va regarder dans une direction, et que nous, cavalier, nous avons su restés bien constants dans la logique d'apprentissage, donc, juste notre regard, suffira pour que notre corps, nos muscles, y répondent et ça se répercutera sur la bonne réalisation des mouvmts de notre monture).