Equitation - Cheval > FORUM EQUITATION WESTERN
Parlons Technique
Black Hills:
C'était volontairement provocateur. Bien entendu qu'il y a des choses tout à fait intéressante chez Baucher, d'ailleurs dans le contexte où vous l'avez cité, pour le travail des flexions, c'est quelque chose en effet qui a même été complètement repris par les chuchoteurs, obtenir la soumission du cheval dans chaque flexion, rechercher et adoucir toutes les résistances.
Les chevaux que j'élève sont des mustangs, bien éloignés du Pur Sang et donc du Quarter. Ils ont beaucoup plus du barbe et donc se prêtent par leur morphologie beaucoup plus à l'idéal de l'école Française que de celui de l'école Baucheriste.
Je me souviens d'une interview de Henriquet racontant comment il avouait avoir été mystifié par Baucher, tentant avec ses camarades de suivre ses écrits sans réussir à reproduire ses résultats, jusqu'à découvrir Oliveira qui avait compris que l'interdiction de l'épaule en dedans par Baucher était une fausse piste (volontaire?), et qui la pratiquait abondamment.
Et bien entendu qu'il y a eu des auteurs de synthèse, mais pour être honnête, la synthèse a surtout été politique, pour réconcilier les courants, et les derniers auteurs classiques comme Decarpentry - pour moi l'un des meilleurs - a passé l'héritage Baucheriste pas perte et profits.
waldorf:
Et allez .. encore une couche ...
( Haaa comme c'est balot Mme Chaumier ...)
:youpi:
Chisum:
équitation éthologique :blink:
ce terme me sort par les oreilles!!!!!
si déjà éthologie, alors approche éthologique, mais pas équitation étho...
l'éthologie c'est l'étude scientifique du comportement animal dans son milieu naturel. L'équitation peut être du type classique, américaine, camargue etc.
Dans le fait de monter un cheval, y a rien de naturel, primairement le cheval a pas été fait pour çà.
Parelli n'a rien inventé, y avait des gens bien avant lui qui se sont pris le peine d'observer les comportements des chevaux pour en tirer des leçons, Tom Dorance par exemple.
En plus, je trouve John Lyons, Michel Ladouceur ou encore Monty Roberts bien mieux que Parelli.
Et c'est pas avec l'éthologie que je vais comprendre pourquoi ma Fjord ne pivote pas sur ses postérieurs, je pense justement que çà peut être une question de morphologie puisqu'elle est très courte (encolure comme dos).
Black Hills:
Bien sûr que "équitation éthologique" est une appelation débile inventée par la fédé pour mettre dans le même sac fédéral les approches de gens aussi différents que Parelli, Lyons et Blondeau. Et bien entendu que Parelli n'est que le continuateur de ce que les autres ont apporté.
Mais, d'une part personne ici ne revendique de pratiquer "l'équitation éthologique", même si Noibeu a tenu à me coller cette étiquette sur le front, ce dont je me fous complètement et d'autre part je fais juste part d'une constatation liée non seulement aux caractères physiques du cheval, mais aussi à ses origines plus ou moins rustiques et au rôle du mental. La différence entre pouvoir et vouloir.
Maintenant, si c'est une remarque que l'on peut qualifier "éthologique", et bien ça n'a pas d'importance, les choses ont de la valeur par rapport à ce qu'elles sont, pas par rapport aux étiquettes que les uns les autres peuvent y attacher. Si ça peut aider à comprendre pourquoi cet animal reste planté les antérieurs au sol tant mieux, sinon tant pis.
Black Hills:
--- Citer ---l'école de cavalerie U S de la fin du 19 Siècle jusqu'en 1948 se référer à Baucher.
--- Fin de citation ---
Il se trouve que j'ai pas mal étudié le sujet, et la cavalerie américaine n'est absolument pas une référence en terme d'équitation militaire. C'est une simple infanterie montée, qui combattait aux moyens de charges lorsqu'elle pouvait profiter de l'effet de surprise sur un ennemi non préparé mais plus sûrement au moyen de lignes de tirailleurs, un soldat sur 4 tient les chevaux quelques mètres derrière, les trois autres mettent un genou à terre et tirent avec leur puissante et précise carabine springfield d'une portée trois fois supérieure à la portée des armes de leurs opposants équipés de vieilles winchesters.
Les recrues étaient en général des immigrants récents issus des villes surpeuplées de la vieille europe, sans la moindre culture ou expérience équestre, et les chevaux n'étaient pour eux que des moyens de transport pour lesquels ils étaient hâtivement formés à leur emploi (le modèle en vigueur étant Napoléonien, Custer par exemple était un admirateur de Murat).
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