
Une de mai était la file de Luciole III, une petite jument trotteuse qui n'a jamais fait parler d'elle dans les courses. Elevée par un boucher vendéen, elle a été vendue pour la somme de 13 000 Frans à un Normand, Michel Lemelletier. Son nouveau propriétaire à très vite remarqué les grandes qualitées de l'alezane. Pourtant, il l'a revendue à un peu plus du double de son prix à un marchand de chevaux. La jument a été rachetée par le comte de Montesson et entrainée par Jean René Gougeon
A ses débuts, Une de mai avait un sacré caractère. Elle tirait comme un treuil. Imprévisible, ele n'en faisait qu'à sa tete et on ne pouvait meme pas entrer dans son box. Son entraineur a alors décidé de la confier à un homme de confiance, Jean Louis Peution. Zntre l'homme et le cheval nait une véritable histoire d'amour: "Une de mai, pour moi, c'était autre chose qu'un cheval ! J'étais toute la journée avec elle. Nous étions complices. Elle avait confiance en moi" raconte Jean Louis Peution. Avec beaucoup de patience et les poches bourrés de friandises, il transforme la jument. Celle-ci se décontracte, elle devient presque douce, ...
Reine sans couronne, Une de Mai n'enlève jamais le Prix d'Amérique et ce malgré six tentatives. Ses performances restent cependant époustouflantes. De 1969 (elle a alors 5 ans) à 1973, elle remporte, la plupart des grands internationaux en France et à l'étranger. Championne du Monde à deux reprises (1969/71), elle bat tous les cracks y compris le fameux Nevele Pride, cheval de légende, que les américains considèrent presque comme invincible.
Une de mai a remporté la Challenge Cup, ele a remporté plusieurs fois le critérium de vitesse de la Cote d'Azur, le prix de l'Atlantique, le grand critérium de Vincennes, ... A new York, le 25 aout 1969, la "frenchie" obtient la première place aux championnats du monde devant 40 000 spectateurs !
Malheureusement, elle s'est éteinte à l'age de dix ans à cause d'une hémorragie interne après son premier poulinage. Nous la regretterons longtemps
Une de Mai reste célèbre pour n'avoir jamais réussi à enlever le Prix d'Amérique et ce malgré six tentatives et une classe hors du commun.
Au palmarès de cette "Reine sans couronne" figure 74 victoires parmi lesquelles, elle présente des performances époustouflantes. De 1969 (elle a alors 5 ans) à 1973, elle remporte, la plupart des grands internationaux en France et à l'étranger.
Spécialiste des courtes distances et des pistes plates, jument très populaire, elle bat tous les cracks de son époque y compris le fameux Nevele Pride, cheval de légende, que les américains considéraient presque comme invincible.
Elle détient le record du nombre de victoires dans le Critérium de Vitesse de la Côte d'Azur avec 5 succès.
Jument très précoce, elle effectue l'exploit de remporter le Critérium des 3 ans à l'attelage et son équivalent monté, le Prix de Vincennes.
Dans sa jeunesse, elle toise le fer avec un autre futur champion, Upsalin. Celui-ci la bat dans le Critérium des 4 ans, le Critérium Continental et le Prix du Président de la République.
En 1969, à l'âge de cinq ans, Une de Mai commence sa prodigieuse ascension. Elle remporte un premier Critérium de Vitesse de la Côte d'Azur, le Prix de l'Atlantique et le Prix de l'Etoile.
Elle commence à se faire un nom à l'étranger en remportant quelques grandes courses italiennes comme le GP de la Loterie, par exemple, et réalise ensuite aux Etats-Unis ce qui peut être considéré comme la plus grande performance de sa carrière.
Elle participe à l'International Trot, sorte d'officieux championnat du monde regroupant des trotteurs américains et européens, pour vaincre dans cette épreuve, la belle doit batailler contre le grand Nevele Pride, estimé invincible par son entourage.
Placée en tête, à son extérieur, durant tout le parcours, Une de Mai attaque le crack américain une fois, puis deux et trois fois. Celui-ci solide comme un roc ne plie pas.
Jean-René Gougeon laisse alors une longueur à Nevele Pride, pour que sa championne puisse un peu souffler, puis dans la ligne droite, il la relance. Une de Mai libère alors tout l'énergie qu'elle peut donner, dépasse le crack américain et s'envole vers le poteau d'arrivée. C'est la stupeur dans les tribunes, les Etats-Unis se trouvent alors une nouvelle idole et Une de Mai se révèle ainsi au monde entier.
L'année suivante, elle s'adjuge le Prix de Sélection, le Critérium de Vitesse, à Cagnes, sur sa piste et le Prix René Ballière.
Sans doute plus à l'aise sur les petites pistes plates, elle effectue une véritable razzia en Italie, remportant l'intégralité des grandes courses italiennes, elle devient alors, dans ce pays, une véritable vedette.
1971 est sans nul doute sa plus grande année, elle remporte en France un troisième Critérium de Vitesse, un second Prix de l'Atlantique et un second prix René Ballière. Au niveau mondial, elle s'adjuge de nombreuses victoires, remportant des courses aux Etats-Unis, en Italie, en Belgique et en Allemagne, elle domine le trot mondial d'une manière absolue.
Lors de cette année, elle effectue ses dernières campagnes en Allemagne et en Italie, le règlement interdit en effet aux juments de plus de sept ans de courir. On se demande bien pourquoi.. Tout comme on peut se demander ce qui pouvait la battre sur la piste tant elle écrasait son sujet. Son entourage lorgnait évidemment depuis de nombreux mois sur le Prix d'Amérique, la seule course pouvant manquer à son palmarès.
Hélas, Une de Mai et le Prix d'Amérique n'étaient visiblement pas fait pour s'entendre, la belle alezane restera tristement associé à l'édition 1972 où elle vient dans le dernier tournant se porter au coté du leader Vismie, comme pour gagner pourrait-on dire. Malheureusement le sort s'acharne sur la championne et elle s'accroche au sulky de Vismie suite à une faute de celle-ci. Tidalium Pelo, "le diable noir", jaillit et l'emporte, en réalisant au passage le doublé et en battant le record de l'épreuve. On ne saura jamais si la championne aurait pu, à cette occasion, triompher du champion de Roger Lemarié et s'offrir un Prix d'Amérique.
A l'âge de huit ans, les efforts déployés depuis sa prime jeunesse commencent alors à se faire ressentir, néanmoins elle remporte sur sa classe le Prix de France, un quatrième Critérium de Vitesse de la Côte d'Azur, un troisième Prix de l'Atlantique. Malgré ces quelques belles victoires, la jument vue en course lors de cette année n'est qu'un pâle clone de la grande diva qui avait mis le monde à ses pieds l'année précédente.
A neuf ans, elle n'est guère plus heureuse dans le Prix d'Amérique mais s'adjuge le Prix de Paris et effectue une véritable prouesse en enlevant un cinquième Critérium de Vitesse. Sa dernière campagne mondiale se solde par une victoire aux Etats-Unis, dans la Challenge Cup.
Son palmarès international est tout bonnement époustouflant et riche de 72 victoires. Nul doute qu'avec Roquépine, il s'agit de la meilleure jument de trot ayant existé.
Elle décède après quatre ans de retraite, victime d'une déchirure à l'estomac, un mois seulement après avoir fait naitre son seul et unique produit, une pouliche baptisée May Flower.
Pour l'anecdote, le peintre Salvador Dali lui rend hommage en illustrant une de ses envolées.
Palmarès:
Prix de France
2 Prix de Paris
3 Prix de l'Atlantique
2 Prix René Ballière
5 Critérium de Vitesse de la Côte d'Azur (record)
Critérium des 3 ans
Prix de Vincennes
2 Prix de Sélection
Prix de l'Etoile
Prix d'Europe
Prix d'Eté
3 Prix de la Côte d'Azur
Prix de Washington
3 GP de la Loterie (ITA)
2 GP des Nations (ITA)
2 Premio Costa Azzurra (ITA)
GP d'Europa (ITA)
GP Continentale (ITA)
2 GP della Fiera (ITA)
2 Premio Freccia d'Europa (ITA)
2 Premio Lido Roma (ITA)
Premio Tor Di Valle (ITA)
2 International Trot (USA)
2 Challenge Cup (USA)
Preis der Besten (ALL)
Elite Rennen (ALL)
2 Prix Ferdinand Talpe (BEL)
GP des Pays-Bas (PB)
3 Circuit International