Oui, Lisa, mais c'est sans regret, je ne suis pas suicidaire, je m'aime trop.
Effectivement, ça ne me fait pas plaisir mais j'ai attendu plus de 10 ans pour avoir à nouveau un cheval gentil, stable, un cheval de confiance (comme celui dont j'ai du me séparer, à lépoque); et non pas un cheval ayant un passif certainement pas très reluisant.
Je sens que certains vont penser que je ne m'accroche pas assez, ou que je n'ai pas la patience et la passion du cheval pour me payer un bon pro qui saura peut-être remettre mon cheval dans le droit chemin.
A ceux-là, je réponds très franchement que non, je n'ai pas envie de me prendre la tête; non, je n'ai pas envie de me payer un pro; non.
Tout simplement, parce qu'après, tout risque de recommencer, si moi, je n'assure pas au quotidien et si je ne sais pas détecter le moindre petit manque de respect, tout va recommencer.
Je me suis assez pris la tête avec ces chevaux-là; point barre.
J'ai envie d'aller voir un cheval sympa, de le monter sans avoir une grosse boule dans le ventre, de partir au galop quand ça me chante, MOI, sans encaisser trois cabrers et trois coups de cul après.
Je sais que les chevaux bien dans leur tête existent: j'en ai eu deux, très différents mais aussi gentils l'un que l'autre. Heureusement que je les ai eus sinon, après ces deux dernières expériences pourries, je renoncerai à jamais à avoir un cheval.
Mais je suis une tête de mule: je vais le trouver l'animal où qu'il soit, je vais le traquer et le ramener chez moi!
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